La candidature d’Annecy a recueilli 23 voix sur 42 votants, soit la majorité absolue dès le premier tour de scrutin, devant celles de Nice (10 voix), Grenoble (9 voix) et Pelvoux (aucune voix). En termes d’infrastructures et d’équipements, il ne reste plus grand-chose à faire. En effet, 70 % des premières et 80 % des seconds existent déjà. Concernant le hockey sur glace, trois sites ont été retenus, dont deux déjà construits : Chamonix, Megève et la plaine Mont-Blanc, ce dernier étant pour le moment dépourvu de patinoire.
Inaugurée en 1962, la patinoire de Chamonix héberge les Chamois, club doté du plus beau palmarès du hockey français avec 30 Coupes Magnus. D’une capacité de 1 600 places assises, elle appartient au centre Sportif Richard-Bozon qui comporte également un complexe nautique, un mur d'escalade, des terrains de tennis et de squash, ou encore des salles de musculation et de fitness. De son côté, la patinoire du Palais des Sports de Megève, complexe polyvalent (concerts, salons, spectacles, etc.) a rouvert en décembre 2006, après deux ans de rénovation. Pouvant accueillir 5 000 personnes, elle permet au club de Mont-Blanc, résultat de la fusion des clubs de Saint-Gervais et de Megève, d’y disputer des matches.
- Fusion des clubs de Chamonix et de Mont-Blanc ?
A l’heure où Chamonix a terminé à la 11e place du classement de ligue Magnus et où Mont-Blanc, au 13e rang, a dû décrocher son sésame pour la saison prochaine lors de la poule de maintien contre Neuilly-sur-Marne, se pose à nouveau la question de la fusion entre ces deux clubs. Une mutualisation qui semble indispensable en termes financiers, mais encore loin d’être acquise, selon les différentes collectivités territoriales. Si les deux présidents de Mont-Blanc ont le soutien des maires de Saint-Gervais et de Megève, celui de Chamonix ne s’est pas encore prononcé sur la question. Jointe aujourd’hui par téléphone, la mairie évoque cette fusion en termes de projet, nous confirmant qu’aucune décision n’a été prise et donc actée par le conseil municipal jusqu’à présent. Une autre voix s’élève en faveur de ce regroupement : celle de Philippe Bozon. L’ancien joueur estime qu’il est nécessaire à la condition de construire une nouvelle patinoire à Sallanches ou dans la plaine Mont-Blanc.
D’où l’importance de la candidature d’Annecy 2018. En effet, pour répondre aux exigences du CIO (Comité international olympique), les organisateurs français devront, en cas d’obtention des Jeux, ériger deux nouvelles patinoires : la première, de 12 000 places, à Annecy, pouvant aussi être multisports et servir de salle de spectacles ; la seconde, permanente, de 10 000 places sur la commune de Passy, dans la plaine Mont-Blanc, agrémentée d’une piscine de 50 mètres.
- Qualification d'office de l'équipe de France
Dernière conséquence de l’obtention de l’événement par Annecy, et pas des moindres : la qualification d’office de l’équipe de France de hockey sur glace aux Jeux olympiques d’hiver de 2018. Mais avant, il y a encore les Jeux de Sotchi, en Russie, de 2014, les Bleus ayant raté leur examen d’entrée pour ceux de Vancouver l’an prochain.
Au cours de l’été 2010, le CIO fera une première sélection de trois villes. Réponse définitive en juillet 2011, à Durban, en Afrique du Sud, où il annoncera officiellement la ville organisatrice des Jeux d’hiver de 2018. Pour l’instant, seuls Munich, en Allemagne, et PyeongChang, en Corée du Sud, et Annecy font officiellement campagne. Les autres villes ont jusqu’au 15 octobre pour se porter candidates.
©http://glacenews.blogspot.com - reproduction totale ou partielle interdite sauf autorisation de l'auteur
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire