Mondiaux de Kosice : en attendant le Canada...

Repos aujourd'hui pour la France qui se prépare à affronter le Canada, demain à 16 h 15, à la Steel Arena, une semaine jour pour jour après Bercy.

S'il y a un endroit où il faut être aujourd'hui, c'est à l'Orange Arena de Bratislava. Devant son public et ses voisins qui, il y a encore 20 ans (1992), appartenaient encore à la grande Tchécoslovaquie, la République tchèque, championne du monde en titre, entre en lice.

La bande à Jaromir Jagr, "vieux" grognard de tous les combats de 39 ans toujours présent, entame son tournoi avec la Lettonie. Une bonne mise en jambes pour les champions du monde, malheuresuement privés de leur gardien phare, Tomas Vokoun. Lundi, ils auront à faire à la surprenante et teigneuse équipe du Danemark.

Dans les autres poules...

Groupe C :
Etats-Unis-Autriche : 5-1

Norvège-Suède : 5-4 tirs aux buts
C'est la 2e surprise de ces Mondiaux. Pour la première fois depuis plus de 60 ans, la Norvège a enfin battu son voisin et éternel rival suédois !

Groupe D :
Finlande-Danemark : 5-1
République tchèque-Lettonie : 4-2

Classement

Groupe C
1. Etats-Unis : 3 points
2. Norvège : 2 points
3. Suède : 1 point
4. Autriche : 0 point

Groupe D
1. Finlande : 3 points
2. République tchèque : 3 points
3. Lettonie : 0 point
4. Danemark : 0 point

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Suisse-France : encourageant et très... frustrant !

Les Mondiaux ont débuté aujourd'hui à 16 h 15 pour la France qui affrontait son éternel rival, la Suisse, à Kosice, en Slovaquie. Les Bleus, auteurs d'un match de très bonne facture, ont été battus en prolongation (1-0), mais glanent un précieux point.

Souvenirs, souvenirs... Il y a deux ans, à Berne, les Tricolores inauguraient les championnats du monde en jouant contre le pays hôte. Et avaient bien failli créer l'exploit (perdu 0-1) face à une "Nati" paralysée par l'enjeu et l'énorme pression qui pesait sur ses épaules.

Deux ans après, rien finalement n'a changé... à part le gardien français, Cristobal Huet, absent à Berne, qui s'est montré décisif quand il le fallait. La France a bien digéré, semble-t-il, la préparation et la tactique de jeu mises au point par le sélectionneur Dave Henderson et son adjoint Pierre Pousse, en produisant un excellent jeu cet après-midi et en faisant douter la Suisse, 7e nation au classement mondial.

Que retenir du match ?

Premier tiers :
Les Bleus se créent trois énormes occasions de but face à la cage de Tobias Stephan, gardien de Genève. La France parvient à tuer deux pénalités en toute tranquillité, asseyant avec sérénité son jeu avec discipline et fermeté. En face, la Suisse se heurte à une défense très solide, qui protège de façon resserrée Cristobal Huet. La Nati est alors obligée de tirer de la bleue. Très belle entame des Tricolores qui provoquent même la colère du sélectionneur Sean Simpson, poussé à demander un temps mort pour réveiller ses troupes.

Deuxième tiers :
Encore de magnifiques occasions pour les Français qui manquent totalement de réussite et se heurtent également à un excellent Tobias Stephan, ex-portier de Dallas, il y a quelques années. Le power play tricolore est en faillite complète, à l'image de son homologue suisse, d'ailleurs. Dès la moitié du match, la Suisse hausse le ton, devient plus physique, augmente le rythme et sa vitesse. Deux joueurs adverses marquent désormais Cristobal Huet, dont l'énorme expérience sauve les Bleus du naufrage. Mais les Tricolores se ressaisissent et s'offrent une énorme séquence de jeu dans les 5 dernières minutes en créant le danger devant les filets suisses.

Troisième tiers :
Paf, la coupure de courant ! Improbable et pourtant bien réelle après 5 minutes de jeu ! La Steel Arena se retrouve plongée dans le noir pendant une dizaine de minutes. Les Français reprennent les affaires en main jusqu'à ce que les Suisses sortent de leur torpeur causée par l'interruption. Les Helvètes mitraillent la cage de Huet dont la réussite écoeure la bande des Plüss, Gardner et autre Spronger. Les pénalités qui tombent sur chaque équipe ne profitent à aucune d'entre elles et le match se poursuit en prolongation.

Prolongation :
Qui poussera un énorme soupir de soulagement dans les 5 minutes de jeu en mort subite ? Réponse : la Suisse, par le bras de Julien Vauclair qui s'en va tromper Cristobal Huet dans la 66e minute de jeu (1-0).

La France, ce soir, a glané un point extrêmement précieux, susceptible de faire toute la différence au classement final. Sa défaite est porteuse d'un immense espoir. En perdant en prolongation face à la 7e meilleure nation du hockey mondial, elle a prouvé par la vivacité de son attaque, la sérénité de sa défense et sa prise d'initiatives qu'elle pouvait atteindre d'autres nations plus à sa portée, telle la Biélorussie, 10e rang mondial, qu'elle affrontera mardi.

Dans les autres poules...

Poule A
Allemagne-Russie : 2-0
Enorme surprise pour l'Allemagne qui a vaincu l'ogre russe à Bratislava !

Slovaquie-Slovénie : 3-1

Poule B
Suisse-France : 1-0 a.p
Biélorussie-Canada : 1-4

Classement :

Poule B
1. Canada : 3 points
2. Suisse : 2 points
3. France : 1 point
4. Biélorussie : 0 point

Poule A
1. Slovaquie : 3 points
2. Allemagne : 3 point
3. Slovénie : 0 point
4. Russie : 0 point

Prochain match de la France dimanche à 16 h 15 face au Canada. Match retransmis en direct sur Sport +.

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Mondiaux de Kosice : Suisse-France

Les Mondiaux débutent aujourd'hui à 16 h 15 pour la France qui affronte son éternel rival, la Suisse, à Kosice, en Slovaquie. Avec un point d'interrogation : sa défense.

Souvenirs, souvenirs... Il y a deux ans, à Berne, les Tricolores inauguraient les championnats du monde en jouant contre le pays hôte. Et avaient bien failli créer l'exploit (perdu 0-1) face à une "Nati" paralysée par l'enjeu et l'énorme pression qui pesait sur ses épaules.

Deux ans après, le refrain a bien changé. Parce que la France s'avance avec une défense peu expérimentée et que la Suisse, au 7e rang mondial, a remporté ses duels de préparation, l'un face au Canada (4-1) et deux face à la Russie (4-2 et 5-4 a.p). C'est dire le capital confiance engrangé par les Helvètes.

Côté français, la défense sera la clé de ces Mondiaux pour plusieurs raisons.

• premièrement, parce que plusieurs cadres manquent aujourd'hui : les défenseurs Baptiste Amar et Antonin Manavian ainsi que Yorick Treille, attaquant tout aussi capable de percer les rangs adverses que de blinder la défense tricolore. Ces trois joueurs sont des habitués des Mondiaux.

• deuxièment, parce qu'en dehors de Vincent Bachet, de Nicolas Besch et de Yohann Auvitu, découvert à Berne, à l'instar de Stéphane Da Costa, la défense reste jeune et inexpérimentée à ce niveau international. Certes, Kevin Hecquefeuille sera cette année présent à l'arrière, mais s'illustre davantage en tant que défenseur offensif que défensif...

