A Caen la Magnus !

Samedi, les Drakkars de Caen ont décroché leur ticket de retour en ligue Magnus après avoir battu Brest sur le score de 3-2, en 2e match de finale des play-offs de division 1.

Favoris de la saison, les Albatros brestois ont été stoppés net dans leur envol samedi soir, à Caen. En face d'eux, de solides Normands qui, en deux coups de rames puissants, ont propulsé leur Drakkar en ligue Magnus. Un territoire qu'ils connaissent bien pour y avoir déjà évolué maintes fois, mais duquel ils ont été également rejeté à plusieurs reprises...

Cette saison, les leaders de la phase régulière de division 1 ont maintenu le cap et ont lutté contre le tonnerre de Brest jusqu'au bout. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons :

• d'abord, l'équilibre : important quand on dirige un tel équipage avec trois blocs de force égale.

• ensuite, le physique qui, à l'instar des plus gros paquebots de la flotte Magnus, a été repensé afin que les Drakkars naviguent pleine puissance jusqu'à l'arrivée au port, à savoir les deux voire trois joutes de finale.

• enfin, l'avantage du terrain. Rappelons que cette saison, les Drakkars ont coulé toutes les embarcations venues naviguer dans leurs eaux. Un bilan sans appel porte-bonheur avec 13 tentatives d'abordage sur les Drakkars soldées par 13 naufrages...
  

L'arrivée de Caen en ligue Magnus réjouira plus d'un club Elite, la capitale basse-normande étant située beaucoup moins loin que Brest, ce qui réduit considérablement le temps de déplacement.

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Droit au but !

Glacenews profite de la transition entre la fin de la saison de ligue Magnus et le début des Mondiaux de Cologne pour se balader sur la toile et voir un ce qui se passe dans d'autres championnats, comme en ligue nationale suisse A. Regardez, c'est magique !

Lors des matches de play-offs, on sait à quel point les joueurs, et pas forcément les meilleurs, sont capables de se surpasser et d'offrir à leur public des actions incroyables.

Celle-ci, postée mercredi sur le site de la Tribune de Genève, est un bijou de précision et de perfection. Elle est signée Thomas Deruns, l'un des attaquants-clés du Servette de Genève (50 points en 50 matchs disputés en saison régulière) qui l'a réalisée en match de play-offs face à Berne et à son gardien Marco Bührer.

Jusqu'à présent, seul le petit prodige canadien, l'attaquant Sydney Crosby des Penguins de Pittsburgh, l'avait réussi...

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Défenseurs décisifs de ligue Magnus : classement

Alors que le recrutement pour la prochaine saison de ligue Magnus bat son plein, Glacenews vous offre son dernier classement, celui des défenseurs les plus décisifs de la saison régulière, toutes équipes confondues et par club.

La saison passée, Glacenews avait commencé à répertorier les joueurs les plus efficaces à partir des play-offs puisque le blog avait été créé en janvier 2009. Cette année, je suis en mesure de vous fournir un classement portant sur les 26 journées du championnat français. Ce baromètre permet de prendre en compte non pas les performances des meilleurs buteurs ou assistants, mais la capacité des joueurs qui, sous la pression qui croît au fil de la saison, parviennent à faire la différence dans des situations cruciales.

Les buts inscrits et ainsi comptabilisés n'ont pas tous la même valeur, selon qu'ils sont marqués en première, deuxième, troisième période ou en prolongation. Un but qui rompt l'égalité au cours de la 3e période est beaucoup plus valorisant qu'un but inscrit en première période, puisqu'il lorsqu'il reste aux deux équipes un temps de jeu important. Le même raisonnement s'applique aux buts égalisateurs. Dans cette situation, le joueur doit parvenir à produire une attaque concluante sous la pression.

Ce classement a été établi en prenant en compte les buts et assistances qui ont fait la différence sur l'ensemble des matches du 1er tour à la finale :

• - le premier but de chaque équipe + assistance
• - le but égalisateur + assistance
• - le but qui donne l'avantage + assistance

En fonction des périodes, la valeur des buts a été calculée ainsi :

• - 1e période : 1 point par but et par assistance
• - 2e période : 3 points par but et par assistance
• - 3e période : 4 points par but et par assistance
• - prolongation : 6 points par but et par assistance

Top 14 des défenseurs décisifs de ligue Magnus 2009/2010

1. 42 points : Andreas Torgersson (Chamonix)
2. 37 points : Alexandre Gaudreau Rouleau (Grenoble)
3. 31 points : Santeri Immonen (Morzine-Avoriaz)
4. 24 points : Pavel Kowalczyk (Amiens)
5. 23 points : Daniel Babka (Rouen)
6. 22 points : Victor Wallin (Grenoble)
7. 22 points : Ales Cerny (Mont-Blanc)
8. 21 points : Magnus Eriksson (Rouen)
9. 21 points : François Groleau (Briançon)
10. 20 points : Stéphane Gervais (Briançon)
11. 20 points : Daniel Ström (Chamonix)
12. 20 points : Edgars Adamovics (Mont-Blanc)
13. 20 points : Maxime Mallette (Strasbourg)
14. 18 points : Lauri Lahesalu (Angers)
    

Top 14 des défenseurs les plus décisifs par club

1. 42 points : Andreas Torgersson (Chamonix)
2. 37 points : Alexandre Gaudreau Rouleau (Grenoble)
3. 31 points : Santeri Immonen (Morzine-Avoriaz)
4. 24 points : Pavel Kowalczyk (Amiens)
5. 23 points : Daniel Babka (Rouen)
6. 22 points : Ales Cerny (Mont-Blanc)
7. 21 points : François Groleau (Briançon)
8. 20 points : Maxime Mallette (Strasbourg)
9. 18 points : Lauri Lahesalu (Angers)
10. 16 points : Jakub Suchanek (Gap)
    
11. 15 points : Jan Hagelberg (Epinal)
12. 14 points : Aymeric Gillet (Dijon)
13. 14 points : Daniel Sedlak (Villard-de-Lans)
14. 13 points : Nicolas Pousset (Neuilly-sur-Marne)
    

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Attaquants décisifs de ligue Magnus : classement

Alors que le recrutement pour la prochaine saison de ligue Magnus bat son plein, Glacenews vous offre le classement des attaquants les plus décisifs de la saison régulière, toutes équipes confondues et par club. Demain paraîtra celui consacré aux défenseurs du championnat français.

