Grâce à sa victoire ce soir sur l'Allemagne 2 à 1, la France propulse l'Allemagne dans la poule de relégation et se qualifie pour le tour intermédiaire. Un véritable exploit que commentent Dave Henderson, le sélectionneur des Tricolores, Luc Tardif, président de la fédération française de hockey sur glace et Uwe Krupp, sélectionneur de l'équipe allemande.
Dave Henderson : "Nous avons essayé ce soir de très bien travailler défensivement. Nous avions dans notre objectif le match contre l'Allemagne et nos deux premiers matches contre la Suisse et la Russie nous ont très bien préparé pour ça. Nous avons été chanceux de marquer ces deux buts dans le premier tiers puis de garder le score jusqu'à la fin du match. Cette victoire est très importante pour le hockey français et pour notre fédération. L'Allemagne est une très bonne équipe, très dure physiquement. Un tel résultat ne nous était pas arrivé depuis une dizaine d'années. Demain, je donne congé aux joueurs et ensuite, nous reprendrons le travail. Un travail qui sera basé sur une défense encore plus hermétique. Nous jouerons dès vendredi le tour intermédiaire contre le 1er du groupe C, à savoir les Etats-Unis ou la Suède qui se rencontrent demain. Quoi qu'il arrive, nous affronterons vendredi, samedi et lundi les trois premiers du groupe C."
Luc Tardif : "Nous avons pris des risques avec cette équipe qui compte beaucoup de jeunes. Avant, on a connu de tels résultats avec une équipe qui était, on peut le dire, plus franco-canadienne que 100 % française ! Et en plus, il y a de gros joueurs qui sont blessés et il n'y a pas non plus Cristobal Huet ! Ce soir, la France a montré sa valeur. Les jeunes, depuis le début du tournoi, nous ont surpris. C'est de très bon augure pour l'avenir de l'équipe de France et celui du hockey français, surtout qu'on avait des articles plutôt moqueurs dans la presse suisse, avant le match contre la Suisse. Mais ils ont eu tellement chaud aux fesse qu'ils nous regardent différemment. Les prochains matches, maintenant, ce n'est que du bonheur. On va se faire plaisir contre les Etats-Unis, la Suède, la Lettonie qu'on connaît déjà. On sait très bien qu'on ne pourra pas faire grand-chose contre les très grandes nations du hockey, mais on peut les gêner, c'est sûr !"
Uwe Krupp : "Je veux avant tout féliciter la France qui a joué très bien défensivement et qui a été capable de marquer les buts qu'il fallait aux moments-clés. Leur gardien, Lhenry, a fait un match excellent et a été décisif dans les moments importants du match. Nous avons été incapables de profiter des supériorités numériques quand elles se sont présentées. Je ne vous cache pas mon énorme déception, mais ce soir, la France a été bien meilleure que nous et je l'en félicite."
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mardi 28 avril 2009
La France bat l'Allemagne !
La France prend la 3e place du groupe B grâce à sa très belle victoire maîtrisée de bout en bout face à l'Allemagne sur le score de 2 à 1. Elle disputera dès vendredi le tour intermédiaire contre le premier du groupe C, à savoir contre les Etats-Unis ou contre la Suède, en fonction du résultat du match de demain.
Dave Henderson avait prévenu les Allemands que la France était prête. Et c'est que les Bleus ont pu montrer, ce soir, dès le premier tiers temps. Avec un Fabrice Lhenry encore très efficace dans les buts, les Tricolores avaient des ailes qui leur poussaient dans le dos. D'emblée, l'Allemagne jouait physique et Rozenthal en faisait les frais avec une belle charge dans le dos, malheureusement non sanctionnée par l'arbitre. Un geste qu'appréciaient peu Hecquefeuille qui slapait direct sur Patzold (2') puis Lussier qui, profitant d'une magistrale erreur de Hecht, arrivait seul sur le portier germanique, feintait et marquait le 1er but français (1-0 3'50). Afin de déstabiliser l'adversaire, l'Allemagne jouait physique et Hecquefeuille tombait dansd le piège, ouvrant de sa crosse le nez de Hospelt. Deux minutes de prison qui n'échappait pas à l'attaquant des Sabres de Buffalo, Hecht, qui d'un slap ricochant sous la transversale, remettait tout le monde à égalité (1-1 4'22).
On commence gentiment à se brasser et pendant qu'on joue à 4 contre 4 sur la glace, Bellemare lance une grosse alerte sur Patzold. Les Français souffrent malheureusement d'indiscipline et Lhenry sauve sa cage tandis que Lussier est en prison. Galvanisés par cet excellent début de match, les Tricolores ne lâchent pas un pouce de terrain. Amar, Lussier, Rozenthal et Hecquefeuille assaillent littéralement la cage allemande pendant plus de 4 minutes. Rien ne rentre, mais l'effort est là et se couronne de succès par un tir de Tardif sous les jambières de Patzold, qui ne voit pas le palet glisser derrière la ligne (2-1 16'48). Jouant avec le feu, la France écope de deux prisons sur Yorick Treille et Rozenthal et il faut tout le talent du futur portier rouennais pour déjouer les assauts du redoutable Hecht...
Après avoir entamé le match tambour battant et afin de préserver son avance, la France temporise et verrouille sa défense. Comme l'avait annoncé Dave Henderson lors de la conférence de presse à l'issue de la rencontre contre la Russie, les Bleus blindent leurs lignes arrières pour contrer la moindre occasion allemande. La recette fonctionne à merveille, les Allemands ne tirant plus que de la bleue, impuissants à entrer dans la zone hexagonale. Dans la 2e moitié du 2e tiers, les Français reprennent l'avantage de l'offensive avec le combat conjoint des deux frères - Zwikel et Tardif - à deux contre un sur Patzold qui finit par avoir le dernier mot in extremis (30'39). L'Allemagne ne touche plus le palet, Manavian fait parler son physique sur Osterloh qui, sonné, voit le défenseur grenoblois en plusieurs exemplaires... Les Français, beaucoup plus disciplinés, s'exposent beaucoup moins et prennent un ascendant psychologique certain sur leurs adversaires.
Avantage qui se confirme dans un 3e tiers français très défensif. Lhenry doit faire face à de menaçantes attaques allemandes à plusieurs reprises, d'autant plus que l'arbitre afflige trois pénalités dans les 10 dernières minutes de jeu aux Français. Les deux dernières minutes sont haletantes. L'Allemagne sort son gardien et joue à 6 contre 4, Meunier étant en prison. Mais les Bleus gardent la tête solidement sur les épaules et leur sang-froid. Le résultat est là. La France signe son premier succès dans ces Mondiaux, termine à la 3e place du groupe B et échappe à la poule de relégation !!!
France-Allemagne : 2-1 (2-1, 0-0, 0-0)
Buts France : 3'50 Lussier, 16'48 Tardif (ass. Meunier)
Buts Allemagne : 4'22 Hecht en sup.
Meilleurs joueurs pour la France : Laurent Meunier et Alexander Barta pour l'Allemagne
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Dave Henderson avait prévenu les Allemands que la France était prête. Et c'est que les Bleus ont pu montrer, ce soir, dès le premier tiers temps. Avec un Fabrice Lhenry encore très efficace dans les buts, les Tricolores avaient des ailes qui leur poussaient dans le dos. D'emblée, l'Allemagne jouait physique et Rozenthal en faisait les frais avec une belle charge dans le dos, malheureusement non sanctionnée par l'arbitre. Un geste qu'appréciaient peu Hecquefeuille qui slapait direct sur Patzold (2') puis Lussier qui, profitant d'une magistrale erreur de Hecht, arrivait seul sur le portier germanique, feintait et marquait le 1er but français (1-0 3'50). Afin de déstabiliser l'adversaire, l'Allemagne jouait physique et Hecquefeuille tombait dansd le piège, ouvrant de sa crosse le nez de Hospelt. Deux minutes de prison qui n'échappait pas à l'attaquant des Sabres de Buffalo, Hecht, qui d'un slap ricochant sous la transversale, remettait tout le monde à égalité (1-1 4'22).
On commence gentiment à se brasser et pendant qu'on joue à 4 contre 4 sur la glace, Bellemare lance une grosse alerte sur Patzold. Les Français souffrent malheureusement d'indiscipline et Lhenry sauve sa cage tandis que Lussier est en prison. Galvanisés par cet excellent début de match, les Tricolores ne lâchent pas un pouce de terrain. Amar, Lussier, Rozenthal et Hecquefeuille assaillent littéralement la cage allemande pendant plus de 4 minutes. Rien ne rentre, mais l'effort est là et se couronne de succès par un tir de Tardif sous les jambières de Patzold, qui ne voit pas le palet glisser derrière la ligne (2-1 16'48). Jouant avec le feu, la France écope de deux prisons sur Yorick Treille et Rozenthal et il faut tout le talent du futur portier rouennais pour déjouer les assauts du redoutable Hecht...
Après avoir entamé le match tambour battant et afin de préserver son avance, la France temporise et verrouille sa défense. Comme l'avait annoncé Dave Henderson lors de la conférence de presse à l'issue de la rencontre contre la Russie, les Bleus blindent leurs lignes arrières pour contrer la moindre occasion allemande. La recette fonctionne à merveille, les Allemands ne tirant plus que de la bleue, impuissants à entrer dans la zone hexagonale. Dans la 2e moitié du 2e tiers, les Français reprennent l'avantage de l'offensive avec le combat conjoint des deux frères - Zwikel et Tardif - à deux contre un sur Patzold qui finit par avoir le dernier mot in extremis (30'39). L'Allemagne ne touche plus le palet, Manavian fait parler son physique sur Osterloh qui, sonné, voit le défenseur grenoblois en plusieurs exemplaires... Les Français, beaucoup plus disciplinés, s'exposent beaucoup moins et prennent un ascendant psychologique certain sur leurs adversaires.