D'où l'importance de l'apport primordial dans ces Mondiaux de Pierre-Edouard Bellemare dont l'expérience défensive suédoise sera de toute évidence un atout capital pour les Bleus.

Dans les buts, le "Suisse" de Fribourg-Gottéron, Cristobal Huet, fera certainement son entrée cet après-midi sur la glace de la Steel Arena de Kosice, face à des Suisses qu'il connaît par coeur, sous le regard attentif de Fabrice Lhenry, qui avait été tout simplement éblouissant face à la Suisse à Berne, il y a trois ans...

Dans les autres poules...

Poule A
Allemagne-Russie et Slovaquie-Slovénie

Poule B
Suisse-France
Biélorussie-Canada

La rencontre Suisse-France est diffusée en direct sur l'antenne de Sport + à partir de 16 h 15.

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Pierre-Edouard Bellemare : "Le jour où l'on se prendra au sérieux, on sera fini."

A la veille du premier match de l'équipe de France face à la Suisseaux Mondiaux de Kosice, Pierre-Edouard Bellemare fait le point sur les Bleus.

Guillemette Flamein : cela fait cinq ans que vous êtes parti en Suède. Quel joueur êtes-vous devenu ?

Pierre-Edouard Bellemare : j'ai été beaucoup critiqué pour mon jeu défensif au début. Le coach me disait d'apprendre à jouer défensif et je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire. Cela voulait dire ne pas faire d'erreur quand tu es à la bleue, quand tu es en trappe. Je suis devenu un des ailiers offensifs les plus défensifs. Pour ma 3e saison, je vais me concentrer sur mon jeu offensif et essayer de devenir le meilleur buteur de la ligue.

G. F. : qu'apporte votre expérience suédoise à l'équipe de France ?

P-E. B. : c'est tellement serré défensivement en Suède que je vais apporter ce travail-là à mes coéquipiers. Il faudra jouer fort défensivement, devant la cage, être solide à 4 contre 5, en bloquant les tirs pour se retrouver avec une chance de marquer. En Suède, quand tu fais des boîtes, quand tu bloques des tirs, tout cela est pris en compte par l'entraîneur et le public. Je sais que le coach de l'équipe de France appréciera ce travail. Si l'on faisait déjà tout cela, on fatiguerait l'adversaire et on pourrait aller ainsi chercher des équipes qui ne sont pas si loin que ça de nous. En Suède, l'équipe, c'est d'abord 5 mecs ensemble. Je vais aider l'équipe de France d'abord défensivement avant d'aller à l'offensive.

G. F. : vous êtes devenu rapidement un cadre des Bleus. Comment avez-vous vu l'équipe évoluer ?

P-E. B. : on est un bon groupe. Les seules différences aujourd'hui avec les années précédentes sont qu'on sait qu'on peut rester dans le groupe A et que les jeunes peuvent monter. Pour ma part, j'ai beaucoup de temps de jeu. L'important est que les jeunes se sentent bien dans l'équipe et qu'ils tentent leur chance pour se montrer et pour aller peut-être jouer à l'étranger.

G. F. : comment voyez-vous les Mondiaux qui débutent demain face à la Suisse ?

P-E. B. : ça va être dur. On vise le maintien. La Suisse est proche de la France. Le Canada, je n'en parle pas (rires). Si l'on bat la Biélorussie, c'est fait et après, on se fera plaisir pendant le reste de la compétition.

G. F. : qu'est-ce-qui fait la force des Bleus aujourd'hui ?

P-E. B. : c'est l'état d'esprit du groupe. On est un groupe. Le jour où l'on se prendra au sérieux, on sera fini. Je sui content à chaque fois de revenir en équipe de France car je sais que je vais revoir les potes. Cela se passe tellement bien à l'intérieur du groupe ! On pousse tous dans le même sens. On n'a pas un superbe jeu, mais nous, on a le coeur pour notre équipe.

G. F. : quels sont les points faibles ?

P-E. B. : les trois quarts de l'équipe jouent en France et ne jouent pas assez de matches ! Pendant les Mondiaux, au début, on n'est pas ridicule et au bout d'unj moment, le jus tombe. La ligue en Suède a assez d'argent pour faire voyager 8 équipes sur 12 en avion pendant la saison. Je sais que la fédération française a peu de moyens. Je pense qu'elle devrait aider davantage les équipes les plus petites au niveau des transports car quand tu n'as pas la chance d'avoir ton propre bus, cela coûte énormément d'argent. Je pense qu'au sein des équipes, il faudrait accroître le temps de jeu des joueurs français et qu'ils disputent surtout beaucoup plus de matches !

G. F. : que change le retour de Cristobal Huet, absent des Bleus depuis les Mondiaux de Québec de 2008 ?

P-E. B. : malgré tout le respect que j'éprouve pour "Fafa" (Fabrice Lhenry) et pour son énorme travail qu'il accomplit à chaque fois avec l'équipe, Cristo, c'est Cristo ! Il apporte de la sérénité, de l'expérience. Tu as envie de manger tout ce qu'il dit ! (rires) Il est très humble de sa personne. Même s'il est sur le banc, il voit tellement de choses pendant un match ! Il a le coeur de l'équipe de France. J'espère que nos grands joueurs suivront tous l'exemple de Cristo.

G. F. : quel est votre avenir en Suède après cette première finale, perdue, certes, mais disputée avec votre club ?

P.E-B. : j'ai resigné pour deux saisons avec Skelleftea. Je me suis bien intégré en Suède. J'aimerais à présent apporter autant offensivement que défensivement. Après, il faut travailler encore et encore. Il n'y a que le travail qui paye ! Je voudrais ajouter que nous les Français qui jouons à l'étranger, nous n'avons pas le droit de nous louper. On a ouvert les portes pour les jeunes qui sont plus nombreux à partir à l'étranger. Nous devons montrer l'exemple. Pour eux.

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La France de peu...

La France s'est inclinée sur le score de 2 à 3 face au Danemark, à Vojens, ce soir, dans le cadre de la dernière rencontre de préparation pour les Mondiaux de Slovaquie. Vendredi, les Bleus entament les championnats du monde face à la Suisse.

Baffes à volonté, incisive qui saute de la bouche de Teddy Da Costa, jeu rugueux, épaule froissée pour Nicolas Besch... On peut dire que la rencontre opposant les Français aux Danois a commencé sur un rythme plutôt belliqueux. A la fin de la 1ere période, le Danemark menait 2 à 1, malgré une égalisation de Kevin Hecquefeuille en supériorité (en photo, élu homme du match pour la France).

Deuxième tiers plus calme et équilibré. On avait rangé les gants de boxe et les bourre-pifs pour enfin laisser la place au jeu de hockey. Mieux positionnés en zone neutre, les Bleus plus disciplinés ne lâchaient rien et s'organisaient pour répondre offesnivement à leurs adversaires devenus également plus raisonnables.

Dans le 3e tiers, Stéphane Da Costa offrait à la France l'avantage avec un magnifique but pleine lucarne mettant en lumière tout le savoir-faire et la technique de la dernière recrue des Senators d'Ottawa (45'). Mais à cinq minutes de la fin, les Danois reprenaient l'avantage avec un tir en haut de cage quui trompait Lhenry. Malgré la sortie du gardien rouennais et une attaque à 6 contre 4 sur pénalité danoise, les Bleus ne concrétisaient pas leurs occasions dans les deux dernières minutes de jeu. Rageant... Mais prestation cependant encourageante des Français face à des Danois véloces, bagarreurs et très physiques.