La saison passée, Glacenews avait commencé à répertorier les joueurs les plus efficaces à partir des play-offs puisque le blog avait été créé en janvier 2009. Cette année, je suis en mesure de vous fournir un classement portant sur les 26 journées du championnat français. Ce baromètre permet de prendre en compte non pas les performances des meilleurs buteurs ou assistants, mais la capacité des joueurs qui, sous la pression qui croît au fil de la saison, parviennent à faire la différence dans des situations cruciales.

Les buts inscrits et ainsi comptabilisés n'ont pas tous la même valeur, selon qu'ils sont marqués en première, deuxième, troisième période ou en prolongation. Un but qui rompt l'égalité au cours de la 3e période est beaucoup plus valorisant qu'un but inscrit en première période, puisqu'il lorsqu'il reste aux deux équipes un temps de jeu important. Le même raisonnement s'applique aux buts égalisateurs. Dans cette situation, le joueur doit parvenir à produire une attaque concluante sous la pression.

Ce classement a été établi en prenant en compte les buts et assistances qui ont fait la différence sur l'ensemble des matches du 1er tour à la finale :

• - le premier but de chaque équipe + assistance
• - le but égalisateur + assistance
• - le but qui donne l'avantage + assistance

En fonction des périodes, la valeur des buts a été calculée ainsi :

• - 1e période : 1 point par but et par assistance
• - 2e période : 3 points par but et par assistance
• - 3e période : 4 points par but et par assistance
• - prolongation : 6 points par but et par assistance

Top 14 des attaquants décisifs de ligue Magnus 2009/2010

1. 59 points : Carl Mallette (Rouen)
2. 47 points : Miroslav Pazak (Amiens)
3. 47 points : Seth Leonard (Neuilly-sur-Marne)
4. 46 points : Erik Hjalmarsson (Morzine-Avoriaz)
5. 45 points : Julien Desrosiers (Rouen)
6. 45 points : Antti Koponen (Morzine-Avoriaz)
7. 43 points : Jonathan Bellemare (Angers)
8. 43 points : Jiri Rambousek (Gap)
9. 42 points : Anthony Mortas (Amiens)
10. 42 points : Eric Fortier (Angers)
11. 42 points : Richard Aimonetto (Chamonix)
12. 41 points : Ilpo Salmivirta (Rouen)
13. 40 points : Laurent Gras (Chamonix)
14. 39 points : Jean-François Dufour (Grenoble)
    

Top 14 des attaquants les plus décisifs par club

1. 59 points : Carl Mallette (Rouen)
2. 47 points : Miroslav Pazak (Amiens)
3. 47 points : Seth Leonard (Neuilly-sur-Marne)
4. 46 points : Erik Hjalmarsson (Morzine-Avoriaz)
5. 43 points : Jonathan Bellemare (Angers)
6. 43 points : Jiri Rambousek (Gap)
   
7. 42 points : Richard Aimonetto (Chamonix)
   
8. 39 points : Jean-François Dufour (Grenoble)
9. 38 points : Marc-André Bernier (Briançon)
10. 36 points : Erwan Pain (Dijon)
11. 36 points : Michal Petrak (Epinal)
    
12. 36 points : Nicolas Lafontaine (Villard-de-Lans)
13. 40 points : Sébastien Subit (Mont-Blanc)
14. 27 points : Miroslav Stolc (Strasbourg)
    

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Joueurs décisifs de ligue Magnus : classement

Alors que le recrutement pour la prochaine saison de ligue Magnus bat son plein, Glacenews vous offre le classement des joueurs les plus décisifs de la saison régulière, toutes équipes confondues. Demain paraîtra celui portant sur les attaquants de ligue Magnus et vendredi, celui consacré aux défenseurs du championnat français.

La saison passée, Glacenews avait commencé à répertorier les joueurs les plus efficaces à partir des play-offs puisque le blog avait été créé en janvier 2009. Cette année, je suis en mesure de vous fournir un classement portant sur les 26 journées du championnat français. Ce baromètre permet de prendre en compte non pas les performances des meilleurs buteurs ou assistants, mais la capacité des joueurs qui, sous la pression qui croît au fil de la saison, parviennent à faire la différence dans des situations cruciales.

Les buts inscrits et ainsi comptabilisés n'ont pas tous la même valeur, selon qu'ils sont marqués en première, deuxième, troisième période ou en prolongation. Un but qui rompt l'égalité au cours de la 3e période est beaucoup plus valorisant qu'un but inscrit en première période, puisqu'il lorsqu'il reste aux deux équipes un temps de jeu important. Le même raisonnement s'applique aux buts égalisateurs. Dans cette situation, le joueur doit parvenir à produire une attaque concluante sous la pression.

Ce classement a été établi en prenant en compte les buts et assistances qui ont fait la différence sur l'ensemble des matches du 1er tour à la finale :

• - le premier but de chaque équipe + assistance
• - le but égalisateur + assistance
• - le but qui donne l'avantage + assistance

En fonction des périodes, la valeur des buts a été calculée ainsi :

• - 1e période : 1 point par but et par assistance
• - 2e période : 3 points par but et par assistance
• - 3e période : 4 points par but et par assistance
• - prolongation : 6 points par but et par assistance

Top 14 des joueurs décisifs de ligue Magnus 2009/2010

1. 59 points : Carl Mallette (Rouen)
2. 47 points : Miroslav Pazak (Amiens)
3. 47 points : Seth Leonard (Neuilly-sur-Marne)
4. 46 points : Erik Hjalmarsson (Morzine-Avoriaz)
5. 45 points : Julien Desrosiers (Rouen)
6. 45 points : Antti Koponen (Morzine-Avoriaz)
7. 43 points : Jonathan Bellemare (Angers)
8. 43 points : Jiri Rambousek (Gap)
9. 42 points : Anthony Mortas (Amiens)
10. 42 points : Eric Fortier (Angers)
11. 42 points : Richard Aimonetto (Chamonix)
12. 42 points : Anders Torgersson (Chamonix) seul défenseur du classement
    
13. 41 points : Ilpo Salmivirta (Rouen)
14. 40 points : Laurent Gras (Chamonix)

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Les Bleus décollent demain matin

Etape imprévue à Rouen pour l'équipe de France qui devait décoller ce mardi après-midi pour Riga dans le cadre d'un stage de préparation face à la Lettonie. Elle partira finalement demain matin.

Alors que les Tricolores devaient partir cet après-midi pour Riga, ils ont dû se replier sur Rouen dans l'attente d'une décision de vol reportée pour cause de nuage de cendres dans le ciel.