Avantage qui se confirme dans un 3e tiers français très défensif. Lhenry doit faire face à de menaçantes attaques allemandes à plusieurs reprises, d'autant plus que l'arbitre afflige trois pénalités dans les 10 dernières minutes de jeu aux Français. Les deux dernières minutes sont haletantes. L'Allemagne sort son gardien et joue à 6 contre 4, Meunier étant en prison. Mais les Bleus gardent la tête solidement sur les épaules et leur sang-froid. Le résultat est là. La France signe son premier succès dans ces Mondiaux, termine à la 3e place du groupe B et échappe à la poule de relégation !!!
France-Allemagne : 2-1 (2-1, 0-0, 0-0)
Buts France : 3'50 Lussier, 16'48 Tardif (ass. Meunier)
Buts Allemagne : 4'22 Hecht en sup.
Meilleurs joueurs pour la France : Laurent Meunier et Alexander Barta pour l'Allemagne
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La Suisse frôle l'exploit
La Suisse a failli créer LA sensation, cet après-midi, en accrochant très sérieusement la Russie, pour finalement s'incliner 4 à 2. Elle se qualifie pour le prochain tour intermédiaire.
C'est dans une arène encore bourée à craquer que les hommes de Mark Streit ont bien failli créer LA surprise de ce tour préliminaire des Mondiaux. Devant un public chauffé à blanc, chantant et remuant des drapeaux bicolores, les Helvètes ont mis plus que des bâtons dans les roues du char russe. Ils lui ont même complètement coupé le moteur à plusieurs reprises. Dans ce match à enjeu pour la 1re place du groupe B, les deux coaches ont d'emblée mis sur la glace leur meilleur gardien : Gerber de Toronto pour la Suisse et Bryzgalov de Phoenix pour la Russie. Un magnifique duel de portiers NHL pour un match de très haut niveau.
Le match vient à peine de commencer et les Russes attaquent fort. Les Suisses, comme le prévoyait Philippe Bozon (lire interview précédente), s'attellent en défense, mais ne peuvent rien contre l'immense Kovalchuk qui, enfoncé dans les lignes arrières helvètiques, passe au centre à Grebeshkov, l'attaquant des Oilers d'Edmonton ajustant, décalé, Atyushov (1-0 2'19). Tout ça en quelques secondes à peine... Les Suisses sont obligés de sortir du bois et se lancent à l'assaut du portier russe. Cela mitraille dans tous les sens et la muraille russe craque, Frolov se reposant pendant 2 minutes sur le banc des prisons. Les Suisses resserrent l'étau autour de Bryzalgov, ça cafouille, le palet disparaît pour ressurgir devant le portier russe qui, couché sur la glace, ne peut empêcher Gardner de lever la rondelle au-dessus de lui dans une cage béante (1-1 8'56). Bryzalgov ne réussira pas de 2e blanchissage, encore très sollicité par les Suisses extrêmement dangereux. Une réelle menace qui énerve la Russie, obligée de se mettre à la faute pour contrer les ripostes adverses. Sur une pénalité différée, Ruthemann cible le portier qui, une fois encore, relâche le palet dans la crosse de Plüss, alors juste en face de lui (2-1 17'17). La Suisse prend alors l'avantage devant une foule complètement en délire. Les Russes, quant à eux, vivent un vrai cauchemar, tombant pour la 1re fois dans le tournoi sur une équipe qui ose leur résister et qui marquent ses 2 buts sur 2 pénalités russes...
Mais Bykov, le sélectionneur de la Russie, ne goûte pas vraiment la plaisanterie. L'homme qui ne sourit jamais revient sur le banc, l'air encore plus glacial que d'habitude, et attend de ses troupes un jeu digne d'un champion du monde. Le match s'équilibre et les Russes ont compris la leçon. Aucune pénalité pour ne pas prêter le flanc à l'attaque helvète. Il faudra quand même l'extraordinaire talent de Kovalchuk pour que le géant de l'Est se détache au score. L'attaquant d'Atlanta déboule avec Zinoviev face à Gerber. Trois passes latérales à pleine vitesse tout en avançant sur la cage et Kovalchuk parvient sans problème à décaler le portier suisse d'un slap d'une précision impeccable (2-2 29'08). Cette égalisation remet la Russie sur les rails d'un hockey efficace et très dangereux qui pousse les Suisses dans leurs retranchements et oblige Gerber à sortir le grand jeu.
Les dernières 20 minutes sont cruciales. Battus par deux fois en 2008 à Québec par la Russie, la Suisse entend prendre sa revanche et sort les couteaux. Se montrant très offensifs, rapides et techniques, les locaux manquent malheureusement de chance, ratant de peu la cage ou se heurtant à un Bryzgalov terriblement efficace. Le salut russe arrive encore une fois de Kovalchuk qui réitère la même action que sur son but précédent, mais en compagnie de Morozov, auteur du 3e but (3-2 48'18). Du grand art... Malgré tout, l'ardeur suisse ne faiblit pas. Bien au contraire ! Les Helvètes collent une incroyable pression sur le dos de Bryzgalov dans les 5 dernières minutes, sans pour autant concrétiser la plus petite occasion. Les Russes, de leur côté, verrouillent la défense en laissant le chrono tourner à leur avantage. Tentant le tout pour le tout, le sélectionneur suisse sort Gerber. Perezhogin s'empare du palet et cloue au pilori les Helvètes en cage vide (4-2 59'45). Les Russes, plus que malmenés, ont eu très, très chaud cet après-midi. De quoi ouvrir de belles perspectives à leurs prochains adversaires...
Russie-Suisse : 4-2 (1-2, 1-0, 2-0)
Buts Russie : 2'19 Atyushov (ass. Kovalchuk), 29'08 Kovalchuk (ass. Frolov), 48'08 Morozov (ass. Kovalchuk), 59'45 Perezhogin
Buts Suisse : 8' 56 Gardner en sup. (Ruthemann), 17'17 Plüss en sup. (ass. Streit)
Meilleurs joueurs pour la Russie : Alexei Morozo et Martin Plüss, pour la Suisse
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C'est dans une arène encore bourée à craquer que les hommes de Mark Streit ont bien failli créer LA surprise de ce tour préliminaire des Mondiaux. Devant un public chauffé à blanc, chantant et remuant des drapeaux bicolores, les Helvètes ont mis plus que des bâtons dans les roues du char russe. Ils lui ont même complètement coupé le moteur à plusieurs reprises. Dans ce match à enjeu pour la 1re place du groupe B, les deux coaches ont d'emblée mis sur la glace leur meilleur gardien : Gerber de Toronto pour la Suisse et Bryzgalov de Phoenix pour la Russie. Un magnifique duel de portiers NHL pour un match de très haut niveau.
Le match vient à peine de commencer et les Russes attaquent fort. Les Suisses, comme le prévoyait Philippe Bozon (lire interview précédente), s'attellent en défense, mais ne peuvent rien contre l'immense Kovalchuk qui, enfoncé dans les lignes arrières helvètiques, passe au centre à Grebeshkov, l'attaquant des Oilers d'Edmonton ajustant, décalé, Atyushov (1-0 2'19). Tout ça en quelques secondes à peine... Les Suisses sont obligés de sortir du bois et se lancent à l'assaut du portier russe. Cela mitraille dans tous les sens et la muraille russe craque, Frolov se reposant pendant 2 minutes sur le banc des prisons. Les Suisses resserrent l'étau autour de Bryzalgov, ça cafouille, le palet disparaît pour ressurgir devant le portier russe qui, couché sur la glace, ne peut empêcher Gardner de lever la rondelle au-dessus de lui dans une cage béante (1-1 8'56). Bryzalgov ne réussira pas de 2e blanchissage, encore très sollicité par les Suisses extrêmement dangereux. Une réelle menace qui énerve la Russie, obligée de se mettre à la faute pour contrer les ripostes adverses. Sur une pénalité différée, Ruthemann cible le portier qui, une fois encore, relâche le palet dans la crosse de Plüss, alors juste en face de lui (2-1 17'17). La Suisse prend alors l'avantage devant une foule complètement en délire. Les Russes, quant à eux, vivent un vrai cauchemar, tombant pour la 1re fois dans le tournoi sur une équipe qui ose leur résister et qui marquent ses 2 buts sur 2 pénalités russes...
Mais Bykov, le sélectionneur de la Russie, ne goûte pas vraiment la plaisanterie. L'homme qui ne sourit jamais revient sur le banc, l'air encore plus glacial que d'habitude, et attend de ses troupes un jeu digne d'un champion du monde. Le match s'équilibre et les Russes ont compris la leçon. Aucune pénalité pour ne pas prêter le flanc à l'attaque helvète. Il faudra quand même l'extraordinaire talent de Kovalchuk pour que le géant de l'Est se détache au score. L'attaquant d'Atlanta déboule avec Zinoviev face à Gerber. Trois passes latérales à pleine vitesse tout en avançant sur la cage et Kovalchuk parvient sans problème à décaler le portier suisse d'un slap d'une précision impeccable (2-2 29'08). Cette égalisation remet la Russie sur les rails d'un hockey efficace et très dangereux qui pousse les Suisses dans leurs retranchements et oblige Gerber à sortir le grand jeu.
Les dernières 20 minutes sont cruciales. Battus par deux fois en 2008 à Québec par la Russie, la Suisse entend prendre sa revanche et sort les couteaux. Se montrant très offensifs, rapides et techniques, les locaux manquent malheureusement de chance, ratant de peu la cage ou se heurtant à un Bryzgalov terriblement efficace. Le salut russe arrive encore une fois de Kovalchuk qui réitère la même action que sur son but précédent, mais en compagnie de Morozov, auteur du 3e but (3-2 48'18). Du grand art... Malgré tout, l'ardeur suisse ne faiblit pas. Bien au contraire ! Les Helvètes collent une incroyable pression sur le dos de Bryzgalov dans les 5 dernières minutes, sans pour autant concrétiser la plus petite occasion. Les Russes, de leur côté, verrouillent la défense en laissant le chrono tourner à leur avantage. Tentant le tout pour le tout, le sélectionneur suisse sort Gerber. Perezhogin s'empare du palet et cloue au pilori les Helvètes en cage vide (4-2 59'45). Les Russes, plus que malmenés, ont eu très, très chaud cet après-midi. De quoi ouvrir de belles perspectives à leurs prochains adversaires...