Demain, l'équipe de France s'envolera non pas pour Kosice, mais pour Cracovie, suite à une erreur du voyagiste qui l'a envoyée en Pologne... Les Bleus parcouront donc les 300 kilomètres les séparant de Kosice en... bus. Bienvenue aux Mondiaux !

Meilleurs pointeurs de la préparation aux Mondiaux :

1. Stéphane Da Costa : 5 points (3 buts + 2 assistances) en 4 matches
2. Julien Desrosiers : 5 points (3 buts + 2 assistances ) en 6 matches
3. Luc Tardif : 3 points (3 assistances) en 6 matches

Meilleurs buteurs :

1. Stéphane Da Costa : 3 points (en 4 matches)
2. Julien Desrosiers : 3 points
3. Kevin Hecquefeuille : 2 points

Meilleurs assistants :

1. Luc Tardif : 3 points
2. Stéphane Da Costa : 2 points (en 4 matches)
3. Julien Desrosiers : 2 points

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Le Danemark pour terminer...

Ce soir, à 19 h 30, l'équipe de France rencontre le Danemark à Vojens, lors de son ultime match de préparation pour les Mondiaux de Kosice qui débutent vendredi. A voir sur Sport + dès 19 h 55.

Aussi attractive soit-elle, l'affiche France-Canada à Paris, dimanche dernier, sous une chaleur de plomb, n'a rien montré de la réelle progression réalisée par les Bleus en 5 matches de préparation.

Le plus intéressant reste à venir ce soir, à Vojens, où séjournent les Bleus depuis hier. Les Tricolores affrontent en effet le Danemark, 13e nation mondiale, deux places au-dessus de la France qui se situe au 15e rang de l'élite.

En effet, ce petit pays de hockey est, en Scandinavie, celui qui a le plus progressé en termes de formation ces dix dernières années, grâce à une étroite collaboration avec ses voisins suédois et finlandais.

Résultat de cette politique recentrée sur la formation des jeunes : six joueurs danois évoluent en NHL, contre un Français, Stéphane Da Costa (en photo).

Ce soir, Dave Henderson et Pierre Pousse pourront réellement ajuster les derniers réglages du groupe France face à une équipe de niveau similaire avant leur départ pour Kosice.

Reste à savoir qui tiendra la cage. Il serait judicieux d'y placer Fabrice Lhenry, d'une part parce que le gardien rouennais a croisé la majorité des Danois lors de ses quatre saisons passées à Esjberg et d'autre part, parce qu'il serait bon aussi qu'il soit aussi prêt que Cristobal Huet pour les Mondiaux.

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France-Canada : match très... amical

La France s'est inclinée face au Canada à Paris (2-3), lors de son avant-dernier match de préparation pour les Mondiaux de Slovaquie qui commencent vendredi. Les Bleus jouent mardi contre le Danemark.

Succès assuré pour la fédération française de hockey sur glace qui a su créer, une fois encore, l'événement dans la capitale, autour du hockey sur glace. C'est quasiment dans un Bercy comble, rempli de 12 337 spectateurs venus de la France entière, que les Tricolores ont affronté l'équipe du Canada.

Dans les buts, un Cristobal Huet magistral qui a sauvé les Bleus de bien des dangers et qui a non seulement été élu meilleur joueur côté français, mais également homme du match.

Du côté de la Feuille d'érable, le défenseur Burns a été sacré meilleur joueur de son équipe.

Côté match, on retiendra :

• les fantastiques arrêts de Cristobal Huet, impeccablement bien placé et d'une anticipation parfaite
• les deux beaux buts de Kevin Hecquefeuille (sous la transversale) et de Stéphane Da Costa (entre les jambes) face au gardien Dubnik
  
• les deux contre un réussis de Nash, Spezza et Stewart
  
• l'occasion ratée des Canadiens à 5 contre 3 pendant près d'1'30 lors de pénalités sur Laurent Meunier et Laurent Gras
  
• le terrible pressing offensif de l'équipe au maillot rouge enfermant les Bleus dans leur zone, derrière la bleue
• les belles boîtes du spécialiste et recordman en la matière, à savoir le barbu Cal Clutterbuck
• une vitesse de patinage largement supérieure de la part des Canadiens qui, lors des "un contre un" séchaient littéralement sur place les Français
• la grande discipline canadienne (4 minutes de pénalités / 14 pour les Bleus)
  

(feuille de match ici)

Mais si les Français ont dépensé beaucoup d'énergie face à leur public, on ne peut pas en dire autant du Canada. Le champion olympique en titre s'est offert un amuse-gueule cet après-midi, à Bercy, et a trouvé là l'occasion de se roder et de se mettre en jambes tranquillement avant d'attaquer les choses sérieuses à Kosice.

Dans une semaine, jour pour jour, les deux équipes se retrouveront sur la glace slovaque. Le Canada jouera certainement moins en dilettante qu'aujourd'hui. Ce sera une autre paire de manches pour les Tricolores...

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France-Canada à Paris

Dimanche, l'équipe de France rencontrera en match de préparation le Canada dans l'enceinte du palais omnisports de Bercy. Voici la composition des deux équipes présentes. La liste des joueurs français sera également celle des championnats du monde qui débuteront vendredi prochain, à Kosice, en Slovaquie.

Groupe France :
- Gardiens de buts : Cristobal Huet (Fribourg, SUI / Chicago, USA), Fabrice Lhenry (Rouen), Ronan Quemener (Gap).

- Défenseurs : Johan Auvitu (Jyväskylä, FIN), Vincent Bachet (Amiens), Nicolas Besch (Mikkeli, FIN), Kevin Hecquefeuille (Amiens), Jonathan Janil (Rouen)(en photo), Maxime Moisand (Grenoble), Thomas Roussel (Amiens) et Teddy Trabichet (Amiens).

- Attaquants : Nicolas Arrossamena (Grenoble), Pierre-Edouard Bellemare (Skellefteå, SUE), Stéphane Da Costa (Ottawa Senators, NHL), Teddy Da Costa (Rouen), Julien Desrosiers (Rouen), Damien Fleury (Vasteras, SUE), Laurent Gras (Chamonix), Brian Henderson (Angers), Loïc Lampérier (Briançon), Laurent Meunier (Straubing, ALL), Damien Raux (Briançon), Jérémie Romand (Caen), Luc Tardif Jr (Rouen) et Sacha Treille (Prague, RTC).

L'équipe de France est privé des défenseurs Baptiste Amar (Grenoble), Antonin Manavian (Angers) et Johan Morant (Berne) ainsi que de l'attaquant Yorick Treille (Prague). Agé de 25 ans, Johan Morant devait disputer son premier championnat du monde avec les Bleus.

Conséquence de ces absences, le défenseur rouennais Jonathan Janil (en photo) rejoint pour la première fois l'équipe nationale senior avec laquelle il participera pour la première fois aux Mondiaux.

Groupe Canada :

- Gardiens de but : Devan Dubnyk (Edmonton Oilers, NHL) et James Reimer (Toronto Maple Leafs , NHL).

- Défenseurs : Brent Burns (Minnesota Wild, NHL), Marc Methot (Columbus Blue Jackets, NHL), Dion Phaneuf (Toronto Maple Leafs, NHL), Alex Pietrangelo (St. Louis Blues, NHL), Mario Scalzo (Mannheim, ALL) et Luke Schenn (Toronto Maple Leafs, NHL).