La solution a été finalement réglée dans la soirée. En effet, l'équipe de France prendra un vol en début de matinée demain mardi. Ce voyage décalée d'une demi-journée lui permettra de disputer les deux matches prévus contre la Lettonie, demain soir, à 19 h 30, puis le lendemain jeudi, à 19 h 30 également.
Ces deux rencontres se déroulent dans le cadre du stage de préparation aux Mondiaux de Cologne qui débutent le 7 mai. Les Bleus reviendront ensuite à Grenoble pour y affronter le Danemark, le vendredi 30 avril. Ils se rendront ensuite à Amiens pour rencontrer l'équipe des Etats-Unis, le mardi 4 mai.

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Les Bleus cloués au sol

Etape imprévue à Rouen pour l'équipe de France qui devait décoller ce mardi après-midi pour Riga dans le cadre d'un stage de préparation face à la Lettonie.

Le nuage de cendres émanant du volcan du sud-est de l'Islande fait encore parler de lui. Les Bleus sont en effet plongés dans l'incertitude quant à leur participation au stage de préparation qui doit avoir lieu demain à Riga.

Aujourd'hui, l'équipe dirigée par Dave Henderson et Pierre Pousse est arrivée à Rouen dans l'attente de leur départ pour Riga.

Les Tricolores doivent en effet disputer demain, mercredi, et jeudi, à 19 h 30, deux matches contre la formation nationale lettone. Bien qu'elle l'ait déjà fait par le passé, l'équipe de France n' a plus le temps matériel de se rendre à destination en bus.

En cas d'annulation de ce stage, il restera aux Bleus deux rencontres amicales à jouer, la première face au Danemark, à Grenoble, le vendredi 30 avril, la seconde face aux Etats-Unis, le mardi 4 mai, à Amiens. A condition que tous ces espoirs ne soient réduits en cendres...

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Red Wings de Detroit : le hockey ou... la pieuvre !

Alors que la saison française en ligue Magnus vient de s'achever, commencent les play-offs de NHL et ses traditions étonnantes à l'image du lancer de pieuvre à Detroit.

Imaginez un peu le lancer de Grands Ducs, de Loups ou encore de Dauphins sur la glace... Cela peut faire désordre, mais pas plus finalement que celui d'une pieuvre à Detroit, dans l'antre des Red Wings.

Depuis 68 ans, chaque année, se déroule le même rituel. Lors du premier match des play-offs à domicile de Detroit, une pauvre pieuvre glisse piteusement sur le glaçon américain. En 1952, pour avoir le privilège de porter à bout de bras la célèbre coupe Stanley, il fallait en effet décrocher huit victoires dans la course aux séries.

Dotés d'un solide sens de l'humour et d'une imagination particulière, les frères Pete et Jerry Cusinamo, poissonniers de leur état, décidèrent d'accompagner ce chiffre 8 par un animal, à savoir la pieuvre et ses huit tentacules. Un geste totalement farfelu pour l'époque - 1952 - qui porta chance à leur équipe, vainqueur des Toronto Mapple Leafs, puis des Canadiens de Montréal en finale.

Depuis, la tradition perdure avec quelques variantes. En effet, il y a 15 ans, 36 céphalopodes furent balancés en même temps sur la glace des Red Wings. En 1996, une pieuvre pesant la bagatelle de 23 kilogrammes a subi le même sort...

(Hier soir dimanche, la chance était du côté des Coyotes de Phoenix, vainqueurs de leur match contre Detroit (4-2). Ils mènent la série à 2 victoires contre 1. Prochain match demain, à Detroit).

En NHL, seule la légende de la pieuvre a toujours cours. Brigitte Bardot, si tu nous écoutes... ;-))

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Eric Doucet : "Aujourd'hui, je me sens libéré"

Il fut, ces dix dernières années, l'un des attaquants étrangers les plus emblématiques du championnat français. Le Québécois Eric Doucet clôt sa carrière au sein des Dragons de Rouen sur un 4e titre avec son club fétiche. Pour Glacenews, il revient sur la saison et sa carrière. Court extrait d'un entretien à paraître dans son intégralité dans Hockey Magazine de mai.

Guillemette Flamein : comment vous sentez-vous aujourd'hui ?

Eric Doucet : je me sens libéré. Mais pas rassasié car j'ai encore d'autres challenges devant moi. Ces derniers mois ont été difficiles mentalement et donc, m'ont également marqué mentalement. J'étais très, très fatigué. Mais même quand j'étais jeune, je finissais toujours la saison avec moins d'énergie.

G. F. : comment avez-vous vécu cette incroyable série de finale ?

E. D. : on était mal barré après les 2 premiers matches, mais sincèrement, on savait qu'on avait la meilleure équipe. En allant chercher le 3e match, on savait qu'on pouvait retrouver notre tempo. On a mis la pression sur Angers en leur gâchant la fête de remporter la coupe à la maison. J'étais assez surpris de leur jeu dans le 5e match. Je m'attendais à une certaine fatigue de leur part. Un grand coup de chapeau aux Ducs !

Je l'ai vécu drôlement car ma famille est partie au Canada 2 jours avant le 5e match. Je me suis très reposé, mais j'ai aussi beaucoup gambergé... Mardi, j'étais tendu et ça commençait à devenir pesant pour tout le monde. Je ne voulais vraiment pas jouer au héros et je suis resté dans ce que je pouvais faire. Quand j'ai vu le palet sortir de la zone et Marc-André (Thinel) partir avec, je me suis dit que c'est cette image-là qui me resterait ! J'étais content pour l'équipe que tout soit terminé. On est passé par toutes les émotions cette saison et encore plus depuis la blessure de Julien (Desrosiers) contre Grenoble.

G. F. : quel bilan tirez-vous de votre dernière saison ?

E. D. : après l'annonce de ma retraite, j'ai profité de chaque match à fond. Je suis heureux d'avoir pu gagner ici avec certains coéquipiers qui sont devenus des amis. Je me souviens d'avoir remporté la dernière fois le titre à Rouen contre Amiens. Le côté négatif de la saison, c'est la coupe de France contre Briançon. C'est une grosse, grosse, grosse déception. Mais on a eu 2 trophées sur 3, on ne pouvait pas demander mieux ! Il a fallu s'habituer aussi aux nouveaux entraîneurs et réciproquement, ce qui n'est pas facile car il y a dans ce groupe de très fortes personnalités.