Russie-Suisse : 4-2 (1-2, 1-0, 2-0)
Buts Russie : 2'19 Atyushov (ass. Kovalchuk), 29'08 Kovalchuk (ass. Frolov), 48'08 Morozov (ass. Kovalchuk), 59'45 Perezhogin
Buts Suisse : 8' 56 Gardner en sup. (Ruthemann), 17'17 Plüss en sup. (ass. Streit)
Meilleurs joueurs pour la Russie : Alexei Morozo et Martin Plüss, pour la Suisse
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La Lettonie fait plier la Suède !
La Lettonie est parvenue, hier soir, à bout de la Suède, après une terrible séance de tirs aux buts (3-2 t.a.b). Malgré cet exploit, la Suède est quand même qualifiée aux points pour le tour intermédiaire. Comme les Etats-Unis.
Alors que les Etats-Unis caracolent avec deux victoires à leur actif et donc, 6 points, voilà que la Lettonie joue les trouble-fête ! Bien accrocheurs face aux Américains, les Lettons se sont attaqué à la montagne suédoise, alors que personne ne misait vraiment sur eux. Deux équipes au style de jeu très similaire - quadrillage de la glace par de très longues passes millimétrées, jeu extrêmement collectif et mobile, défense compacte autour du gardien - qui ont donné à la rencontre d'hier soir, à Berne, un insoutenable suspense.
Dans une patinoire encore quasiment vide, seuls les supporters lettons s'époumonaient derrière leur équipe. Une équipe rapide, compacte, fluide et très technique qui résistait en infériorité numérique sous le déluge suédois (7'20). Masalskis, le portier letton qui évolue à Duisburg, se surpassait et ça commençait à brasser ferme devant sa cage entre les deux adversaires. A peine un shoot d'un côté que le palet repart de l'autre, stoppé par le gardien adverse. Pas de temps mort, que de la vitesse et de la technique dans une ambiance survoltée sur la glace. La Suède ouvre finalement le score sur un palet relâché par Malaskis que récupère Omark, placé juste devant (15'26).
De retour sur la glace, la rencontre repart toujours sur un rythme infernal. La domination suédoise se fait un peu plus ressentir et là encore, le portier letton livre au public d'incroyables et désespérées parades qui sauvent son équipe de la débâcle. Mais la Suède commence à commettre quelques fautes. Deuxième pénalité que ne laisse pas échapper Redlhis d'un slap tiré plein centre (30'20 1-1). Les Bleu et Or n'en croient pas leurs yeux et ont du mal à se remettre dans le bain. Flottement dont profite Darzins à 45 secondes de la fin de cette 2e période qui, d'un tir décalé sur la gauche de Liv, s'ouvre grand la cage (39'15 2-1). Et voilà la Lettonie qui mène la danse face au tout-puissant suédois !
Le dernier tiers met encore en évidence l'importance cruciale des deux portiers dans ce match. Sur une pénalité attribuée à Karsums, l'attaquant letton de Tampa Bay, Johansson relance son équipe dans la course à la victoire (40'44 2-2). On pourrait croire que les deux adversaires auraient temporisé après cette égalisation, verrouillant la défense et ne se dévoilant qu'en contre. Et bien non ! La Suède et la Lettonie se lançaient à corps perdu en attaque et il a fallu toute la dextérité des gardiens et une défense très lucide pour que le score ne bouge pas. La prolongation, du même cru, emmenait les deux protagonistes aux tirs aux buts. Et à ce jeu-là, les Lettons ont eu les nerfs beaucoup plus solides que les Suédois, Johansson craquant dans le 4e tir aux buts sur un Malaskis en véritable état de grâce.
Dans les tribunes et sur la glace, les Lettons exultaient, fous de joie d'avoir vaincu la 4e puissance mondiale du hockey sur glace. Malgré la pluie et le froid qui se sont abattus sur Berne lundi, la fête des supporters venus saluer leurs héros à la sortie des vestiaires, s'est prolongée tard dans la nuit. La Lettonie rencontrera demain, mercredi, l'Autriche.
Lettonie-Suède : 3-2 tab (1-0, 2-0, 1-0, 1-0)
Buts Lettonie : 30'20 Redlhis en sup. (ass. Ankipang), 39'15 Darzins (ass. Redlhis), Vasiljevs (tab)
Buts Suède : 15'26 Omark (ass. Harju), 40'44 Johansson en sup. (ass.Eriksson)
Meilleurs joueurs pour la Lettonie : Karlis Sprukts et Magnus Johansson pour la Suède
Groupe C
Alors que les Etats-Unis caracolent avec deux victoires à leur actif et donc, 6 points, voilà que la Lettonie joue les trouble-fête ! Bien accrocheurs face aux Américains, les Lettons se sont attaqué à la montagne suédoise, alors que personne ne misait vraiment sur eux. Deux équipes au style de jeu très similaire - quadrillage de la glace par de très longues passes millimétrées, jeu extrêmement collectif et mobile, défense compacte autour du gardien - qui ont donné à la rencontre d'hier soir, à Berne, un insoutenable suspense.
Dans une patinoire encore quasiment vide, seuls les supporters lettons s'époumonaient derrière leur équipe. Une équipe rapide, compacte, fluide et très technique qui résistait en infériorité numérique sous le déluge suédois (7'20). Masalskis, le portier letton qui évolue à Duisburg, se surpassait et ça commençait à brasser ferme devant sa cage entre les deux adversaires. A peine un shoot d'un côté que le palet repart de l'autre, stoppé par le gardien adverse. Pas de temps mort, que de la vitesse et de la technique dans une ambiance survoltée sur la glace. La Suède ouvre finalement le score sur un palet relâché par Malaskis que récupère Omark, placé juste devant (15'26).
De retour sur la glace, la rencontre repart toujours sur un rythme infernal. La domination suédoise se fait un peu plus ressentir et là encore, le portier letton livre au public d'incroyables et désespérées parades qui sauvent son équipe de la débâcle. Mais la Suède commence à commettre quelques fautes. Deuxième pénalité que ne laisse pas échapper Redlhis d'un slap tiré plein centre (30'20 1-1). Les Bleu et Or n'en croient pas leurs yeux et ont du mal à se remettre dans le bain. Flottement dont profite Darzins à 45 secondes de la fin de cette 2e période qui, d'un tir décalé sur la gauche de Liv, s'ouvre grand la cage (39'15 2-1). Et voilà la Lettonie qui mène la danse face au tout-puissant suédois !
Le dernier tiers met encore en évidence l'importance cruciale des deux portiers dans ce match. Sur une pénalité attribuée à Karsums, l'attaquant letton de Tampa Bay, Johansson relance son équipe dans la course à la victoire (40'44 2-2). On pourrait croire que les deux adversaires auraient temporisé après cette égalisation, verrouillant la défense et ne se dévoilant qu'en contre. Et bien non ! La Suède et la Lettonie se lançaient à corps perdu en attaque et il a fallu toute la dextérité des gardiens et une défense très lucide pour que le score ne bouge pas. La prolongation, du même cru, emmenait les deux protagonistes aux tirs aux buts. Et à ce jeu-là, les Lettons ont eu les nerfs beaucoup plus solides que les Suédois, Johansson craquant dans le 4e tir aux buts sur un Malaskis en véritable état de grâce.
Dans les tribunes et sur la glace, les Lettons exultaient, fous de joie d'avoir vaincu la 4e puissance mondiale du hockey sur glace. Malgré la pluie et le froid qui se sont abattus sur Berne lundi, la fête des supporters venus saluer leurs héros à la sortie des vestiaires, s'est prolongée tard dans la nuit. La Lettonie rencontrera demain, mercredi, l'Autriche.
Lettonie-Suède : 3-2 tab (1-0, 2-0, 1-0, 1-0)
Buts Lettonie : 30'20 Redlhis en sup. (ass. Ankipang), 39'15 Darzins (ass. Redlhis), Vasiljevs (tab)
Buts Suède : 15'26 Omark (ass. Harju), 40'44 Johansson en sup. (ass.Eriksson)
Meilleurs joueurs pour la Lettonie : Karlis Sprukts et Magnus Johansson pour la Suède
Groupe C
- Etats-Unis : 6 points (+ 6)
- Suède : 4 points (+ 5)
- Lettonie : 2 points (- 1)
- Autriche : 0 point (- 11)
lundi 27 avril 2009
Un sans faute pour les Etats-Unis
Les Etats-Unis se sont logiquement imposés cet après-midi, face à l'Autriche sur le score de 6 à 1, au terme d'un match terriblement ennuyeux. Et prennent la tête provisoire de leur groupe avant le match Suède-Lettonie de ce soir.
Il pleut aujourd'hui sur Berne et les températures ont fortement chuté. Tout comme l'ambiance des rencontres qui, dans la PostFinance Arena, n'attirent décidément pas les foules aujourd'hui. A peine 3 080 spectateurs enregistrés à 16h15, soit une patinoire aux trois quarts vide avec l'atmosphère qui va avec. Est-ce l'Autriche ou les Etats-Unis, ou bien les deux qui ne séduisent pas le public ? En tout cas, les supporters autrichiens sont bien les seuls à montrer un quelconque enthousiasme pour une partie courue d'avance.
Balayés d'un revers de crosse samedi par les Suédois (7-1), les Autrichiens n'ont guère fait mieux face aux Nord-Américains (6-1). Une rencontre peu attrayante qui voyait dans le premier tiers une domination nette de l'armada US, pourtant malmenée par une défense rapprochée et un gardien autrichien en très grande forme. Pour cette 2e rencontre, Lars Bergstrom avait décidé de donner sa chance à Jurgen Penker qui évolue à Angelholm. Il a fallu attendre 15 minutes avant que la Team America ouvre le score par un tir décalé de Brown, attaquant des Kings Los Angeles, entre les jambes du portier rouge et blanc (15'11 1-0). L'Autriche se contente de repousser et par quelques contres dangereux se rappelle au bon souvenir de Esche, déjà présent dans la cage étoilée face à la Lettonie.