- Attaquants : Matt Duchene (Colorado Avalanche, NHL), Cal Clutterbuck (Minnesota Wild, NHL), Jordan Eberle (Edmonton Oilers, NHL), Evander Kane (Atlanta Thrashers, NHL), Andrew Ladd (Atlanta Thrashers, NHL), Rick Nash (Columbus Blue Jackets, NHL), Jeff Skinner (Carolina Hurricanes, NHL), Jason Spezza (Ottawa Senators, NHL), Chris Stewart (St. Louis Blues, NHL), John Tavares (New York Islanders, NHL), Antoine Vermette (Columbus Blue Jackets , NHL) et Travis Zajac (New Jersey Devils, NHL).

Le match France-Canada sera diffusé en direct à 15 h sur l'antenne de Sport +. Il sera aussi possible de suivre l'évolution de la rencontre sur le site : http://lerapacelive.e-monsite.com. L'équipe du Rapace Live a également mis en place une alerte SMS gratuite à chaque but avec un petit résumé à chaque fin de tiers.

Mardi, l'équipe de France affrontera le Danemark dans un ultime match de préparation avant de s'envoler pour Kosice où elle commencera vendredi son championnat du monde face à la Suisse.

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Le point sur les transferts... Part. II

Alors que l'équipe de France entamera ses Mondiaux dans moins de 15 jours, GlaceNews vous propose de faire un premier point sur les transferts des clubs Magnus.

• GRENOBLE :

IN : Jean-François Dufour, Rémi Colotti, Joris Bedin, Nicolas Arrossamena, Elie Raibon, Jason Crossman, Julien Baylacq, Loup Benoit, Vincent Llorca, le gardien Sébastien Raibon rempilent et rejoignent Baptiste Amar, Mitja Sivic, Alexandre Gaudreau-Rouleau, Graham Avenel, Christophe Tartari et Matthieu Le Blond toujours sous contrat.

OUT : Eddy Ferhi (reconversion professionnelle à Anglet), Raphaël Papa (Morzine), Maxime Moisand, Viktor Wallin et Aymeric Gillet quittent le club.

Le + : Ronan Quemener (Gap) remplace Eddy Ferhi. le défenseur Kevin Dusseau (Briançon) a signé pour deux ans. Arrive aussi le défenseur canadien Sylvain Dufresne (Pontebba - Italie)

• MORZINE-AVORIAZ :

IN : --------------------------------------

OUT : le gardien finlandais Tuomas Lothander

Le + : l'Américain Scott Matzka de 33 ans, attaquant de Cardiff, l'attaquant canadien de 24 ans Shane Lust, l'Ecossais Colin Shields de 31 ans, attaquant de Belfast, l'attaquant finlandais de 21 ans Tomi-Pekka Tuomisto, le gardien Henri-Corentin Buysse (Mont-Blanc), les attaquants Raphaël Papa (Grenoble) et Josselin Besson (Mont-Blanc).

• ROUEN :
  

IN : resignent le défenseur Juha Alen et les attaquants Marc-André Thinel et François-Pierre Guénette. Carl Mallette est en CDI et continue l'aventure.

OUT : l'attaquant Jonathan Zwikel (arrêt), le défenseur Daniel Babka (arrêt), les défenseurs Jens Olsson (Munich - Allemagne) et David Holmqvist (études Suède)

Le + : -----------------------------------------

• STRASBOURG :

IN : les meilleures gâchettes David Cayer (en photo) et Jan Cibula rempilent, tout comme Michal Cesnek et David Striz.

OUT : -------------------------------------------

Le + : ------------------------------------------

• VILLARD DE LANS : ---------------

Les transferts annoncés sont ceux validés sur les sites des clubs cités.

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Le point sur les transferts... Part. I

Alors que l'équipe de France entamera ses Mondiaux dans moins de 15 jours, GlaceNews vous propose de faire un premier point sur les transferts des clubs Magnus.

• AMIENS :

IN : Kevin Bergin, Billy Thompson et Martin Tomasek rempilent.

OUT : Miroslav Pazak, Pavel Kowalczyk, Yannick Offret, Julian Marcos et Maxim Belov quittent le club.

Le + : Jaroslaw Rzeszutko, attaquant international polonais de 24 ans, arrive. Le jeune attaquant international slovène Luka Basic, âgé de 21 ans, est également annoncé en Picardie.

• ANGERS :

IN : Eric Fortier, Jonathan Bellemare et Thiery Poudrier remplient et rejoignent ceux encore sous contrat que sont Peter Aubry, Daniel Carlsson, Lucas Normandon, Tomas Baluch, Julien Albert et Brian Henderson.

OUT : Martin Lacroix, Pierre-Luc Laprise, Michaël Irani et Matthieu Frecon quittent le club.

Le + : l'Américain Jay Varady, âge de 33 ans, endosse le costume de coach des Ducs.

• BRIANÇON :
  

IN : Viktor Szelig, Michaël Perez, Marc-André Bernier, Peter Bourgaut, Aurélien Bertrand, Edo Terglav et Luciano Basile rempilent.

OUT : Kevin Dusseau part à Grenoble

Le + : Marks Selan revient. Robin Gaborit, junior international français très prometteur, arrive du Canada. Cédric Didio Balsamo (U18) débarque de Gap.

• CAEN :

IN : Charles Geslain, Kevin Da Costa, Udo Marie, Pierre Bennett, Clément Fouquerel et Pierre Pousse rempilent.

OUT : Arnaud Goetz quitte le club.

Le + : le défenseur slovaque de 34 ans, Dusan Brincko, arrive de Mont-Blanc.

• CHAMONIX :

IN : Stéphane Gros reprend le poste d'entraîneur et coordonnera également les entraîneurs et les éducateurs du hockey mineur chamoniard.

• DIJON : ------------------
• EPINAL : ---------------

• GAP :

IN : Jiri Jelen, Matus Luciak, Milan Tekel (en photo), André Mathieu, Jean-Charles Charette, Jérémy Paradis, Justin Vienneau, Mikko Palotie, Jiri Rambousek et Jakub Suchanek rempilent.

OUT : Ronan Quemener rejoint Grenoble. Julien Correia, Sean Roche, Jesse Uronen, Ryan Jorde quittent le club.

Les transferts annoncés sont ceux validés sur les sites des clubs cités.

Demain, les transferts des 5 autres clubs Magnus : Grenoble, Morzine-Avoriaz, Rouen, Strasbourg et Villard-de-Lans.

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La France cale face à la Slovénie

Si l'entrée en matière hier soir à Lyon a été difficile, la suite l'a été plus encore ce soir à Valence. Les Bleus se sont inclinés face à la Slovénie (0-2). Prochain match de préparation des Tricolores et pas des moindres : le Canada, et à Paris-Bercy !

Premier tiers :

Jaka Ankerst ouvre le score pour la Slovénie dans la 16e minute : 0-1

Deuxième tiers :

La France écope de trois pénalités, la Slovénie d'une seule. Les Bleus tiennent bon en infériorité numérique, appuyés, comme hier, par Cristobal Huet dans la cage.

Troisième tiers :

Les Bleus ne profitent absolument pas des pénalités qui tombent sur leurs adversaires, comme dan le premier tiers, d'ailleurs. Aucune supériorité numérique ne parvient à être concrétisée.

En revanche, la France commet l'erreur d'être en surnombre et encaisse un 2e but en 4 contre 5 par Rodman à la 56e minute : 0-2.

Score final à l'avantage de la Slovénie qui a pris ce soir sa revanche sur la France, à l'issue d'un match extrêmement fermé, très défensif, avec très peu de fautes commises de part et d'autre.