G. F. : justement, comment avez-vous vécu le départ d'Alain Vogin ?

E. D. : Alain est quelqu'un qui compte énormément pour moi. Il a apporté uax jeunes quelque chose d'incroyable et on en voit les résultats aujourd'hui, dans les play-offs. Il a apporté au club une organisation incroyable. J'ai énormément appris en le voyant coacher. Je suis convaincu qu'on le reverra bientôt dans le hockey français. Ce que j'apprécie chez lui, c'est qu'il se bat. C'est un acharné pour qui le travail se doit d'être bien fait.

G. F. : vous êtes arrivé en France à l'âge de 22 ans, à Villard-de-Lans, en Division 1. Quel regard portez-vous sur votre carrière ?

E. D. : je ne pensais pas faire une telle carrière car j'étais très bien en D1. J'allais voir jouer Grenoble, mais c'était un objectif tellement lointain... Mon arrivée à Angers a déclenché beaucoup de choses. Les entraîneurs que j'ai eu à Villard et à Angers ne m'ont posé aucune limite, n'ont pas essayé de me changer et m'ont fait une confiance totale. Ils m'ont permis de pouvoir créer des revirements dans les matches et d'en profiter. Et à Rouen, Guy Fournier a été dans la même lignée. J'étais loin d'avoir une carrière toute tracée. J'ai vraiment été la chercher. J'ai fait le maximum avec ce que j'avais, j'ai pressé le citron même au détriment de ma santé. Je l'ai payé cher, mais ça valait le coup...

G. F. : et si c'était à refaire ?

E. D. : je complèterais mes 3-4 années à l'Université. C'est mon seul regret. Si le même cas de figure se présente pour mes enfants, je les pousserai pour qu'ils aillent le plus loin possible. J'ai eu des occasions d'aller jouer en Suisse B ou en Allemagne, mais je n'ai pas poussé les choses plus loin. Je suis très serein avec mon choix. J'ai une très forte appartenance à ce maillot-là...

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Finale Rouen - Angers : Part. V : Rouen champion !

Ce soir, dernier round entre Rouen et Angers, dos au mur avec chacun deux victoires. Rouen décroche son 10e titre, 20 ans après le premier de son histoire devant son public, à l'île Lacroix (4-2).

C'est dans une patinoire chauffée à blanc que s'est déroulée la dernière confrontation de la finale de ligue Magnus. Une finale historique puisque c'est la première à se disputer en cinq matches depuis la création de la coupe. Historique aussi pour Angers qui allait peut-être remporter ce soir son premier sacre en championnat. Mais Rouen n'a pas laissé passer sa chance une 3e fois et a finalement gagné de haute lutte ce 10 e titre, lui ouvrant les portes une fois encore de la coupe Continentale.

Si les 5 premières minutes étaient à l'avantage des Normands, la suite du premier tiers se déroulait dans la zone offensive rouennaise. Il fallait toute la lucidité du portier des Dragons pour éviter aux Ducs d'ouvrir le score, alors que Rouen défendait mollement des positions arrières de plus en plus fragiles. Peu de pénalités sifflées de part et d'autre - une par équipe en cette première période - et le score reste vierge au bout des 20 premières minutes.

Deuxième période et un jeu qui s'accélère. Plus précis, plus technique. Les Rouennais s'offrent de belles occasions, mais butent sur un très grand Aubry ou sur les... poteaux ! Côté rouennais, on cherche à provoquer la faute chez l'adversaire, les joueurs tombent comme des feuilles mortes. Sans succès auprès du corps arbitral, toujours aussi clément... Le 2e power play rouennais reste lettre morte et il faut attendre la 32e minute pour que Mallette débloque le match (32'12 1-0). Les deux protagonistes s'enflamment à tel point que Baluch so'ffre l'égalisation une minute plus tard sur un tir anodin, barre transversale rentrante ! (1-1 33'52) Mais le rythme retombe et l'intensité également. On en reste là après la 2e période.

Dans les gradins, la tension est palpable car le public sait que tout peut basculer très vite d'un côté comme de l'autre. Les 20 dernières minutes débutent et les arbitres pénalisent Rouen à deux reprises. Les leaders du championnat parviennent à tuer une pénalité à 3 contre 5 puis la seconde à 4 contre 5. Envoyé en prison pour cinglage, Jokinen ne peut qu'assister impuissant au puissant slap de Tardif de la bleue plein centre (2-1 48'36). Rouen respire, Angers s'essouffle. Et un frère peut en cacher un autre lorsque Zwikel cloue Aubry dans ses filets 2 minutes plus tard (3-1 50'35).

Le temps mort est alors demandé par Heikki Leime. Les paroles de l'entraîneur finlandais font mouche auprès de Pierre-Luc Laprise qui, totalement seul devant Koenig, n'a plus qu'à ajuster son tir (3-2 55'05). L'ambiance se rafraîchit d'un coup dans les travées de l'île Lacroix, le public voyant pointer le spectre d'une éventuelle prolongation. Angers pousse, attaque, mord, pique la cage adverse et Koenig doit encore sortir des arrêts monstrueux pour éviter le pire à son équipe. Il reste une minute et Aubry rejoint les bancs. Une tactique du quitte ou double qui sonne la victoire des Normands à 11 secondes de la fin par la crosse de Thinel qui, seul, se dirige vers la cage vide (4-2 59'49).

Rouen, déjà en possession de la coupe de la Ligue, succède ce soir à Grenoble. Les Dragons disputeront à la rentrée le Match des Champions face à Briançon, vainqueur de la coupe de France. Un nouveau challenge sans Eric Doucet, qui ce soir, termine sa carrière de la plus belle manière qui soit face à Angers, son premier club Elite !

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Sur les tablettes, cette semaine...

Retrouvez chaque lundi les principaux rendez-vous de la semaine, histoire de ne rien manquer de la saison...

Mardi 13 avril 5e et dernier match de la finale de ligue Magnus :

• Rouen - Angers : 20 h
  

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Finale : Angers 2 - Rouen 2

Ce soir, Rouen a réalisé la performance de battre une 2e fois consécutivement les Ducs d'Angers au Haras (6-1). Dernier rendez-vous à l'île Lacroix mardi, à 20 h, pour l'ultime rencontre.

Les Ducs ce soir n'ont pas réussi à prendre le dessus sur des Dragons tranquilles, disciplinés et maîtres de leur jeu. Rouen, à Angers, a complètement recouvré ses esprits et par la même occasion son hockey. Le pauvre Peter Aubry et la défense angevine en ont fait les frais, enregistrant un cinglant 6-0, tempéré par un but inscrit par Eric Fortier, à 3 minutes du buzzer final. Un score sévère qui témoigne ce soir de la montée en puissance du leader du championnat dont une fois encore le gardien Koenig a sorti un excellent match.