Le 2e tiers temps est à l'image du premier. Fidèles à leur style de jeu estampillé NHL, les Américains "bourinent", mais ne parviennent pas à déstabiliser Pencker. A force d'assauts, la fissure se forme à la longue et Stafford s'y engage. Foligno, l'attaquant d'Ottawa, décale le portier autrichien sur la gauche et relance vers son compère des Sabres de Buffalo. La cage est grande ouverte. Imparable (21'04 2-0). Alors que Bogosian, véritable diamant à l'état pur âgé de 18 ans et évoluant déjà aux Trashers d'Atlanta aux côtés d'Ilya Kovalchuk, tente d'une feinte magnifique plein centre de mettre le 3e but des Etats-Unis, l'incroyable surprise vient du portier américain. Sortant de sa zone pour dégager la rondelle, il laisse la cage complètement ouverte. Mais Peintner au look de faune (crâne rasé, yeux azur, moustache blond décoloré et barbichette noire) se trouve sur le chemin du palet. Un coup sec du poignet en diagonal et voilà l'arroseur arrosé ! (2-1 34'16). Cette énorme erreur a au moins le mérite de réveiller l'assistance quelque peu assoupie et de faire à nouveau chanter les quelque 600 supporters autrichiens présents dans le stade.
Que dire de la dernière période ? Pas grand-chose à part une pluie de pénalités... et de buts qui s'abat sur l'Autriche. L'équipe du capitaine Unterluggauer encaissera 4 buts dont 3 inscrits en supériorité numérique et 2, à 5 contre 3. De telles erreurs ne pardonnent pas à ce niveau et permettent aux Etats-Unis de prendre provisoirement la tête de leur groupe avant l'affrontement, ce soir, de la Suède contre la Lettonie. Ils rencontreront leurs premiers adversaires sérieux, à savoir, les Suédois, mercredi soir, à Berne.
Etats-Unis-Autriche : 6-1 (1-0, 1-1, 4-0)
Buts Etats-Unis : 15'11 Brown (ass. O'Sullivan), 31'04 Stafford (ass. Foligno), 40'25 O'Sullivan (ass. Brown), 48'04 Blake en sup. (ass. Brown), 52' Stempniak en sup. (ass. Hainey), 55'05 Niskanen en sup. (ass. Ballard)
Buts Autriche : 34'26 Peintner
Meilleurs joueurs pour les Etats-Unis : Dustin Brown et Andreas Kristler, pour l'Autriche.
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Il pleut aujourd'hui sur Berne et les températures ont fortement chuté. Tout comme l'ambiance des rencontres qui, dans la PostFinance Arena, n'attirent décidément pas les foules aujourd'hui. A peine 3 080 spectateurs enregistrés à 16h15, soit une patinoire aux trois quarts vide avec l'atmosphère qui va avec. Est-ce l'Autriche ou les Etats-Unis, ou bien les deux qui ne séduisent pas le public ? En tout cas, les supporters autrichiens sont bien les seuls à montrer un quelconque enthousiasme pour une partie courue d'avance.
Balayés d'un revers de crosse samedi par les Suédois (7-1), les Autrichiens n'ont guère fait mieux face aux Nord-Américains (6-1). Une rencontre peu attrayante qui voyait dans le premier tiers une domination nette de l'armada US, pourtant malmenée par une défense rapprochée et un gardien autrichien en très grande forme. Pour cette 2e rencontre, Lars Bergstrom avait décidé de donner sa chance à Jurgen Penker qui évolue à Angelholm. Il a fallu attendre 15 minutes avant que la Team America ouvre le score par un tir décalé de Brown, attaquant des Kings Los Angeles, entre les jambes du portier rouge et blanc (15'11 1-0). L'Autriche se contente de repousser et par quelques contres dangereux se rappelle au bon souvenir de Esche, déjà présent dans la cage étoilée face à la Lettonie.
Le 2e tiers temps est à l'image du premier. Fidèles à leur style de jeu estampillé NHL, les Américains "bourinent", mais ne parviennent pas à déstabiliser Pencker. A force d'assauts, la fissure se forme à la longue et Stafford s'y engage. Foligno, l'attaquant d'Ottawa, décale le portier autrichien sur la gauche et relance vers son compère des Sabres de Buffalo. La cage est grande ouverte. Imparable (21'04 2-0). Alors que Bogosian, véritable diamant à l'état pur âgé de 18 ans et évoluant déjà aux Trashers d'Atlanta aux côtés d'Ilya Kovalchuk, tente d'une feinte magnifique plein centre de mettre le 3e but des Etats-Unis, l'incroyable surprise vient du portier américain. Sortant de sa zone pour dégager la rondelle, il laisse la cage complètement ouverte. Mais Peintner au look de faune (crâne rasé, yeux azur, moustache blond décoloré et barbichette noire) se trouve sur le chemin du palet. Un coup sec du poignet en diagonal et voilà l'arroseur arrosé ! (2-1 34'16). Cette énorme erreur a au moins le mérite de réveiller l'assistance quelque peu assoupie et de faire à nouveau chanter les quelque 600 supporters autrichiens présents dans le stade.
Que dire de la dernière période ? Pas grand-chose à part une pluie de pénalités... et de buts qui s'abat sur l'Autriche. L'équipe du capitaine Unterluggauer encaissera 4 buts dont 3 inscrits en supériorité numérique et 2, à 5 contre 3. De telles erreurs ne pardonnent pas à ce niveau et permettent aux Etats-Unis de prendre provisoirement la tête de leur groupe avant l'affrontement, ce soir, de la Suède contre la Lettonie. Ils rencontreront leurs premiers adversaires sérieux, à savoir, les Suédois, mercredi soir, à Berne.
Etats-Unis-Autriche : 6-1 (1-0, 1-1, 4-0)
Buts Etats-Unis : 15'11 Brown (ass. O'Sullivan), 31'04 Stafford (ass. Foligno), 40'25 O'Sullivan (ass. Brown), 48'04 Blake en sup. (ass. Brown), 52' Stempniak en sup. (ass. Hainey), 55'05 Niskanen en sup. (ass. Ballard)
Buts Autriche : 34'26 Peintner
Meilleurs joueurs pour les Etats-Unis : Dustin Brown et Andreas Kristler, pour l'Autriche.
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Philippe Bozon : "La France peut gagner l'Allemagne"
Présent à Berne en tant que consultant sportif pour la chaîne câblée Sport +, l'ancien attaquant-phare de l'équipe de France, premier joueur hexagonal à avoir évolué en NHL, aux Blues de Saint-Louis, confie ses premières impressions sur le début des Mondiaux des Tricolores et de l'équipe helvète qu'il connaît sur le bout des doigts.
Guillemette Flamein : qu'est-ce qui vous a frappé jusqu'à présent dans les matches de la Suisse contre la France d'abord, puis contre l'Allemagne ?
Philippe Bozon : pour l'instant, on n'a pas encore vu la vraie équipe de Suisse. Elle n'a pas bien pris conscience de l'ampleur de jouer les Mondiaux à la maison. Elle le dit elle-même, elle subit la pression de jouer à domicile et découvre à quel point cela peut être difficile à gérer. Même contre l'Allemagne, même s'il y a eu de l'amélioration, on n'a retrouvé la vraie équipe que par moment. Je pense que le match de demain contre la Russie va les libérer. Ils ne sont pas favoris et n'ont rien à perdre.
G. F. qu'est-ce qui fait la force, aujourd'hui, de la Suisse ?
P. B. : c'est une équipe qui a pu avoir de gros résultats contre de grandes nations car elle base son système de jeu sur une organisation défensive. Contre les Russes, ils seront dans le scénario qu'ils aiment le mieux : défendre puis risposter en contre. Si elle joue comme ça, elle peut être dangereuse.
G. F. : passons à l'équipe de France que vous avez également vu débuter. Quel est votre sentiment après les deux premiers matches plutôt bien négociés par les Bleus ?
P. B. : on avait tous des craintes pour l'équipe de France au vu du stage de préparation et des blessés. C'est une bonne surprise ! Elle ne s'est pas posée de questions face aux Suisses. Il a manqué simplement d'un peu de concrétisation. Et des occasions, on n'en a pas 10 millions... Si onavait pu marquer ce but contre la Suisse, tout aurait été très différent. Sur l'état d'esprit de l'équipe, sa motivation, il n'y a rien à dire. Contre les Russes, c'est dommage, ils ont joué un premier tiers trop passif. Mais offensivement, on a vu de bonnes choses. Les jeunes, hier soir, et depuis le début du tournoi, sont en train de montrer de très bonnes capacités.
G. F. : comment envisagez-vous la rencontre contre l'Allemagne demain ?
P. B. : on rentre maintenant pour l'équipe de France dans des matches qu'elle peut gagner. L'Allemagne est une équipe très forte et lourde physiquement. Mais il n'y a pas à réfléchir et à se poser de questions, la France peut gagner l'Allemagne.
G. F. : vous évoquiez les jeunes de l'équipe de France qui vous ont frappé depuis le début du tournoi. Comment les voyez-vous évoluer au sein des Bleus ?
P. B. : je ne les connaissais presque pas. Je les ai surtout découvert aux Mondiaux à Québec, l'an dernier. Il y en a qui sont en train de grandir, de passer un cap comme Bellemare et Hecquefeuille. Et puis, il y a Da Costa qui a un très fort potentiel. Tous ceux qui savent reconnaître le talent l'auront tout de suite vu. S'il a la mentalité de quelqu'un qui veut progresser
et travailler, il ira loin.
G. F. : quels sont vos premiers pronostics pour ces Mondiaux, même si l'on est encore très tôt dans la compétition ?
P. B. : les Russes avec Ovechkin, ce n'est plus la même équipe. La Suède, pareil. Avec ses renforts NHL, elle n'aura rien à voir avec ce qu'on a vu jusque-là. Sans renfort de NHL, ces deux équipes-là auront des problèmes pour jouer les médailles et les premières places. Aujourd'hui, il manque des élements du puzzle qu'on n'a pas encore. Pour moi, le Canada me semble l'équipe la plus homogène telle qu'elle se présente.