Meilleurs pointeurs des deux matches :

• Stéphane Da Costa : 3 points (1 but, 2 assistances)
• Julien Desrosiers : 2 points (1 assistance, 1 but)
• Laurent Meunier : 2 points (1 but, 1 assistance)

Rendez-vous dimanche à Paris, à 15 h, pour France-Canada.

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La France peine face à la Slovénie

Difficile entrée en matière des Bleus, mais réussie à Lyon, pour le premier des deux matches qu'ils disputent ce week-end face à la Slovénie (5-4 a.p). Rendez-vous demain pour la rencontre entre les deux protagonistes, à Valence.

Premier tiers :

Stéphane Da Costa ouvre le score à la 8e minute (ass. Desrosiers) suivi 13 secondes plus tard de son frère Teddy (ass. Tardif, Gras) : 2-0
Le 1er tiers se termine sur le score de 2-1.

Deuxième tiers :

Damien Fleury, qui signe là son grand retour en équipe de France, relance le match en supériorité numérique (3-1) en fin de période, mais les Slovènes s'accrochent et reviennent à 3-2.

Troisième tiers :

Les Bleus se retrouvent ballotés par leurs adversaires qui marquent deux buts en 10 minutes et prennent l'avantage à la 52e minute (3-4). Le capitaine Laurent Meunier (ass. Auvitu, Da Costa S.) remet tout le monde à égalité à 4 contre 3, 3 minutes avant le buzzer final.

Prolongation

La France n'aime pas laisser traîner les affaires courantes et Julien Desrosiers se charge de fermer les bancs avec l'aide de Stéphane da Costa et de Laurent Meunier, 3 minutes après le début de la prolongation. La messe est dite : 5-4 pour la France.

Meilleurs pointeurs du match :

• Stéphane Da Costa : 3 points (1 but, 2 assistances)
• Julien Desrosiers : 2 points (1 assistance, 1 but)
• Laurent Meunier : 2 points (1 but, 1 assistance)

Rendez-vous demain à Valence, à 20 h, pour le match "retour".

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Rane Carnegie s'explique... Part.II

Pour GlaceNews, Rane Carnegie a accepté de s'exprimer sur son départ précipité de Gap. C'est la première fois que l'attaquant canadien se confie à ce sujet depuis son retour au Canada.

Ce soir, deuxième partie de l'interview dans laquelle le meilleur buteur des Rapaces livre sa version des faits.

Guillemette Flamein : samedi 5 mars, à trois jours du début des play-offs, le club annonce votre départ sans donner aucune explication. Pourquoi ?

Rane Carnegie : les dirigeants pensaient que c'était la meilleure chose à faire.

G. F. : suite à votre départ, le bruit a couru que vous êtes parti à cause d'une relation intime eue avec une femme liée à l'un de vos coéquipiers. Pour quelles raisons avez-vous quitté le club aussi rapidement ?

R. C. : je voulais rester et essayer de régler le problème. Les dirigeants du club ont jugé qu'il valait mieux pour moi que je quitte le club sur le champ. Dans un premier temps, j'ai souhaité rester. Pour commencer, je voudrais déclarer que je n'aurais jamais dû être impliqué dans cette histoire et je suis vraiment désolé d'y avoir pris part.

L'amie de ce joueur m'avait assuré qu'elle et mon coéquipier n'étaient qu'amis et qu'ils se sépareraient dès la fin de la saison. Et ce, parce que mon coéquipier ne voulait pas que les gens sachent que leur relation s'était terminée durant la saison. Ce qu'il y a eu entre elle et moi n'était pas une liaison, il n'y a pas eu de relations sexuelles entre nous ! Cette femme est venue vers moi à plusieurs reprises et dans un moment de faiblesse, je lui ai autorisé certaines libertés.

Cela étant dit, je suis déçu de la façon dont le club a géré cette situation. Je n'ai pas eu la possibilité de parler avec mes coéquipiers pour leur apporter ma version des faits. A ma connaissance, il n'y a pas eu de vote de l'équipe, mais juste la décision de me renvoyer chez moi et ce, après tout ce que j'ai fait pour aider l'équipe à accomplir ce que nous avons fait. La gestion de ce problème est une vraie frustration pour moi.

G. F. : que voudriez-vous dire aux supporters de Gap qui vous appréciaient et ont été très déçus par votre départ soudain ?

R. C. : à l'attention des supporters de Gap : "Je vous aime tous. J'ai passé d'excellents moments à Gap et s'ils l'ont été, c'était grâce à votre soutien. Je suis sincèrement désolé de m'être conduit de cette façon et j'espère un jour que vous pourrez me pardonner. Je vous souhaite à tous le meilleur pour l'avenir. Sincèrement."

G. F. : suite à cette affaire avec le club de Gap, comment envisagez-vous votre carrière ? Aimeriez-vous jouer à nouveau en France ?

R. C. : je rejouerais volontiers en France et même à Gap, si l'on m'en donnait la possibilité ! J'ai commis une erreur. Les gens font régulièrement des erreurs, mais on leur donne également une seconde chance ! J'espère que quelqu'un m'offrira cette seconde chance après avoir regardé l'ensemble de ma saison et avoir pris en compte tout ce que j'ai pu accomplir, sans s'arrêter uniquement à cette affaire ! Je ne sais pas encore où je jouerai la saison prochaine, mais où que ce soit, je serai prêt et impatient d'aide rmon équipe à atteindre ses objectifs.

G. F. : que pensez-vous de la saison qui vient de se terminer ? Quel club vous a le plus impressionné ?

R. C. : je pense que la saison a été assez équilibrée et que la ligue était étonnante ! N'importe quelle équipe pouvait battre l'autre à chaque rencontre. L'équipe qui m'a le plus impressionné cette saison après Gap était Briançon. Après tout ce qu'il s'est passé l'été dernier, ne pas savoir si elle allait être en Magnus pour finalement terminer à la 4e place est une histoire exceptionnelle !

G. F. : à votre avis, quelles améliorations doit apporter la fédération au championnat actuel ?

R. C. : elle doit poursuivre sa politique de développement envers les jeunes et s'engager à fond dans le jeu du hockey que ce soit au niveau du régime imposé ou de la préparation physique. S'investir à fond pour aller toujours mieux !

G. F. : de votre point de vue de joueur canadien, que doit améliorer le hockey français pour faire partie des plus grandes nations de hockey sur glace ?
R. C. : il faut être plus physique et plus confiant. Le talent est là. Il faut juste qu'ils comprennent qu'ils peuvent jouer et rivaliser avec n'importe qui !
Je terminerai en vous remerciant sincèrement de m'avoir permis de m'exprimer.

Un grand merci à Anne-Sophie et Benoît Thouary pour la traduction
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Rane Carnegie s'explique... Part. I

Pour GlaceNews, Rane Carnegie a accepté de s'exprimer sur son départ précipité de Gap. C'est la première fois que l'attaquant canadien se confie à ce sujet depuis son retour au Canada.

Le meilleur buteur des Rapaces livre également sa vision du hockey français et revient sur la saison du club. Cette longue interview accordée par le joueur canadien sera déclinée en deux volets. Première partie aujourd'hui.

Guillemette Flamein : pourquoi avoir choisi la France pour votre première expérience européenne ?

Rane Carnegie : j'ai décidé de venir en France pour ma première expérience européenne parce que je comprends la langue et parce que l'équipe pour laquelle je jouais n'était pas loin de Paris (NDLR : Neuilly-sur-Marne), ce qui en faisait une opportunité intéressante.