Lors de cette rencontre, l'armada québécoise rouennaise a enfin fait parler les crosses, tandis que la ligne Salmivirta - Zwikel - Tardif soufflait de ses prouesses de la veille. Comme les Rouennais sur leur glace, les Ducs peuvent se mordre les doigts d'avoir laissé échapper le titre au Haras. Mais jusqu'à maintenant, ils se sont sortis de situation identique face à Briançon. Bis repetita pour la finale. Heikki Leime avait prédit une très longue série à l'issue de l'exploit angevin en Normandie. L'entraîneur finlandais, une fois de plus, a vu juste. Il n'a pas dit en revanche qui gagnerait la coupe mardi prochain...

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Finale Rouen - Angers : Part. IV

Après leur défaite face aux Dragons de Rouen hier soir (2-4) sur leur glace, les Ducs d'Angers doivent se remettre en selle pour décrocher leur premier titre, ce soir, à 18 h 30, devant leur public.

Quelle série étonnante... Qui aurait pu croire - en dehors de l'équipe elle-même - en voyant jouer mardi et mercredi les Dragons de Rouen face aux Ducs que le leader du championnat assommerait d'un coup, d'un seul, la formation d'Heikki Leime ? Peu de monde, assurément. Mais comme le disait mercredi Rodolphe Garnier, heureusement dans le sport, il y a de l'incertitude et l'on ne peut jamais prévoir à l'avance ce qui va se passer. Contrairement aux rencontres précédentes à l'île Lacroix, Rouen a su hisser son niveau de jeu, retrouver ses fondamentaux et son envie de victoire pour se relancer dans la course au titre.

Ce soir, la donne change. Angers, face à son public, n'a plus le droit à l'erreur car, en cas de 2e défaite, devrait alors s'en retourner batailler ferme en Normandie face à une équipe qui n'offre plus du tout le même visage. Quant aux Dragons, eux non plus n'ont plus droit à l'erreur et se verraient bien décrocher à domicile leur 10e titre de leur histoire... Et les nombreux observateurs normands qui ont assisté au match d'hier soir se demandent encore pourquoi les Dragons n'ont pas offert un tel jeu au moins mercredi...

Mais rappelez-vous les demi-finales. Briançon avait emporté la première confrontation au Haras et n'était qu'à une marche de la qualification. Mais les Ducs, loin d'être abattus, les ont à nouveau pris de vitesse pour s'octroyer un 2e voyage dans les Hautes-Alpes. Angers a donc déjà vécu cette situation et sait qu'elle peut s'en sortir. Mais la fatigue s'accumule et comme hier, devrait commencer à peser sur un jeu moins précis et moins incisif.

Ce 4e duel risque d'être très tendu et particulièrement serré. Là encore, les deux gardiens devront fournir d'exceptionnelles prestations. Les attaques devront tourner comme des avions. Quant à la défense, elle risque bien d'être la clef de cette finale qui dure, qui dure... Le match est retransmis à 22 h 15 sur Sport + et peut être suivi sur l'antenne de France Bleu Haute-Normandie ainsi qu'en live audio sur le site Internet du RHE.

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Finale : Angers 2 - Rouen 1

Angers, ce soir, n'a pas saisi sa chance de décrocher son premier titre face à une équipe de Rouen beaucoup plus déterminée. Les Dragons ont remporté le 3e match 4 à 2 et joue le 4e, demain, au Haras, à 18 h 30.

Rodolphe Garnier avait dit que ses hommes avaient les ressources pour inverser la tendance. Heikki Leime avait prédit un match très difficile. Tous deux ont eu raison. D'entrée de jeu, les Dragons ont sonné la charge avec deux buts en moins de 40 secondes, dont le premier à 5 contre 4 (Mallette à 2'10 et Salmivirta à 2'44). Angers, abasourdi, n'arrive pas à se défaire de l'emprise très dominatrice des Rouennais, rapides, motivés et très techniques. Les Ducs sortent quelque peu la tête de l'eau dans les 5 dernières minutes, en se montrant plus menaçants et mordants devant la cage d'Aubry.

Mais le retour aux vestiaires profite encore aux visiteurs. D'entrée de jeu, Tardif en supériorité donne une avance encore plus importante à son équipe, grâce à une lucarne bien placée (23'28 3-0). On se brasse un peu, le jeu s'accélère, la tension est palpable entre les deux formations. Rouen, fort de ses 3 buts, temporise, et Koenig dans sa cage est exemplaire. Angers croit revenir au score avec Braxenholm dont le slap puissant ne trouve que le poteau (38'18)...

Sursaut d'orgueil ou excès de confiance ? Toujours est-il que Rouen devient passif. Trop même et encaisse deux buts d'Angers en moins de deux minutes. Le premier est marqué par Bellemare à 5 contre 4. Un rebond passé dans le dos de Koenig qui ricoche sur la botte du Canadien. Le second, inscrit par ce barbu de Baluch, en rebond relâché par Koenig, rattrapé en un éclair par l'attaquant angevin (3-2 46'). Rouen en prend un coup et demande un temps mort. Message bien reçu par les Dragons qui se reconcentrent sur leur jeu et profitent d'une pénalité sur Baluch pour reprendre l'avantage d'un 4e but visé au-dessus de la botte d'Aubry (4-2 54'31).

Une bagarre éclate ensuite entre Romand et Vidman, le premier étant victime d'une charge dans le dos de infligée par Bellemare. Le pauvre Vidman prend toute la colère de Romand alors qu'il n'y est pour rien... Quelques pénalités après, les esprits recouvrent leur calme et Angers sort son portier. Mais le score demeurera inchangé.

Angers et Rouen se retrouvent demain sur la glace du Haras, Angers pour obtenir un premier titre, Rouen pour sauver sa peau dans la perspective d'un 5e match à l'île Lacroix, mardi prochain...

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Finale Rouen - Angers : Part. III : les raisons d'une victoire

Après leurs deux victoires face aux Dragons de Rouen mardi et mercredi, les Ducs d'Angers partent ce soir, au Haras, à la conquête de leur première coupe Magnus. Pour quelles raisons Angers - ou Rouen - pourrait l'emporter ce soir ? Réponses.