G. F. : sortons du cadre des Mondiaux pour évoquer votre avenir professionnel. Où en sont vos projets ?
P. B. : J'arrête d'entraîner les jeunes au Servette Genève parce que je ressens une certaine lassistude au bout de nombreuses années. Et, n'importe quel éducateur sportif vous le dira, ce n'est vraiment pas facile d'être avec les jeunes, aujourd'hui, pour différentes raisons, mais ce n'est pas le propos. Il faut garder une certaine motivation et une certaine fraîcheur dans son travail si l'on veut bien le faire et je ne l'ai plus. Mon souhait est de travailler avec les professionnels et donc, de voir si un poste pourrait se libérer et me convenir dans ce domaine. Je n'ai aucune limite, Europe, Amérique du Nord. Je veux juste franchir le cap au-dessus.
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Guillemette Flamein : qu'est-ce qui vous a frappé jusqu'à présent dans les matches de la Suisse contre la France d'abord, puis contre l'Allemagne ?
Philippe Bozon : pour l'instant, on n'a pas encore vu la vraie équipe de Suisse. Elle n'a pas bien pris conscience de l'ampleur de jouer les Mondiaux à la maison. Elle le dit elle-même, elle subit la pression de jouer à domicile et découvre à quel point cela peut être difficile à gérer. Même contre l'Allemagne, même s'il y a eu de l'amélioration, on n'a retrouvé la vraie équipe que par moment. Je pense que le match de demain contre la Russie va les libérer. Ils ne sont pas favoris et n'ont rien à perdre.
G. F. qu'est-ce qui fait la force, aujourd'hui, de la Suisse ?
P. B. : c'est une équipe qui a pu avoir de gros résultats contre de grandes nations car elle base son système de jeu sur une organisation défensive. Contre les Russes, ils seront dans le scénario qu'ils aiment le mieux : défendre puis risposter en contre. Si elle joue comme ça, elle peut être dangereuse.
G. F. : passons à l'équipe de France que vous avez également vu débuter. Quel est votre sentiment après les deux premiers matches plutôt bien négociés par les Bleus ?
P. B. : on avait tous des craintes pour l'équipe de France au vu du stage de préparation et des blessés. C'est une bonne surprise ! Elle ne s'est pas posée de questions face aux Suisses. Il a manqué simplement d'un peu de concrétisation. Et des occasions, on n'en a pas 10 millions... Si onavait pu marquer ce but contre la Suisse, tout aurait été très différent. Sur l'état d'esprit de l'équipe, sa motivation, il n'y a rien à dire. Contre les Russes, c'est dommage, ils ont joué un premier tiers trop passif. Mais offensivement, on a vu de bonnes choses. Les jeunes, hier soir, et depuis le début du tournoi, sont en train de montrer de très bonnes capacités.
G. F. : comment envisagez-vous la rencontre contre l'Allemagne demain ?
P. B. : on rentre maintenant pour l'équipe de France dans des matches qu'elle peut gagner. L'Allemagne est une équipe très forte et lourde physiquement. Mais il n'y a pas à réfléchir et à se poser de questions, la France peut gagner l'Allemagne.
G. F. : vous évoquiez les jeunes de l'équipe de France qui vous ont frappé depuis le début du tournoi. Comment les voyez-vous évoluer au sein des Bleus ?
P. B. : je ne les connaissais presque pas. Je les ai surtout découvert aux Mondiaux à Québec, l'an dernier. Il y en a qui sont en train de grandir, de passer un cap comme Bellemare et Hecquefeuille. Et puis, il y a Da Costa qui a un très fort potentiel. Tous ceux qui savent reconnaître le talent l'auront tout de suite vu. S'il a la mentalité de quelqu'un qui veut progresser
et travailler, il ira loin.
G. F. : quels sont vos premiers pronostics pour ces Mondiaux, même si l'on est encore très tôt dans la compétition ?
P. B. : les Russes avec Ovechkin, ce n'est plus la même équipe. La Suède, pareil. Avec ses renforts NHL, elle n'aura rien à voir avec ce qu'on a vu jusque-là. Sans renfort de NHL, ces deux équipes-là auront des problèmes pour jouer les médailles et les premières places. Aujourd'hui, il manque des élements du puzzle qu'on n'a pas encore. Pour moi, le Canada me semble l'équipe la plus homogène telle qu'elle se présente.
G. F. : sortons du cadre des Mondiaux pour évoquer votre avenir professionnel. Où en sont vos projets ?
P. B. : J'arrête d'entraîner les jeunes au Servette Genève parce que je ressens une certaine lassistude au bout de nombreuses années. Et, n'importe quel éducateur sportif vous le dira, ce n'est vraiment pas facile d'être avec les jeunes, aujourd'hui, pour différentes raisons, mais ce n'est pas le propos. Il faut garder une certaine motivation et une certaine fraîcheur dans son travail si l'on veut bien le faire et je ne l'ai plus. Mon souhait est de travailler avec les professionnels et donc, de voir si un poste pourrait se libérer et me convenir dans ce domaine. Je n'ai aucune limite, Europe, Amérique du Nord. Je veux juste franchir le cap au-dessus.
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La Russie en tête
A l'issue de cette 3e journée de Mondiaux de Berne, le point sur le classement du groupe B :
- Russie : 6 points (+10)
- Suisse : 5 points (+2)
- Allemagne : 1 point (-6)
- France : 0 point (-6)
Dave Henderson : "Il faudra jouer ainsi contre l'Allemagne"
A l'issue de la rencontre contre la Russie, le sélectionneur de l'équipe de France, Dave Henderson livre son point de vue :
"Nous avons une première période extrêmement difficile et quand on encaisse 5 buts, on ne peut pas dire qu'on commence bien le match... J'ai alors dit aux garçons qu'il fallait travailler période par période, ne pas se focaliser sur ce résultat et que chaque période était un match. Les deux matches contre la Suisse puis contre la Russie nous ont permis de travailler dur pour nous préparer à affronter l'Allemagne mardi. Lors de ces deux rencontres, nous avons essayé de jouer en gardant à l'esprit l'idée défensive. Nous nous sommes rendus compte que si l'on sortait de ce jeu, nous aurions vite des problèmes. Nous devons absolument limiter les occasions de nos adversaires. C'est ce que nous avons fait contre les Suisses vendredi. C'est ce que nous avons fait contre les Russes dans les 2 dernières périodes du match. J'estime que l'équipe a rempli son contrat. C'est comme ça qu'il faudra jouer contre l'Allemagne."
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"Nous avons une première période extrêmement difficile et quand on encaisse 5 buts, on ne peut pas dire qu'on commence bien le match... J'ai alors dit aux garçons qu'il fallait travailler période par période, ne pas se focaliser sur ce résultat et que chaque période était un match. Les deux matches contre la Suisse puis contre la Russie nous ont permis de travailler dur pour nous préparer à affronter l'Allemagne mardi. Lors de ces deux rencontres, nous avons essayé de jouer en gardant à l'esprit l'idée défensive. Nous nous sommes rendus compte que si l'on sortait de ce jeu, nous aurions vite des problèmes. Nous devons absolument limiter les occasions de nos adversaires. C'est ce que nous avons fait contre les Suisses vendredi. C'est ce que nous avons fait contre les Russes dans les 2 dernières périodes du match. J'estime que l'équipe a rempli son contrat. C'est comme ça qu'il faudra jouer contre l'Allemagne."
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dimanche 26 avril 2009
La France monte en puissance
Malgré un score à la hauteur de l'adversaire qu'elle affrontait - la Russie, championne du monde en titre - (7 à 2), la France a livré un match tout en finesse, en combativité et en agressivité. Une belle montée en puissance avant la rencontre avec l'Allemagne, mardi soir.
Une arène quasiment pleine avec 10 500 spectateurs, un parterre très fourni de supporters russes aux drapeaux gigantesques déployés au moindre arrêt de jeu, une poignée de fans français entonnant courageusement un lancinant "Allez les Bleus" quand les Russes se taisaient, (c'est-à-dire... rarement), un Ilya Kovalchuk, star des Atlanta Trashers et icône de tout un peuple, ovationné comme un dieu lors de son apparition sur les écrans géants... De quoi réfrigérer l'équipe qui se présentait, ce soir, à Berne, face à l'actuel tsar incontesté du hockey mondial. Et pourtant, cela n'a pas fait peur au coq français.
Dos au mur, les Tricolores savaient depuis longtemps qu'ils joueraient contre la Russie. Alors, que faire ? Le dos rond en attendant que ça passe ou bien tenter crânement sa chance en disant à la barbe des maîtres du monde : "Même pas peur !" ? Dave Henderson a opté pour la 2e solution, sachant pertinnement que les Russes et les Bleus ne courraient pas ce soir après le même lièvre. Les hommes du coach Bykov détrônaient même les Suédois de leur but le plus rapide. En effet, à 1'23, un slap assassin de Radulov clouait un Ferhi pétrifié par l'enjeu (1-0). Trop vite pour Roussel dépassé qui laissait filer l'attaquant russe. Un peu sécouée, la France reprenait vite ses esprits et Meunier défiait seul Emerenko qui fermait judicieusement sa cage (3'). Agressifs, rapides, collectifs et concentrés, les Bleus s'enhardissaient une fois de plus sur la steppe russe avec un Luc Tardif étourdissant, auteur d'un lob qui oblige Emerenko à sauter comme un cabri pour stopper le palet dans sa course (4'24). Méconnaissables par rapport au premier match contre la Suisse, les Tricolores totalement décomplexés jouent libérés de toute pression et attaquent le géant russe.