G. F. : qu'avez-vous retenu de votre passage à Neuilly-sur-marne, puis en Suède et en Finlande ?

R. C. : j'ai apprécié le temps passé à Neuilly, même si nous n'avons pas été à la hauteur. Ce fut une bonne expérience. Mon séjour en Suède ne fut pas très long, mais j'étais dans une très belle ville. En Finlande, j'ai vécu quelque chose d'extraordinaire. J'ai été très bien traité et j'ai eu la possibilité d eprendre part au championnat avec l'équipe de K-Laser et de contribuer à leur montée en ligue Mestis.

G. F. : en quoi le fait d'avoir un entraîneur canadien comme Patrick Turcotte a influencé votre décision de venir à Gap ?

R. C. : le fait que Patrick Turcotte soit Canadien n'a pas été l'une des raisons de ma venue à Gap ! Je voulais juste intégrer une équipe compétitive et vivre une bonne saison.

G. F. : vous avez été le meilleur buteur des Rapaces de la saison. Quels ont été vos points forts et qu'attendait Gap de vous ?

R. C. : je crois que Gap voulait que j'apporte mes qualités offensives à l'équipe, ce que j'ai fait ! J'ai juste essayé d'être le plus compétitif possible sur la glace et de concrétiser mes occasions. J'ai été suffisamment chanceux d'avoir eu quelques succès pendant la saison.

G. F. : comment expliquez-vous la magnifique saison des Rapaces et en quoi était-elle méritée ?

R. C. : notre équipe a travaillé dur. Nous avions un excellent gardien et une défense tout aussi bonne qui étaient, je le pense, les meilleurs de la ligue. De plus, nous avons également beaucoup travaillé l'attaque qui a tenté de concrétiser au mieux ses occasions et qui nous a permis de vaincre. Je pense réellement que nous méritons notre 3e place. Nous savions que nous pouvions l'atteindre et nous l'avons fait.

G. F. : quelle responsabilité avez-vous dans ce succès ?

R. C. : j'aimerais penser que mes efforts et mon charisme sur la glace nous ont permis d'atteindre toutes ces choses que nous avons accomplies, mais comme je le disais, nous étions un groupe de joueurs qui a travaillé extrêmement dur. Tout ce que nous avons fait, nous l'avons fait ensemble, en poussant tous dans la même direction.

Demain, 2e partie de l'interview de Rane Carnegie.

Un grand merci à Anne-Sophie et Benoît Thouary pour la traduction
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L'équipe de France en a plein la Botte...

Ce week-end, les Bleus ont disputé leurs premiers matches amicaux de préparation face à l'Italie dans le cadre des Mondiaux de Kosice (29 avril-15 mai). Résultats mitigés.

Samedi, l'équipe de France s'est présentée à Asiago pour affronter son homologue transalpine. Les Tricolores l'ont emporté après une séance de tirs aux buts 2 à 1. Le but égalisateur en 3e tiers est signé Julien Desrosiers assisté de Nicolas Arrossamena. Les tirs aux buts ont été inscrits par Kevin Hecquefeuille, Laurent Meunier et Julien Desrosiers qui arrache ainsi la victoire.

Aujourd'hui, les Bleus se sont rendus à Pergine pour une seconde rencontre face aux Transalpins. Les Bleus Azzuri ont pris leur revanche en assommant dès le 1er tiers les Français par trois buts à zéro. Nicolas Arrossamena à nouveau a sauvé l'honneur tricolore en inscrivant l'unique but dans l'ultime période. Résultat final : 4-1 en faveur de l'Italie.

Les Bleus continueront leur préparation face à la Slovénie, vendredi à Lyon et samedi à Valence. Le match de vendredi sera retransmis sur Sport + à partir de 22 h 15.

Meilleurs pointeurs face à l'Italie :

• Julien Desrosiers : 2 points (2 buts)
• Nicolas Arrossamena : 2 points (1 but et 1 assistance)

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Jonathan Zwikel : "Strasbourg donne une image très positive du sport"

Une semaine jour pour jour après la victoire de Rouen en finale de ligue Magnus, Jonathan Zwikel, ancien assistant et jeune attaquant retraité de 35 ans, dresse le bilan de la saison des Dragons. En toute liberté de ton.

Guillemette Flamein : peu de personnes attendait Strasbourg en finale contre Rouen. Comment expliquez-vous la présence de l'Etoile Noire à ce stade de la compétition ?

Jonathan Zwikel : la présence de Strasbourg est une bonne leçon pour le hockey français. Elle montre que rien n'est jamais fait à l'avance. Je peux vous assurer que jouer contre l'Etoile Noire n'a jamais été une partie de plaisir car cette équipe n'a jamais rien lâché et a tout donné jusqu'au bout. Strasbourg donne une image très positivie du sport. Cela prouve qu'on peut arriver à construire une équipe avec des valeurs, une stratégie tactique et un projet sportif.

G. F. : quelle a été la clé du succès de Rouen ?

J. Z. : je l'ai souvent dit dans le vestiaire : c'est nous qui décidons de l'issue de la saison. Soit nous tombons dans l'écueil d'un excès de confiance, soit nous nous concentrons match après match. L'aspect mental a été primordial. La clé était mentale. Il fallait rester solide tout au long de la saison.

G. F. : justement, à propose de mental, Thierry Chaix a déclaré récemment dans la presse que les Dragons n'avaient pas joué à fond la finale de la coupe Continentale. Que pense l'assistant du capitaine Mallette de ces déclarations ?

J. Z. : je ne peux pas lui donner tort. Nous avions à ce moment-là plusieurs objectifs importants à atteindre : la finale de coupe de France à Bercy, quatre matches importants à remporter si nous voulions terminer à la première place de la saison régulière, la finale de coupe d'Europe... C'est vrai que nous n'avons pas disputé cette finale européenne comme des morts de faim, comme nous aurions dû le faire. Thierry Chaix a eu des mots durs, mais vrais. Cela se serait passé complètement différemment si la finale avait été à Rouen car nous aurions été poussés par le fait de jouer chez nous avec notre public. Pour cette finale à Minsk, nous aurions dû être plus ambitieux dans notre état d'esprit.

G. F. : c'est votre 2e titre consécutif avec Rouen depuis votre retour en Normandie. Quelle comparaison pouvez-vous faire entre la formation de cette saison et celle de l'an dernier ?

J. Z. : l'équipe de cette saison était meilleure : plus de talents, plus complète, plus forte. Les problèmes de différentes équipes ont fait que le niveau du championnat s'est tassé. Les individus qui ont renforcé l'équipe l'ont bonifiée. Je pense à des joueurs comme Guénette, Alen, Olsson. Janil a su se mettre au niveau. Custosse en deux ans a accompli des progrès incroyables. Les jeunes se sont affirmés. Le fait que l'équipe ait été aussi complète a permis de gommer les hauts et les bas de chacun.

Sa force a résidé dans son caractère. Les joueurs se devaient à la fois de ne pas décevoir et de répondre aux attentes de tous. Nous avons joué toute la saison en entendant qu'on allait tout gagner ! En play-offs, nous n'avons rencontré que des équipes qui avaient déjà rempli leurs objectifs et qui n'avaient donc rien à perdre. L'équipe a été forte mentalement car elle n'a jamais craqué sous cette pression-là d'attentes qui est très forte quand tu joues à Rouen. Nous avons réussi à l'assumer et à... gagner.

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Grenoble vise le Top 4

Aujourd'hui, les Brûleurs de Loups tenaient conférence de presse. L'occasion de faire le point sur la saison écoulée, le recrutement et les objectifs du club isérois avec David Bertuzzi, membre du directoire.