Angers : les raisons d'une 3e victoire

• la suprêmatie : les Ducs partent favoris avec deux manches à zéro, à un match du titre.

• la glace : toujours un avantage, a priori, pour l'équipe locale qui la connaît par coeur.

• la motivation : le groupe est dans une bonne dynamique à une victoire d'une coupe historique, la première Magnus du club.

• le public : le 7e joueur sur la glace à fond derrière les Ducs pour un rendez-vous historique

• effectif : le groupe est au complet avec des joueurs de retour en pleine forme tel Simon Lacroix, pièce capitale de la défense angevine

• l'état d'esprit : les Ducs n'ont absolument rien à perdre et peuvent jouer sans pression à part celle d'en finir rapidement

• l'efficacité : Angers a réalisé moins de lancers que les Rouennais sur le gardien, mais avec un taux d'efficacité supérieur et n'ont pris qu'un but sur trois en infériorité numérique

• l'attaque : les meilleurs pointeurs ont tous performé en marquant un but ou en réalisant une assistance

Angers : les raisons d'une 1re défaite

• la peur de gagner : première finale de coupe Magnus en trois matches à remporter avec peut-être une pression psychologique, consciente ou non, plus forte qu'au début de la série, inconnue pour le groupe qui en dehors de la finale de coupe de France, n'en a jamais disputée d'autres

• l'excès de confiance : l'avance de deux victoires peut conduire Angers à se relâcher et à être moins discipliné

• la fatigue : l'enchaînement de sept matches depuis le début des demi-finales pourrait avoir des conséquences sur le rythme et donc, entraîner un ralentissement du jeu et un manque de précision et de puissance
  

Rouen : les raisons d'une 1re victoire

• la motivation : les Dragons sont dos au mur et n'ont plus d'autre solution que de gagner

• le mental : le staff du RHE râbache sans cesse que les Rouennais sont des guerriers, à eux de le prouver ce soir

• le jeu : Rouen sait jouer physique quand il le faut et doit le faire pour déstabiliser une équipe qui a sept matches dans les patins

• la rapidité : Rouen doit retrouver sa rapidité de jeu habituelle pour briser la défense adverse

• la supériorité : équipe la plus efficace du championnat dans ce secteur de jeu, Rouen n'a concrétisé qu'une fois (sur 9 occasions) contre Angers

• l'infériorité : bon point pour Rouen qui n'a encaissé aucun but en infériorité
  

• la défense : les Dragons doivent la resserrer à tout prix car 5 des 6 buts angevins ont été marqués à 5 contre 5

• le niveau : les meilleurs pointeurs appartenant au top 10 de ligue Magnus - Mallette, Thinel et Doucet - n'ont pas performé à leur niveau, comme le soulignait, mercredi soir, Rodolphe Garnier. Un réveil et une participation plus active de leur part pourraient aider l'équipe dont les deux autres blocs ont assumé leur part de travail au cours des deux matches précédents.

Rouen : les raisons d'une 3e défaite

• Julien Desrosiers : si son absence ne s'est pas fait trop sentir face à Grenoble, elle est bien plus criante face à Angers. Pourquoi ? Parce que Julien Desrosiers est un joueur dont la vitesse et la folie sont capables de semer une vraie zizanie dans la défense adverse et de créer ainsi des espaces aux autres joueurs. Personne d'autre, à part peut-être Ilpo Salmivirta, n'a montré ces qualités-là dans les deux derniers matches.

• le doute : après deux défaites consécutives enregistrées à domicile, on peut soit être remonté à bloc soit se demander si l'on est encore capable de surmonter ces deux échecs.

• l'engagement : ce n'est qu'une hypothèse, mais les joueurs ont-ils encore la tête dans la série ? Certains ont-ils déjà engagés des pourparlers avec d'autres clubs ? D'autres ont-ils déjà signé ailleurs ?

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Finale : Angers 2 - Rouen 0

Angers a remporté le deuxième match de la série des finales ce soir dans une île Lacroix survoltée sur le score de 4 à 2. Troisième volet et peut-être bien le dernier, vendredi soir au Haras.

Ce n'est pas un exploit, c'est carrément historique ! Les Ducs ont encore gagné leur rencontre ce soir, à l'île Lacroix sur le score de 4-2, le 4e but inscrit en cage vide. Deux victoires consécutives arrachées au leader du championnat qui a fait encore pâle figure ce soir sur son glaçon. Comme hier, les Ducs inscrivaient leur premier but dans les cinq premières minutes (4'55 Poudrier), lors d'un premier tiers tumultueux, provocateur, physique, avec distribution de petits coups pas très jolis de part et d'autre...

Rebelote dans la 2e période où Angers s'amusait à faire tourner en bourrique les Rouennais qui couraient sans cesse après le palet... Il faut dire que les Dragons manquaient également de réussite par des tirs sur la transversale, des petits détails, des imprécisions lourds de conséquence pour Rouen. Du coup, les Ducs en profitaient pour assommer un peu plus leurs adversaires avec un magnifique contre en solo du terrible feu follet Bellemare (32'40 2-0).

Pour les supporters qui pensaient que le match était plié, dommage pour eux car ils allaient rater le plus beau moment de ce match. Dans l'ultime période, Tarantino accompagné de Romand et de Lampérier et de toute la fougue de leur jeunesse de chiens un peu "foufous" sonnait la révolte et remettait Rouen dans la course (44'03). Mais le magnifique slap croisé très technique de Baluch faisait l'effet d'une douche froide sur les Dragons 50 secondes plus tard (44'51 Baluch 3-1). On sent alors l'adrénaline monter et Eriksson, enfin, concrétise une supériorité (46'02 3-2). La folie s'empare de la patinoire et Rouen n'en pouvant plus sort son gardien à 58'. Un peu tôt ou pas, peu importe. En tout cas, Laprise pour finir se fait plaisir et va jusqu'à la cage enfoncer le clou (4-2 59'31).

Réaction de Heikki Leime, entraîneur d'Angers, en conférence de presse d'après-match :

" Je ne fais pas de calcul, même si je sais que dans les play-offs, c'est mieux de finir le plus vite possible. Je suis déjà à la préparation du match de vendredi. Je pense que cette série sera très, très longue. En face, il y a une équipe qui est très forte et qui nous pose des problèmes tout le temps. Ce sera encore plus difficile vendredi.

J'ai beaucoup de respect pour Rouen. Il faut rester humble, ensemble. On va bien sûr partir pour gagner le prochain match. On a encore une mission à remplir pour cette équipe. La fatigue ? Elle n'est pas encore là. Je pense qu'il faut aller encore plus loin pour la sentir. Le plus dur reste à faire.