Géant qui, malgré tout, ne se laisse pas marcher sur les pieds. Pénalité sur Raux et Zaripov balance un tir à moitié retourné assez vicelard sur un Ferhi trop lent (7'06). La machine à buts est enclenchée, les Russes déployant leur art et leur technique avec Radulov (entre le poteau et la jambe de Ferhi) puis Perezhogin qui joue à cache-cache avec Ferhi et le palet. Trois buts en 55 secondes... et 4 buts à rien en 8 minutes de jeu... Un vrai cauchemar qui pousse Dave Henderson à demander un temps mort. L'arrêt est salutaire et stoppe l'hémorragie. Sur une belle percée de Bellemare plein centre, Da Costa récupère en arrière et passe à Hecquefeuille, alors en retrait et décalé sur la droite du portier. Le missile part plein pot, dans une cage grande ouverte (10'25 4-1). La réplique aussitôt est cinglante. Pénalité sur Quessandier et boum ! Terenschenko profite du rebond lâché par le portier grenoblois pour inscrire le 5e but russe (15'). Hecquefeuille slapera encore plein centre sur Emerenko, puis 30 secondes plus tard, Yorick Treille fait parler son physique et contourne tout en puissance la cage d'Emerenko, qui bloque au tout dernier moment le côté gauche de la cage.
En début de 2e tiers temps, La France continue sa longue en marche en avant à 5 contre 4. Les tirs sont nourris, mais ne rentrent pas. Même en supériorité, les Bleus ont du mal à garder le palet plus de quelques secondes et à leur tour, sont pénalisés sur Manavian. Tereschenko y va de son 2e but de la soirée, le 6e pour les Rouges (6-1 27'13). Ferhi résiste de mieux en mieux aux coups de boutoir slaves et les Tricolores se concentrent sur la défense. Et ça paie ! Morozov et Zinoviev se heurtent à deux reprises au goal français. Deux minutes avant la fin du 2e tiers, Rozenthal comme un fou transperce les lignes arrières russes et passe à Gras, bien décalé. Emerenko sauve le tsar d'un 2e but français qui arrive dans la crosse d'un impressionnant Tardif. Le futur attaquant rouennais place toute sa puissance dans un slap en diagonale lancé de la bleue à droite du Russe (39'31 6-2).
Bien que dominés, les Bleus offrent un visage combatif et offensif, bien loin de celui qu'elle a montré face aux Suisses vendredi, et qui surprend plus d'un spectateur, agréablement étonné de ce que le "petit adversaire" gêne de cette façon le tsar mondial. Les Français s'emparent du 3e tiers avec un tir de Raux puis de Fleury sauvés in extremis par Emerenko. Mais les Russes continuent la promenade et Kovalchuk marque son 1er but de la soirée en reprise de volée à toute vitesse sur un Ferhi qui tarde à écarter les jambes (49'20 7-2). La vedette des Atlanta Trashers est littéralement acclamé par une foule idolâtre. Les Bleus terminent la partie avec un gardien opiniâtre et en bien meilleur forme qu'au début qui se défait avec succès et beaucoup de brio aux assauts de Zinoviev, Kovalchuk et Terenschenko. Dans les 2 dernières secondes, Meunier, "vedette française" aux yeux des Suisses, déboule en trombe dans l'arrière-train russe et il ne manque qu'une poignée de centimètres à Bellemare pour inscire un 3e but historique contre le champion du monde en titre...
Alors que la Russie se détache nettement du groupe B, la France a réalisé une belle performance face au champion du monde en titre. Un très bon match test qui confirme la montée en puissance des Bleus qui affronteront, mardi, une équipe extrêmement physique : l'Allemagne.
Russie-France : 7-2 (5-1, 1-1, 1-0)
Buts Russie : 1'23 Radulov (ass. Gorovikov), 7'06 Zaripov en sup. (ass.Gorovikov), 7'20 Radulov (ass. Zinoviev), 8'01 Perezhogin ass. Kuryanov), 15' Tereschenko en sup (ass. Atyushov), 27'23 Tereschenko en sup. (ass. Morozov), 49'20 Kovalchuk (ass. Perezhogin)
Buts France : 10'25 Hecquefeuille (ass. Da Costa), 39'31 Tardif
Meilleurs joueurs pour la Russie : Ilya Kovalchuk et Kevin Hecquefeuille, pour la France
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Une arène quasiment pleine avec 10 500 spectateurs, un parterre très fourni de supporters russes aux drapeaux gigantesques déployés au moindre arrêt de jeu, une poignée de fans français entonnant courageusement un lancinant "Allez les Bleus" quand les Russes se taisaient, (c'est-à-dire... rarement), un Ilya Kovalchuk, star des Atlanta Trashers et icône de tout un peuple, ovationné comme un dieu lors de son apparition sur les écrans géants... De quoi réfrigérer l'équipe qui se présentait, ce soir, à Berne, face à l'actuel tsar incontesté du hockey mondial. Et pourtant, cela n'a pas fait peur au coq français.
Dos au mur, les Tricolores savaient depuis longtemps qu'ils joueraient contre la Russie. Alors, que faire ? Le dos rond en attendant que ça passe ou bien tenter crânement sa chance en disant à la barbe des maîtres du monde : "Même pas peur !" ? Dave Henderson a opté pour la 2e solution, sachant pertinnement que les Russes et les Bleus ne courraient pas ce soir après le même lièvre. Les hommes du coach Bykov détrônaient même les Suédois de leur but le plus rapide. En effet, à 1'23, un slap assassin de Radulov clouait un Ferhi pétrifié par l'enjeu (1-0). Trop vite pour Roussel dépassé qui laissait filer l'attaquant russe. Un peu sécouée, la France reprenait vite ses esprits et Meunier défiait seul Emerenko qui fermait judicieusement sa cage (3'). Agressifs, rapides, collectifs et concentrés, les Bleus s'enhardissaient une fois de plus sur la steppe russe avec un Luc Tardif étourdissant, auteur d'un lob qui oblige Emerenko à sauter comme un cabri pour stopper le palet dans sa course (4'24). Méconnaissables par rapport au premier match contre la Suisse, les Tricolores totalement décomplexés jouent libérés de toute pression et attaquent le géant russe.
Géant qui, malgré tout, ne se laisse pas marcher sur les pieds. Pénalité sur Raux et Zaripov balance un tir à moitié retourné assez vicelard sur un Ferhi trop lent (7'06). La machine à buts est enclenchée, les Russes déployant leur art et leur technique avec Radulov (entre le poteau et la jambe de Ferhi) puis Perezhogin qui joue à cache-cache avec Ferhi et le palet. Trois buts en 55 secondes... et 4 buts à rien en 8 minutes de jeu... Un vrai cauchemar qui pousse Dave Henderson à demander un temps mort. L'arrêt est salutaire et stoppe l'hémorragie. Sur une belle percée de Bellemare plein centre, Da Costa récupère en arrière et passe à Hecquefeuille, alors en retrait et décalé sur la droite du portier. Le missile part plein pot, dans une cage grande ouverte (10'25 4-1). La réplique aussitôt est cinglante. Pénalité sur Quessandier et boum ! Terenschenko profite du rebond lâché par le portier grenoblois pour inscrire le 5e but russe (15'). Hecquefeuille slapera encore plein centre sur Emerenko, puis 30 secondes plus tard, Yorick Treille fait parler son physique et contourne tout en puissance la cage d'Emerenko, qui bloque au tout dernier moment le côté gauche de la cage.
En début de 2e tiers temps, La France continue sa longue en marche en avant à 5 contre 4. Les tirs sont nourris, mais ne rentrent pas. Même en supériorité, les Bleus ont du mal à garder le palet plus de quelques secondes et à leur tour, sont pénalisés sur Manavian. Tereschenko y va de son 2e but de la soirée, le 6e pour les Rouges (6-1 27'13). Ferhi résiste de mieux en mieux aux coups de boutoir slaves et les Tricolores se concentrent sur la défense. Et ça paie ! Morozov et Zinoviev se heurtent à deux reprises au goal français. Deux minutes avant la fin du 2e tiers, Rozenthal comme un fou transperce les lignes arrières russes et passe à Gras, bien décalé. Emerenko sauve le tsar d'un 2e but français qui arrive dans la crosse d'un impressionnant Tardif. Le futur attaquant rouennais place toute sa puissance dans un slap en diagonale lancé de la bleue à droite du Russe (39'31 6-2).
Bien que dominés, les Bleus offrent un visage combatif et offensif, bien loin de celui qu'elle a montré face aux Suisses vendredi, et qui surprend plus d'un spectateur, agréablement étonné de ce que le "petit adversaire" gêne de cette façon le tsar mondial. Les Français s'emparent du 3e tiers avec un tir de Raux puis de Fleury sauvés in extremis par Emerenko. Mais les Russes continuent la promenade et Kovalchuk marque son 1er but de la soirée en reprise de volée à toute vitesse sur un Ferhi qui tarde à écarter les jambes (49'20 7-2). La vedette des Atlanta Trashers est littéralement acclamé par une foule idolâtre. Les Bleus terminent la partie avec un gardien opiniâtre et en bien meilleur forme qu'au début qui se défait avec succès et beaucoup de brio aux assauts de Zinoviev, Kovalchuk et Terenschenko. Dans les 2 dernières secondes, Meunier, "vedette française" aux yeux des Suisses, déboule en trombe dans l'arrière-train russe et il ne manque qu'une poignée de centimètres à Bellemare pour inscire un 3e but historique contre le champion du monde en titre...
Alors que la Russie se détache nettement du groupe B, la France a réalisé une belle performance face au champion du monde en titre. Un très bon match test qui confirme la montée en puissance des Bleus qui affronteront, mardi, une équipe extrêmement physique : l'Allemagne.
Russie-France : 7-2 (5-1, 1-1, 1-0)
Buts Russie : 1'23 Radulov (ass. Gorovikov), 7'06 Zaripov en sup. (ass.Gorovikov), 7'20 Radulov (ass. Zinoviev), 8'01 Perezhogin ass. Kuryanov), 15' Tereschenko en sup (ass. Atyushov), 27'23 Tereschenko en sup. (ass. Morozov), 49'20 Kovalchuk (ass. Perezhogin)
Buts France : 10'25 Hecquefeuille (ass. Da Costa), 39'31 Tardif
Meilleurs joueurs pour la Russie : Ilya Kovalchuk et Kevin Hecquefeuille, pour la France
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La Suisse conforte sa 2e place
La Suisse conserve la 2e place du groupe B en battant, cet après-midi, l'Allemagne sur le score de 3 à 2 après prolongation, lors d'un match passionnant. Les Helvètes joueront la 1re place face à la Russie mardi après-midi.