Guillemette Flamein : vous avez remporté la coupe de la Ligue, essuyé de grosses blessures, quitté les play-offs rapidement... Quel bilan tirez-vous de la saison 2010/2011 ?

David Bertuzzi : le bilan sportif est composé de hauts et de bas. La saison a en effet été entrecoupée de blessures de joueurs cadres (NDLR : Amar, Sivic, Ferhi). Notre réussite résiden dans l'obtention de la coupe de la Ligue. On ressent aussi un peu de frustration car on sort prématurément des play-offs...

G. F. : vous avez annoncé la signature du défenseur québécois Sylvain Dufresne. Quels sont vos objectifs en termes de recrutement ?

D. B. : ce défenseur aura beaucoup d'expérience à transmettre. Nous avions la saison passée un effectif très jeune. Ces jeunes-là ont très bien progressé. C'était très important pour le groupe. Mais ce groupe était encadré par des cadres plus vieux. Ce fossé a créé une fracture en années d'âge et le lien a eu du mal à se faire. Le but pour cette saison est de gommer cet écart en rendant l'équipe plus homogène, ce qui lui permettra de trouver une réelle dynamique.

G. F. : quel profil d'équipe souhaite avoir Jean-François Dufour la saison prochaine ?

D. B. : Jean-François Dufour souhaite avoir un groupe de joueurs qui travaillent dans l'optique d'être professionnels, qui ont envie de progresser et de performer, et pour qui Grenoble sera un tremplin. Bien que Jean-François Dufour ait un réseau plutôt nord-américain, nous ne sommes pas fixés sur une nationalité type en attaque comme en défense.

G. F. : Grenoble change pour la 1re fois depuis 5 ans de gardien, Eddy Ferhi partant à Anglet dans le cadre d'une reconversion professionnelle. Où en êtes-vous aujourd'hui avec votre 2e gardien, le jeune Raibon ?

D. B. : Nicolas Tomasini, le manager, est en cours de négociation avec lui. Quant au gardien titulaire, nous sommes en pleine recherche et en contact avec des gardiens français et étrangers. D'ici à 15 jours, nous souhaitons avoir notre effectif bouclé afin de pouvoir commencer à préparer rapidement la prochaine saison. Pour le moment, les Brûleurs de Loups se composent de Baptiste Amar, Alexandre Rouleau, Mitja Sivic, Christophe Tartari, Graham Avenel, Matthieu le Blond, Julien Baylacq, Joris Bedin, Nicolas Arrosamena et Kevin Dusseau.

G. F. : après deux ans d'exclusion, vous disputerez à nouveau la coupe de France. Lors d'un dernier entretien, vous parliez de phase de reconstruction pour Grenoble. Dans quelle phase entrera le club en septembre 2011 ?

D. B. : en effet, on retrouve avec plaisir la coupe de France ! Nous avons également notre titre en coupe de la Ligue à défendre. Il est clair que nous ne sommes plus dans la phase de reconstruction. Jean-François Dufour et ses méthodes ont fait connaissance avec le hockey grenoblois. On rentre de plain-pied dans une nouvelle saison de conquête. Si tous les joueurs jouent à 100 %, nous aurons l'effectif pour faire partie des quatre premiers de la ligue Magnus.

©en photo Christophe Tartari par Fabien Baldino que je remercie vivement !

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Les états généraux du hockey tombent... à l'eau !

Il fallait bien que Glacenews célèbre le 1er avril avec un petit poisson de derrière les fagots ! Peut-être vous en êtes vous doutés, mais les états généraux du hockey sur glace n'ont évidemment jamais été lancés par la fédération.

Gilbert Delalgue et Edouard Colin se retrouvent donc au "chômage" et plongent à nouveau dans l'anonymat le plus total. Quant au Théâtre de la Criée à Marseille, il existe bel et bien et est un haut lieu culturel de la cité phocéenne, mais accueille d'autres affiches que celles de hockey sur glace...

Les 30 % d'entre vous qui avaient projeté de participer aux états généraux seront certainement déçus de cette nouvelle. Une idée cependant à garder au frais qui pourrait peut-être refaire surface un jour ou l'autre...

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L'heure des Trophées de ligue Magnus

Les Trophées Ligue Magnus 2010/2011 viennent d'être décernés.

• Trophée Charles Ramsey (meilleur compteur) : Carl Mallette (Rouen)
• Trophée Albert Hassler (joueur français) : Kevin Hecquefeuille (Amiens)
• Trophée Jean Ferrand (gardien) : Billy Thompson (Amiens) et Ronan Quemener (Gap)
• Trophée Jean-Pierre Graff (espoir) : Loïc Lampérier (Briançon)

• Trophée du meilleur entraîneur : Patrick Turcotte (Gap)
• Trophée du meilleur arbitre : Bruno Colleoni
• Trophée Marcel Claret (fair play) : Briançon

Que ressort-il de ce nouveau palmarès ?

• Depuis la saison 2004/2005, la place du meilleur compteur est occupée par un joueur canadien, Carl Mallette réalisant un doublé ces 7 dernières saisons à l'image de son coéquipier Marc-André Thinel.

• Le Trophée du meilleur joueur français est, comme durant ces 15 dernières années, attribué à un joueur de l'équipe de France, Kevin Hecquefeuille confirmant, cette saison, à Amiens, son statut de meilleur joueur Espoir. Il avait en effet reçu le Trophée Jean-Pierre Graff lors de la saison 2002/2003 où il évoulait à... Amiens !

• Autre confirmation, celle de Ronan Quemener. Sacré meilleur joueur Espoir avec le Trophée Jean-Pierre Graff, la saison passée avec Gap, le portier gapençais confirme son talent en recevant avec Billy Thompson la distinction de meilleur gardien de la ligue Magnus.

• L'air de la montagne semble faire du bien aux entraîneurs... Depuis la saison 2006/2007, les clubs des Alpes ont vu leurs entraîneurs chaque saison récompenser. Pour la 3e saison consécutive, les Hautes-Alpes se distinguent particulièrement puisque Luciano Basile (Briançon), sacré en 2008/2009 et 2009/20010, laisse sa place au Canadien Turcotte de Gap.
  

(Ont voté les 14 entraîneurs de ligue Magnus, les deux de l'équipe de France, Dave Henderson et Pierre Pousse)

© en photo, Billy Thompson (Amiens) par le 7e Dragon

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Match des Champions : Rouen-Grenoble

Suite aux commentaires éclairés d'internautes, je tiens à rectifier l'information publiée et de ma part erronée concernant le prochain Match des Champions.

En effet, dans mon raisonnement, j'ai omis un fait essentiel qui m'a conduit à publier l'affiche Rouen-Strasbourg et non Rouen-Grenoble.

L'année où les Brûleurs de Loups ont rencontré Briançon en septembre 2009, lors du Match des Champions, ils ont également remporté la coupe de la Ligue.

Le réglement fédéral stipule qu'un club ayant remporté le championnat de France et la coupe de France doit rencontrer par ordre de priorité le vainqueur de la coupe de la Ligue.

Par déduction, Rouen étant dans ce cas-là, et n'ayant pas conquis la coupe de la Ligue, sera bien opposé aux Brûleurs de Loups de Grenoble en septembre prochain.

Encore un très grand merci à Pierjé, à Stanislas et aux anonymes qui contribuent ainsi par leurs commentaires toujours pertinents à l'amélioration de GlaceNews.

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Un titre, des chiffres et des hommes...