Réaction de Rodolphe Garnier, entraîneur de Rouen, en conférence de presse d'après-match :

"On avait imaginé tous les scénarios. On est dos au mur, on a les ressources physiques et mentales pour inverser la tendance à Angers. C'est le moins bon scénario pour nous. Mais heureusement, il y a l'incertitude dans le sport. Les joueurs qui performent d'habitude ne sont pas à leur niveau. Ils auront à coeur au Haras de montrer leur courage et leur talent. A nous de faire un match exemplaire. Ce ne sont que des hommes et parfois, ça ne tourne pas comme on le voudrait. Angers a tout le temps mené au score et a joué recroquevillé autour de sa cage. C'est très difficile de revenir de cette façon.

Ce soir, on a fait le match qu'il fallait. Hier, on est complètement passé à côté ! Les gars ont assez de courage et de volonté pour savoir que la série n'est pas encore finie. Il faudra vendredi s'investir encore plus, être davantage agressif et frapper là où ça fait mal. Cela se jouera dans la tête. On ne va pas chercher d'excuses, la pression, etc. Tous les joueurs ont déjà quasiment tous gagné des titres, ils en ont l'habitude..."

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Finale Rouen - Angers : Part. II

Après leur victoire face aux Dragons de Rouen hier soir (2-1), les Ducs d'Angers partent ce soir à la conquête d'un deuxième exploit.

Ils sont surprenants, ces Angevins. Avec cinq matches face au très coriace Briançon et des milliers de kilomètres dans les patins, ils ont encore su puiser au fond d'eux-mêmes pour décrocher hier soir une première victoire en finale de Magnus face à Rouen (2-1). Un exploit d'un soir ou qui s'inscrira dans la durée ? Car ce matin, la question était sur toutes les lèvres. Les Ducs ont-ils brûlé toutes leurs cartouches hier soir ? Une chose est sûre, c'est que les Dragons, quant à eux, sont bien loin d'avoir craché tout le feu dont ils sont capables. Et les hommes de Jonathan Bellemare le savent parfaitement.

Il faut donc s'attendre ce soir à un match encore extrêmement serré, axé sur une défense de fer et des portiers redoutables, à l'image de leur magnifique prestation d'hier. Sans oublier la motivation de ceux qui n'ont rien à perdre car conscients de vivre une aventure historique avec la première finale du club angevin. Quant à l'attaque, les ingrédients sont là, de part et d'autre des bancs. A noter que des deux côtés, les blocs québécois ne se sont pas encore distingués par les buts. Et voilà toute la profondeur et l'intérêt de ces deux équipes. Le danger offensif peut venir de toutes les lignes...

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Finale Magnus : Angers 1 - Rouen 0

Angers a remporté le premier match de la série des finales ce soir dans une île Lacroix bondée sur le score de 2 à 1. Deuxième partie demain soir. Même heure, même endroit.

Trois ans que les Ducs n'avaient pas gagné sur la glace rouennaise ! Comme ils l'ont fait à Briançon invaincu à domicile cette saison, les Angevins ont une fois encore pris en main leur destin, battant en brèche tout ce qu'on a pu dire ou écrire sur eux jusqu'à ce soir. Dans le rythme, précis, physiques et très disciplinés, les hommes du capitaine Bellemare ont pris dans leur nasse une équipe de Rouen molle, brouillonne, désorganisée et manquant complètement de rythme.

Il faut aussi relever l'excellente prestation des deux portiers, tous deux sacrés joueurs du match. Une distinction ô combien méritée pour Peter Aubry et Trevor Koenig, auteurs tour à tour d'arrêts parfois surréalistes ! Un match extrêmement serré qui s'est joué sur des déviations - les deux buts d'Angers, comme nous le confirmait après-match Jonathan Bellemare -, des détails et un pressing très haut et puissant de la part des Angevins, empêchant Rouen de dérouler son jeu.

Réaction de Christian Pouget, entraîneur de Rouen, en conférence de presse d'après-match :

"On ne s'attendait pas à gagner forcément. Angers est rentré très fort dans le match (but à 3'27 et égalisation rouennaise à 8'14). Il faut tirer un coup de chapeau à la défense d'Angers qui a su tenir le coup et à son gardien. A nous de commencer demain le match dans le rythme. Il nous faudra remporter celui-là et aller en chercher un à Angers.

On compte bien sûr sur l'engagement de nos joueurs. Angers est une équipe bien organisée qui, pour moi, a marqué deux buts chanceux. C'était l'équipe ce soir la plus en forme. Rien ne vaut un match pour se mettre en jambes et les joueurs adverses l'étaient plus, en jambes...

On s'est peut-être cru invincible ce soir, chez nous. Les joueurs d'Angers ont battu Briançon en cinq matches, ils sont en confiance et sont expérilentés. Notre confiance a toujours été là. Elle sera là demain."

Réaction de Jonathan Bellemare, capitaine d'Angers, en conférence de presse d'après-match :

"On ne s'attendait pas à ce que ce soit facile. Mais on est en confiance. On prend les matches les uns après les autres. Et maintenant pour demain, on va se concentrer sur notre jeu. On sait que Rouen est une grosse équipe avec une grosse attaque, comme la nôtre. On a suivi leur saison. Le fait de gagner dans l'adversité nous a encore plus rapprochés au fil de la saison.

Mais ce soir, ça s'est joué à des détails, les deux buts marqués par Albert (3'27 1-0) et par Lahesalu (22'58 2-1) ont été déviés. On a sorti Morzine à Morzine, on a gagné 2 matches à Briançon alors qu'ils n'avaient jamais perdu chez eux de toute la saison... On n'a pas d'excès de confiance. On est venu à Rouen pour essayer de gagner le premier match. Maintenant, on va essayer de gagner le 2e demain."

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Finale Rouen - Angers : Part. I

Premier match de la finale ce soir, à 20 h, opposant Rouen à Angers. Quelques statistiques pour y voir plus clair...

Nombre de confrontations saison et coupes confondues : 4 pour Rouen, 1 pour Angers

• Ligue Magnus : 2 victoires sur 2 pour Rouen (2-1 à l'aller le 26 décembre et 2-3 au retour au Haras le 2 mars)

• Coupe de France : 1 victoire sur 1 pour Rouen en demi-finale (7-0 à Rouen)

• Coupe de la Ligue : 1 victoire partout en groupe A (8-6 à Angers le 29 septembre et 5-3 à Rouen le 6 octobre)

Jeu

• Rouen possède la meilleure attaque du championnat avec 138 buts marqués et Angers, la 2e avec 135 buts.