C'était LE match à ne rater sous aucun prétexte. Et la foule présente dans l'arène ne s'y est pas trompée. Dans une ambiance de feu, pavoisée aux couleurs de la Suisse, les drapeaux flottaient au rythme de la clameur qui enflait et désenflait tel le ressac de la mer... Une ferveur émouvante aux larmes qui galvanisait littéralement l'équipe nationale partie sur les chapeaux de roues. Très agressifs dès le départ, les Suisses se font pourtant prendre au piège dès la 4e minute. Première prison et premier but de l'Allemagne dont le jeu de puissance, extrêmement mobile et collectif, décale Gerber que trompe Ullman, décalé à sa gauche (6'26 0-1). Le "HOPP SCHWI-IZ" se fait alors murmure, tandis que retentit d'une seule voix "DEUT-SCHLAND ! DEUT-SCHLAND !" Mais il en faut plus pour écraser des petits Suisses morts de faim. Lemm, derrière la cage, ajuste Wick qui, seul devant Patzold, ne peut que marquer (8'36 1-1). Bis repetita 30 secondes plus tard avec toujours Wick à la baguette. Mais l'ex-portier de San José ne se fait pas avoir 2 fois... L'intensité physique monte d'un cran alors que le match, très équilibré, ne voit aucune des deux équipes se départager à la fin de ce 1er tiers.
La Suisse décide de remettre les pendules à l'heure et fait preuve d'une précision d'horloger au cours d'une 2e période entièrement menée de main de maître pendant les 10 premières minutes. Alors que ça chauffe devant la cage allemande, Paterlini dégage le palet le long de la bande et centre sur Seger qui balance sur le goal allemand un slap de la mort (23'15 2-1). Le "HOPP SCHWI-IZ" fait l'effet du tonnerre dans un four, soutenus par des milliers de drapeaux frémissants. Après un incroyable passage à vide, l'Allemagne se ressaisit et fond sur Gerber. Le portier de Toronto montre alors à la foule hurlante l'étendue de son talent en plongeant comme un damné sur l'adversaire pour dévier du bout de sa crosse le palet de quelques millimètres... (26'). Gerber encore qui, quelques minutes plus tard, plonge à nouveau, écarte les jambes, se relève, pour finalement s'asseoir sur la rondelle... Extrêmement dangereux, les hommes de Renz concrétisent leur domination en inscrivant le but de l'égalisation en infériorité numérique. Le défenseur des Senators d'Ottawa part en contre, laisse sur le carreau deux défenseurs suisses, fond sur Gerber qui repousse le palet devant lui. Un rebond fatal au portier des Maple Leafs, Schubert étant idéalement placé au rebond ! (33'02 2-2). Ce retour inattendu fait mal au moral des locaux qui profitent de la pause pour souffler.
Le dernier tiers est entièrement dominé par la Suisse, l'Allemagne ne sachant plus jouer au hockey... Contraints de rester dans leur zone, les hommes de Renz se contentent de faire dégagement interdit sur dégagement interdit sous les sifflets nourris de l'assistance. Malgré cette évidente démonstration de force, la Suisse laisse échapper une occasion à 5 contre 3 de plus d'une minute, puis c'est au tour de l'Allemagne de rater l'opportunité d'éviter la prolongation qui se profile de plus en plus. Malchanceuse Allemagne qui, en plus, écope d'une pénalité sur Bakos. La Suisse évolue alors à 4 contre 3 (la prolongation se joue à 4 contre 4). Il n'en faut pas plus au héros du jour, le capitaine Mark Streit, des New York Islanders pour crucifier de la bleue Patzold, complètement masqué par l'armoire normande Gardner. Pour la 2e fois, l'hymne national retentit dans l'arène et les drapeaux flottent doucement à l'unisson. La Suisse a, jusqu'à ce soir, parfaitement bien rempli son contrat. Rassurée sur sa grande forme, elle jouera la première place du groupe B face à la Russie mardi à 16h15.
Suisse-Allemagne : 3-2 ap (1-1, 1-1,0-0,1-0)
Buts Suisse : 8'36 Wick (ass. Lemm), 23'15 Seger (ass. Paterlini), 61'14 Streit en sup.
Buts Allemagne : 6'26 Ullmann en sup. (ass. Seidenberg), 33'02 Schubert en inf. (ass. Hospelt)
Meilleurs joueurs pour la Suisse, Mathias Seger et Dimitri Patzold, pour l'Allemagne.
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C'était LE match à ne rater sous aucun prétexte. Et la foule présente dans l'arène ne s'y est pas trompée. Dans une ambiance de feu, pavoisée aux couleurs de la Suisse, les drapeaux flottaient au rythme de la clameur qui enflait et désenflait tel le ressac de la mer... Une ferveur émouvante aux larmes qui galvanisait littéralement l'équipe nationale partie sur les chapeaux de roues. Très agressifs dès le départ, les Suisses se font pourtant prendre au piège dès la 4e minute. Première prison et premier but de l'Allemagne dont le jeu de puissance, extrêmement mobile et collectif, décale Gerber que trompe Ullman, décalé à sa gauche (6'26 0-1). Le "HOPP SCHWI-IZ" se fait alors murmure, tandis que retentit d'une seule voix "DEUT-SCHLAND ! DEUT-SCHLAND !" Mais il en faut plus pour écraser des petits Suisses morts de faim. Lemm, derrière la cage, ajuste Wick qui, seul devant Patzold, ne peut que marquer (8'36 1-1). Bis repetita 30 secondes plus tard avec toujours Wick à la baguette. Mais l'ex-portier de San José ne se fait pas avoir 2 fois... L'intensité physique monte d'un cran alors que le match, très équilibré, ne voit aucune des deux équipes se départager à la fin de ce 1er tiers.
La Suisse décide de remettre les pendules à l'heure et fait preuve d'une précision d'horloger au cours d'une 2e période entièrement menée de main de maître pendant les 10 premières minutes. Alors que ça chauffe devant la cage allemande, Paterlini dégage le palet le long de la bande et centre sur Seger qui balance sur le goal allemand un slap de la mort (23'15 2-1). Le "HOPP SCHWI-IZ" fait l'effet du tonnerre dans un four, soutenus par des milliers de drapeaux frémissants. Après un incroyable passage à vide, l'Allemagne se ressaisit et fond sur Gerber. Le portier de Toronto montre alors à la foule hurlante l'étendue de son talent en plongeant comme un damné sur l'adversaire pour dévier du bout de sa crosse le palet de quelques millimètres... (26'). Gerber encore qui, quelques minutes plus tard, plonge à nouveau, écarte les jambes, se relève, pour finalement s'asseoir sur la rondelle... Extrêmement dangereux, les hommes de Renz concrétisent leur domination en inscrivant le but de l'égalisation en infériorité numérique. Le défenseur des Senators d'Ottawa part en contre, laisse sur le carreau deux défenseurs suisses, fond sur Gerber qui repousse le palet devant lui. Un rebond fatal au portier des Maple Leafs, Schubert étant idéalement placé au rebond ! (33'02 2-2). Ce retour inattendu fait mal au moral des locaux qui profitent de la pause pour souffler.
Le dernier tiers est entièrement dominé par la Suisse, l'Allemagne ne sachant plus jouer au hockey... Contraints de rester dans leur zone, les hommes de Renz se contentent de faire dégagement interdit sur dégagement interdit sous les sifflets nourris de l'assistance. Malgré cette évidente démonstration de force, la Suisse laisse échapper une occasion à 5 contre 3 de plus d'une minute, puis c'est au tour de l'Allemagne de rater l'opportunité d'éviter la prolongation qui se profile de plus en plus. Malchanceuse Allemagne qui, en plus, écope d'une pénalité sur Bakos. La Suisse évolue alors à 4 contre 3 (la prolongation se joue à 4 contre 4). Il n'en faut pas plus au héros du jour, le capitaine Mark Streit, des New York Islanders pour crucifier de la bleue Patzold, complètement masqué par l'armoire normande Gardner. Pour la 2e fois, l'hymne national retentit dans l'arène et les drapeaux flottent doucement à l'unisson. La Suisse a, jusqu'à ce soir, parfaitement bien rempli son contrat. Rassurée sur sa grande forme, elle jouera la première place du groupe B face à la Russie mardi à 16h15.
Suisse-Allemagne : 3-2 ap (1-1, 1-1,0-0,1-0)
Buts Suisse : 8'36 Wick (ass. Lemm), 23'15 Seger (ass. Paterlini), 61'14 Streit en sup.
Buts Allemagne : 6'26 Ullmann en sup. (ass. Seidenberg), 33'02 Schubert en inf. (ass. Hospelt)
Meilleurs joueurs pour la Suisse, Mathias Seger et Dimitri Patzold, pour l'Allemagne.
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Bruits de glace...
En marge des Mondiaux, que se passe-t-il en dehors de la glace même ? Quelques chiffres et anecdotes comme si vous y étiez...
C'est ainsi que vendredi, dans le cadre du match Suisse-France, deux grosses cloches caractéristiques des supporters suisses et bien connues du public amateur de compétitions de ski ont été purement et simplement interdites de séjour à la patinoire ! Un comble pour les Suisses qui ont été pris à leur propre piège, à savoir respecter la quiétude de leurs voisins... dans l'enceinte de glace.
En effet, René Fasel, président de l'IIHF, a déclaré qu'un spectateur qui avait fait l'effort de débourser une somme certaine pour assister au match, avait le droit de le regarder en toute sérénité sans en sortir complètement abruti par le bruit causé par un engin actionné par son entourage. Donc, interdites les cornes de brume, les klaxons à gaz et les célébrissimes cloches suisses dans l'enceinte !
