lundi 23 mars 2009

Patrick Rolland : "On vit dans le présent"

Premier qualifié en finale, premier à parler ! A 24 h de la finale de ligue Magnus contre Briançon, qui débutera mardi et mercredi dans les Hautes-Alpes, Patrick Rolland livre ses impressions sur les Brûleurs de Loups et sur les trois matches de demi-finales disputés contre Rouen.

Glace Info : comment appréhendez-vous cette finale face à Briançon ?

Patrick Rolland : on l'appréhende comme les autres matches. On va débuter cette nouvelle série en se focalisant sur le premier match de demain. On regarde match après match. On vit dans le présent.

G. I. : quelles conséquences peut avoir pour vous le fait de commencer cette série à l'extérieur car jusque-là, dans les play-offs, vous avez toujours eu l'avantage de la glace ?

P. R. : c'est une patinoire qui résonne énormément avec un public qui sera tout acquis à la cause de Briançon, c'est évident. Pour nous, ça ne change rien. On ne se concentre que sur la glace et pas du tout sur ce qui se passe dans les gradins.

G. I. : c'est la 2e fois cette saison que vous affrontez les Diables rouges en finale, la 1re fois étant dans le cadre de la Coupe de la Ligue que vous avez remportée. Comment définiriez-vous cet adversaire ?

P. R. : c'est une belle équipe. Je ne dévoilerai pas notre stratégie face à Briançon, mais on a tous les points clés de son système de jeu. La pression est plus de son côté que du nôtre. S'ils perdent, ils peuvent faire une saison blanche car cette saison, ils n'ont rien gagné. Nous, nous avons déjà fait une magnifique saison. On souhaite maintenant en faire une extraordinaire.

G. I. : Grenoble a battu Rouen en trois matches en demi-finales. Qu'est-ce-qui a fait la différence ?

P. R. : cette série est l'une des plus belles qu'il y a eu depuis un moment dans le championnat. Battre Rouen 3 matches à 0 peut paraître sévère, mais cela ne reflète pas la prestation de Rouen. La différence, même si à ce niveau, cela se joue sur des détails, est, entre autres choses dans le mental, plus fort dans notre équipe qui a fait mal à Rouen lorsque l'on gagne à 11 secondes de la fin dans le 1er match et qu'on revient au score après le 3-0. On n'a pas paniqué, on était conscient du potentiel du groupe. Il fallait être patient. Alain (Vogin) a aussi peut-être brûlé un peu ses cartouches en faisant jouer beaucoup les deux premières lignes, la 3e est montée très peu...

Prochains rendez-vous :
- demain avec Luciano Basile, entraîneur des Diables rouges
- mercredi avec Heikki Leime, entraîneur des Ducs d'Angers
- jeudi avec Alain Vogin, entraîneur des Dragons de Rouen.


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