Briançon pointe aujourd'hui à la 7e place au classement général, à seulement 2 points d'Angers (3e). Les Diables rouges sont également qualifiés pour les demi-finales de coupe de France. A quoi est dû ce renouveau ?
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| ©Patrick Farina - Briançon champion de France 2014 |
Même s'il a travaillé à ses côtés pendant plusieurs années, le successeur de Luciano Basile a dû trouver ses marques, et c'est normal. Le nouvel entraîneur a hérité d'un groupe largement remanié qu'il a dû apprendre à connaître pour le façonner à ses méthodes. Après quatre mois et de nombreuses épreuves - Ligue des Champions, blessures diverses -, Edo Terglav a enfin trouvé ses lignes et peut compter sur un effectif au complet et en forme physique.
A force de courir plusieurs lièvres à la fois, on finit par se perdre soi-même. C'est un peu ce qui est arrivé à Briançon en ce début de saison. A la différence près que le champion de France ne s'est pas vraiment perdu puisqu'il ne s'est pas vraiment trouvé. Participer à une Ligue des Champions alors que la ligue Magnus ne bat même pas son plein est un exercice périlleux auquel Briançon a dû se plier coûte que coûte.
Difficile de définir dans cette compétition un juste équilibre des lignes avec des adversaires qui évoluent dans des sphères du hockey européen qui n'ont rien à voir en termes de moyens et donc d'effectifs. Une fois la compétition européenne achevée pour eux, les Diables rouges se sont focalisés sur des objectifs concrets tels la
ligue Magnus et la coupe de France. Et ils y parviennent plutôt bien. Briançon, 7e au classement, ne compte que 2 points d'écart avec Angers (3e) et disputera le 6 janvier la demi-finale de la coupe de France. Coupe de France qu'ils ont remporté face à Angers 2-1 en 2013, à Paris.
Depuis le 1er novembre, Briançon n'a perdu aucun match, accrochant Epinal, Chamonix, Grenoble en ligue Magnus, et dernièrement Angers en coupe de France. Soit quatre des meilleures équipes du championnat au moment où les Diables rouges les ont affrontées.
Soit 6 victoires consécutives. De quoi créer une dynamique ascendante capable de donner aux Diables rouges la force de renverser les montagnes.
Le champion de France en titre a réussi à trouver l'
équilibre entre les buteurs et les passeurs. Equilibre indispensable pour une équipe qui sait construire son jeu et ne se contente pas de s'appuyer sur ses buteurs. Parmi les fines gâchettes, l'on retrouve bien évidemment Marc-André Bernier (5 buts), Damien Raux et Jaka Ankerst (4 buts chacun). L'offensive d'Edo Terglav sait utiliser au mieux les qualités de passeur de Dave Labrecque (15 assistances) ou encore de Ian McDonald (7 assistances). Sans oublier le petit dernier, Michal Jeslinek qui complète à la perfection les avant-postes avec déjà 5 buts inscrits en seulement six rencontres.
Après celui de Luciano Basile, un autre départ a fait couler beaucoup d'encre : celui de Ronan Quemener, parti s'aguerrir en Finlande. Très grand artisan de la réussite ces dernières années de Briançon, qui allait le remplacer dans la cage ? Edo Terglav a eu la main heureuse en signant
l'Américain Shane Madolora et le très prometteur Antoine Bonvalot, venu de Grenoble. Avec une moyenne de 2,30 buts encaissés en 9 matches, le portier d'outre-Atlantique possède les 3e meilleures statistiques de la ligue Magnus (source fédérale).
Samedi 13 décembre, les Diables rouges accueilleront Grenoble pour le match retour de ligue Magnus. Le champion de France en titre fera-t-il à nouveau tomber le leader pour la 2e fois ? A confirmer...
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