Retour sur le 11e titre de Rouen, décroché en Alsace lors du 3e match de la finale opposant les Dragons à l'Etoile noire de Strasbourg. Anecdotes, souvenirs, chiffres, bref, tout ce qu'il restera de cette finale 2010/2011.

9 : nombre de matches joués par Rouen en play-offs pour son 11e titre. Depuis 2002, Rouen est le seul club français à avoir réussi à finir ses play-offs en 9 matches avec un titre à la clé : en 2006 face à Amiens (Angers en 1/4 et Dijon en 1/2) et en 2008 face à Briançon (Angers en 1/2 et Dijon en 1/4).

2 : c'est le nombre de titres de champion de France obtenus deux ans de suite par un joueur, mais dans deux catégories différentes. Jonathan janil a été sacré champion de France de D1 avec Caen en 2010, puis de ligue Magnus en 2011 avec Rouen. Quel grand écart !

2 : deux joueurs de Rouen arrêtent leur carrière professionnelle à l'issue de la finale : l'attaquant français Jonathan Zwikel et le défenseur slovaque Daniel Babka.

12 : Jonathan Zwikel devient le joueur français, formé dans l'Hexagone, le plus titré de l'histoire du hockey sur glace. Il possède désormais 7 titres de champion de France (4 avec Rouen, 2 avec Reims et 1 avec Amiens), 1 coupe de la Ligue avec Rouen, 1 coupe de France avec Rouen, 1 Ligue Atlantique avec Rouen, 1 championnat du monde groupe B, et un Match des Champions avec... Rouen ! Sur les quatre saisons disputées à Rouen, l'attaquant français a été sacré champion de France à quatre reprises...

Autres grands champions :

• Franck Pajonkowski avec 11 titres (7 fois champion de France - on ne compte pas le titre en tant que coach - 1 coupe de France, 1 coupe des Ligues européennes et 2 Ligues Atlantiques)

• Denis Perez avec 7 titres (champion de France)

• Jean-Philippe Lemoine avec 7 titres ( 6 fois champion de France et 1 Ligue Atlantique)

2 : Rouen et Brest sont les deux seuls clubs français à avoir remporté successivement leur titre : Rouen en 1992, 1993, 1994, 1995, en 2010 et en 2011 ; Brest en 1996 et 1997.

14 : c'est le nombre de points inscrits pendant les play-offs par les attaquants canadiens François-Pierre Guenette et Marc-André Thinel, meilleurs pointeurs de ces séries. Le 3e est leur compatriote et capitaine de Rouen Carl Mallette avec 13 points.

6 : c'est le nombre total de points inscrits en play-offs côté défense par le Suédois Calle Bergström. Il est talonné par son compatriote Jens Olsson et le Français Cédric Custosse, crédités de 5 points chacun.

2 : c'est aussi la 1re fois que Rouen jouera 2 coupes d'Europe successives sur ces 10 dernières années ainsi que 2 matches des Champions une saison après l'autre.

P. S. : un grand merci à Sébastien Merlet et à Marius Flamein ;-)
© en photo Jonathan Zwikel par le 7e Dragon
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Rouen champion de France !

Pour la première fois depuis 15 ans, un club a réussi à conserver son titre de champion de France deux ans de suite. Les Dragons ont battu Strasbourg lors du 3e match de la finale de ligue Magnus (4-2).

Finale de coupe d'Europe, coupe de France décrochée à Paris puis 11e sacre de champion de France, sans oublier le match des Champions... L'année fut plus que riche pour le champion de France en titre. Rouen a rempli sa mission en conservant pour la 2e saison consécutive la coupe Magnus en bord de Seine.

• Résumé du match :

Les Rouennais ont quand même dû bagarrer pour éteindre définitivement l'Etoile Noire, invaincue jusqu'alors en play-offs à l'Iceberg. Le match démarrait très fort par un but à la 16e seconde de Da Costa, déviant le tir de Bergström. Tarantino ripostait 4 minutes plus tard, saisissant le rebond lâché par Lhenry. Brunelle redonnait le break moins d'une minute plus tard en déviant la reprise de Guenette... (2-1).

Da Costa, encore lui, profitait ensuite d'une pénalité sur Striz pour donner un peu d'air aux Rouennais à la 30e minute (3-1). Mais le Finlandais à la barbe de lutin, Lehtisalo, s'emparait là encore d'un palet ricochant sous le nez de Lhenry pour le dévier à l'opposé en lucarne moins d'une minute plus tard (3-2). Desrosiers s'employait à la finition, déboulant à 3 contre 1 face à Hiadlovsky, ajustant la lucarne, à 7 minutes de la fin du 2e tiers (4-2).

Strasbourg ratait complètement une superbe occasion à 5 contre 3 dès le début de la dernière période, évoluant en double supériorité pendant 1'27. Mais il en fallait beaucoup plus à Rouen qui cadenassait ses bases arrières, empêchant l'Etoile Noire d'aveugler Lhenry. La sortie du portier slovaque dans la dernière minute du match ne modifiait pas le plan de vol des Dragons, venus clairement en Alsace boucler la finale en 3 matches, à l'image de leur quart et de leur demi-finale.

• L'avenir ?

Rouen et Strasbourg ont ce soir marqué de leur empreinte l'histoire de hockey français : Rouen en remportant la coupe Magnus pour la 2e saison consécutive depuis 15 ans, Strasbourg en accédant pour la 1re fois de son histoire en finale du championnat de France.

Grâce à ce 11e titre, les Dragons s'assurent ce soir d'une nouvelle qualification en coupe Continentale. Ils disputeront également en septembre le match des Champions face à Strasbourg, les Normands ayant remporté la coupe de France et donc, ne pouvant pas jouer contre eux-mêmes...

©en photo Fabrice Lhenry par le 7e Dragon
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Lancement des états généraux du hockey

Dans le cadre de la structuration du championnat Magnus en ligue professionnelle, la fédération lance les états généraux du hockey sur glace.

Si le sujet était dans les cartons de la fédération depuis quelques années, ça y est, il se concrétise enfin. Dans le cadre du projet de structuration de la ligue Magnus en ligue professionnelle, la fédération organise dès la rentrée les états généraux du hockey.

Tout au long de la saison, les responsables de ce dossier, mandatés par Luc Tardif, président et Gérald Guennelon, directeur technique national, se déplaceront dans la toute la France pour rencontrer présidents de clubs, joueurs et bien sûr, supporters.

"C'est là toute l'innovation de cette initiative, commente Gilbert Delalgue et Edouard Colin, porteurs du projet. Le but de ces états généraux est de puiser des idées dans le vivier du hockey français. C'est pour cette raison que nous irons sur le terrain rencontrer l'ensemble des acteurs du hockey, public y compris, afin de recueillir leurs idées, leurs suggestions, leurs critiques. Nous consignerons l'ensemble dans un Livre blanc qui sera ensuite présenté à la fédération en avril 2012."

Amiens, Rouen, Angers, Dijon, Epinal, Morzine et Grenoble accueilleront successivement ces états généraux. La dernière consultation aura lieu à Marseille, au Théâtre de la Criée. A l'image des grandes nations européennes telles la Suède ou la Russie, la France souhaite par la création de cette ligue engager le hockey français sur la voie de la professionnalisation.

Le Livre blanc fera l'objet d'une présentation au siège de la fédération en présence de la ministre des Sports, Chantal Jouanno et de René Fasel, président de la fédération internationale de hockey sur glace. Ce dernier pourra certainement y pêcher de bonnes idées...

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