• Rouen possède aussi la meilleure défense avec 64 buts encaissés contre 72 pour Angers qui est la 3e meilleure défense.
  

• Rouen à domicile a 96,2 % de réussite contre 84,6% au haras pour Angers

• Angers est l'équipe du championnat la plus efficace en supériorité numérique (26,3 %) devant Rouen et ses 24,9 %.

• Rouen occupe la première place en infériorité numérique avec 87,2 % d'efficacité contre Angers qui arrive en 8e position avec 79,9 % de réussite.

Au classement des pointeurs, 7 Angevins et Rouennais figurent parmi les 10 premiers :

1) Jonathan Bellemare
2) Carl Mallette
4) Eric Fortier
5) Julien Desrosiers - blessé
7) Marc-André Thinel
8) Eric Doucet
9) Pierre-Luc Laprise

Composition

Les premiers blocs de chaque équipe sont 100 % québécois, tout comme les gardiens titulaires qui sont tous deux Canadiens anglophones...

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Sur les tablettes, cette semaine...

Retrouvez chaque lundi les principaux rendez-vous de la semaine, histoire de ne rien manquer de la saison...

Mardi 6 avril 1er match de la finale de ligue Magnus :

• Rouen - Angers : 20 h
  

Mercredi 7 avril 2e match de la finale de ligue Magnus :

• Rouen - Angers : 20 h
  

Vendredi 9 avril 3e match de la finale de ligue Magnus :

• Angers - Rouen : 20 h 30

Samedi 10 avril 4e match de la finale de ligue Magnus si nécessaire

• Angers - Rouen : 18 h 30

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Angers rejoint Rouen en finale

Ce soir, à Briançon, les Ducs d'Angers accèdent pour la première fois de leur histoire en finale de la ligue Magnus (4-2). Ils se rendront à Rouen mardi et mercredi prochains pour les deux premières rencontres des finales.

La saison passée, Briançon s'était imposé à domicile dans l'ultime joute l'opposant à Angers. Cette année, la fin de l'histoire a été différente. Angers a vaincu pour la 2e fois de la saison chez eux les Diables rouges, décrochant ainsi son billet pour la finale du championnat.

Tout avait pourtant bien commencé pour les tenants de la coupe de France qui avaient ouvert le score à 7'30 par Bernier. Mais c'était sans compter ce diablotin de Laprise qui égalisait à 11'25 et donnait l'avantage à son équipe 16 minutes plus tard (27'09). Alors que ça s'accrochait quelque peu entre Jokinen et Szelig qui écopaient tous deux de 10 minutes pour méconduite (46'27), le capitaine Bellemare tirait les Diables par la queue en inscrivant un 3e but qui faisait mal au moral (3-1 47'04).

A tel point que Luciano Basile décidait de sortir Sopko à 3 minutes de la fin de la rencontre afin de revenir au score. Tactique très dangereuse quand on connaît la puissance offensive des Ducs... Il fallait tout le talent du Finlandais Lindlof pour recoller à 2-3 trois secondes après le retour sur le banc du portier briançonnais ! Sokpo qui revenait puis ressortait à 2 minutes de la sonnerie finale... La réussite serait-elle une nouvelle fois au bout de la crosse rouge ? Fortier en cage vide envoyait Angers en finale de ligue Magnus pour la première fois de son histoire à 13 secondes de la fin de ce 5e match palpitant.

C'est donc une finale inédite entre Angers et Rouen qui écriront tous deux à partir de mardi une nouvelle page de la ligue Magnus...

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Briançon - Angers : match décisif

Ce soir, à Briançon, les Diables rouges reçoivent les Ducs d'Angers pour le dernier match des séries des demi-finales. Le vainqueur ira défier Rouen mardi et mercredi prochains en Normandie pour les deux premières rencontres des finales.

La saison passée, Briançon s'était imposé à domicile dans l'ultime joute l'opposant à Angers. Qu'en sera-t-il ce soir ? L'avantage de la glace sera-t-il aussi précieux qu'on le dit quand on sait que les Ducs ont gagné une manche chez les Diables rouges et que ces derniers ont fait la même chose au Haras ?

Qu'en est-t-il du moral et du physique des deux équipes ? Côté rouennais, on garde la tête froide, sachant que la semaine de repos et d'entraînement produira ses fruits dès mardi, à l'île Lacroix. Une fois encore peut-être manquera-t-il aux Normands le rythme de matches de haut niveau, le dernier disputé face à Grenoble remontant à mardi, à Pôle Sud. Mais arrivées à ce niveau de la compétition, les équipes doivent prêtes à la fois mentalement et physiquement.

Briançon ou Angers ? Revanche de la coupe de France contre les Diables rouges même si le contexte en trois matches gagnants est bien évidemment totalement différent ? Piège du Haras sur la glace duquel le palet est rebondissant, mais où Rouen a déjà gagné ? Première finale pour Angers ou revanche pour Briançon qui aimerait bien réussir le doublé coupe de France - ligue Magnus ?

Que de questions...

Samedi 3 avril : 5e match de demi-finales de ligue Magnus

• Briançon - Angers : 20 h 30
  

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En route pour le 5e match !

Hier au Haras, Angers a remporté le 4e match dans la série de demi-finales l'opposant à Briançon (3-2). Les deux formations s'affrontent samedi dans un ultime duel dans les Hautes-Alpes.

Décidément, les saisons se suivent et se ressemblent pour Angers et Briançon. Les voilà cette saison encore acculés au 5e match ! Si Briançon pensait en avoir fini avec les Angevins, ces derniers ont montré qu'ils avaient du ressort. On aurait pu les croire démoralisés et abattus. Mais l'équipe d'Heikki Leime a enfoncé le clou en assommant d'entrée de jeu les amis de Ramon Sopko avec deux buts marqués en moins de trois minutes. Avec 3-1 à la fin du premier tiers, les Ducs ont réussi à temporiser jusqu'à ce que Brice Chauvel revienne à 3 minutes de la fin à 3-2. La sortie du gardien des Diables rouges n'a rien apporté à Briançon et offre encore une chance à Angers de se qualifier en finale dans les Hautes-Alpes, samedi.

Samedi 3 avril : 5e match de demi-finales de ligue Magnus

• Briançon - Angers : 20 h 30
  

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