Au lieu d'utiliser des "instruments bruyants" (dixit René Fasel), le public donne alors de la voix, ce qui, dans une patinoire construite à l'image d'un cirque romain avec de très hautes travées, apporte à la clameur populaire une puissance et un grondement encore plus redoutables. Avec les mêmes frissons quand les Anglais entament le "Sweet charriot" à Twickenham lors d'un match de rugby...
A titre d'exemple, Russie-Allemagne a réuni près de 8 000 personnes, USA-Lettonie 7 840 spectateurs et Suède-Autriche a rassemblé 6 175 fans.
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- Supportez, mais en silence !
C'est ainsi que vendredi, dans le cadre du match Suisse-France, deux grosses cloches caractéristiques des supporters suisses et bien connues du public amateur de compétitions de ski ont été purement et simplement interdites de séjour à la patinoire ! Un comble pour les Suisses qui ont été pris à leur propre piège, à savoir respecter la quiétude de leurs voisins... dans l'enceinte de glace.
En effet, René Fasel, président de l'IIHF, a déclaré qu'un spectateur qui avait fait l'effort de débourser une somme certaine pour assister au match, avait le droit de le regarder en toute sérénité sans en sortir complètement abruti par le bruit causé par un engin actionné par son entourage. Donc, interdites les cornes de brume, les klaxons à gaz et les célébrissimes cloches suisses dans l'enceinte !
Au lieu d'utiliser des "instruments bruyants" (dixit René Fasel), le public donne alors de la voix, ce qui, dans une patinoire construite à l'image d'un cirque romain avec de très hautes travées, apporte à la clameur populaire une puissance et un grondement encore plus redoutables. Avec les mêmes frissons quand les Anglais entament le "Sweet charriot" à Twickenham lors d'un match de rugby...
- Affluence...
A titre d'exemple, Russie-Allemagne a réuni près de 8 000 personnes, USA-Lettonie 7 840 spectateurs et Suède-Autriche a rassemblé 6 175 fans.
- Places à vendre
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Suisse-Allemagne : le choc !
La Suisse affronte l'Allemagne à 16h15. Le choc de cette 3e journée des Mondiaux de Berne. Crucial pour les Helvètes qui, en cas de victoire, sont assurés de conserver la 2e place du groupe et de se qualifier pour le tour suivant. Crucial pour les Allemands qui n'ont toujours marqué aucun point dans la compétition.
Dire que tout le monde en parle est un euphémisme... Le choc Suisse-Allemagne tient tout le pays en alerte. On est dimanche, il fait un temps printanier et pourtant, les Suisses ne s'attardent pas à table. Deux heures et demi avant la rencontre qui débute à 16h15, les parkings alentour se remplissent déjà, l'enceinte de la Postfinance Arena grouillant de supporters suisses et allemands. Contrairement aux autres jours, la présence policière est renforcée et les contrôles aux entrées du stade de glace encore plus rigoureux. Le stade, comme vendredi soir, sera archi-comble.
Dans la presse, ce match fait la Une de tous les journaux. Inutile de vous dire que la rencontre de ce soir opposant à 20h15 la France à la Russie est complètement éclipsée. A peine une ligne pour indiquer l'heure et le lieu. C'est tout ! La presse suisse met en avant les solides arguments proposés par la Mannschaft. L'Allemagne, impuissante face à la Russie, compte quand même dans ses rangs 2 pensionnaires de NHL, l'attaquant Jochen Hecht des Sabres de Buffalo et le défenseur Christoph Schubert des Senators d'Ottawa. Sans oublier l'arrière Sven Butenschön et ses 140 matches disputés en ligue nationale entre 1996 et 2006 et le portier Patzold qui a évolué à San José... Du très beau monde d'un cran bien supérieur à l'équipe de France qui inquiète les observateurs suisses, suite au premier match joué par une équipe nationale bien pâlote...
En dehors du fait que la Suisse joue à domicile et qu'elle est soutenue par tout un peuple, l'enjeu de cette rencontre dépasse largement un cadre national. En effet, en cas de victoire, la Suisse capitalise 6 points et conforte sa 2e place derrière la Russie qui devrait facilement disposer de la France, ce soir. L'Allemagne doit, quant à elle, remporter ce duel pour se relancer dans la course au 2e tour et ainsi ouvrir son compteur qui la ramènerait à égalité de points pour la 2e place...
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Dire que tout le monde en parle est un euphémisme... Le choc Suisse-Allemagne tient tout le pays en alerte. On est dimanche, il fait un temps printanier et pourtant, les Suisses ne s'attardent pas à table. Deux heures et demi avant la rencontre qui débute à 16h15, les parkings alentour se remplissent déjà, l'enceinte de la Postfinance Arena grouillant de supporters suisses et allemands. Contrairement aux autres jours, la présence policière est renforcée et les contrôles aux entrées du stade de glace encore plus rigoureux. Le stade, comme vendredi soir, sera archi-comble.
Dans la presse, ce match fait la Une de tous les journaux. Inutile de vous dire que la rencontre de ce soir opposant à 20h15 la France à la Russie est complètement éclipsée. A peine une ligne pour indiquer l'heure et le lieu. C'est tout ! La presse suisse met en avant les solides arguments proposés par la Mannschaft. L'Allemagne, impuissante face à la Russie, compte quand même dans ses rangs 2 pensionnaires de NHL, l'attaquant Jochen Hecht des Sabres de Buffalo et le défenseur Christoph Schubert des Senators d'Ottawa. Sans oublier l'arrière Sven Butenschön et ses 140 matches disputés en ligue nationale entre 1996 et 2006 et le portier Patzold qui a évolué à San José... Du très beau monde d'un cran bien supérieur à l'équipe de France qui inquiète les observateurs suisses, suite au premier match joué par une équipe nationale bien pâlote...
En dehors du fait que la Suisse joue à domicile et qu'elle est soutenue par tout un peuple, l'enjeu de cette rencontre dépasse largement un cadre national. En effet, en cas de victoire, la Suisse capitalise 6 points et conforte sa 2e place derrière la Russie qui devrait facilement disposer de la France, ce soir. L'Allemagne doit, quant à elle, remporter ce duel pour se relancer dans la course au 2e tour et ainsi ouvrir son compteur qui la ramènerait à égalité de points pour la 2e place...
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samedi 25 avril 2009
La Suède corrige l'Autriche
La Suède, ce soir, a infligé un cinglant 7 à 1 à l'Autriche. Une démonstration logique des Scandinaves qui visent clairement le titre, cette année.
A peine montés sur la glace et déjà détenteurs d'un record : celui du but le plus rapide de ces deux premières jourénes de Mondiaux de Berne ! Dans une patinoire aux trois quarts vide, l'affiche n'attire guère les Suisses qui ont préféré passer la soirée dehors (20° à 19h...), Jonsson démontre par une reprise de volée d'un palet dévié par le patin du gardien que les Suédois ont rendez-vous avec la gloire (1'37). La tornade jaune est lancée et bouscule tout sur son passage. Face à une telle déferlante de technique, de rapidité et de fluidité, les Autrichiens se noient. A 11'49, Johansson dégaine un shoot en reprise de volée pleine lucarne (2-0) et le show continue avec Nilson qui, moins d'une minute plus tard, place le palet dans la toute petite ouverture laissée entre le patin de Bruckler et le poteau (3-0 12'46). La gifle est sévère, à l'image de celle donnée par la Russie à l'Allemagne la veille.
Après avoir bu la tasse, l'Autriche ne pouvait pas toucher davantage le fond. Se reprenant, les hommes du capitaine Unterluggauer ouvrent le score avec un slap pleine face sous la transversale de Oraze (31'55 3-1). Le match s'équilibre pour le plus grand plaisir des quelque 600 fans autrichiens qui grondent à chaque approche suédoise de la cage et qui chanteront sans relâche jusqu'à la dernière seconde. A force de temporiser, les Suédois en bafouillent leur hockey, sans pour autant que les Autrichiens ne parviennent à saisir leur chance...
La bataille navale s'achève par la déroute de la flotte autrichienne dans l'ultime période. Touchés puis complètement coulés, les Rouge et Blanc encaissent encore quatre buts parfaitement maîtrisés par les Scandinaves qui offrent un jeu redoutablement efficace, net et très collectif. C'est du grand art, du très haut niveau. Et dire que les Jaune et Bleu attendent encore les renforts de NHL... La Suède n'a montré ce soir qu'un dixième de son réel potentiel. De quoi réserver bien des surprises à son prochain adversaire, lundi soir : la Lettonie...
Suède-Autriche : 7-1 (3-0, 0-1, 4-0)
Buts Suède : 1'37 Jonsson (ass. Harju), 11'49 Johansson (ass. Thornberg), 12'46 Nilson (ass. Grossman), 41'12 Weinhandl (ass. Martensson), 47' Weinhandl (ass. Martensson), 49'04 Harju (ass. Omark), 49'36 Eriksson (ass. Weinhandl)
Buts Autriche : 31'55 Oraze (ass. Koch)
Meilleurs joueurs pour la Suède : Mattias Weinhandl et Gerhard Unterluggauer, pour l'Autriche.
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A peine montés sur la glace et déjà détenteurs d'un record : celui du but le plus rapide de ces deux premières jourénes de Mondiaux de Berne ! Dans une patinoire aux trois quarts vide, l'affiche n'attire guère les Suisses qui ont préféré passer la soirée dehors (20° à 19h...), Jonsson démontre par une reprise de volée d'un palet dévié par le patin du gardien que les Suédois ont rendez-vous avec la gloire (1'37). La tornade jaune est lancée et bouscule tout sur son passage. Face à une telle déferlante de technique, de rapidité et de fluidité, les Autrichiens se noient. A 11'49, Johansson dégaine un shoot en reprise de volée pleine lucarne (2-0) et le show continue avec Nilson qui, moins d'une minute plus tard, place le palet dans la toute petite ouverture laissée entre le patin de Bruckler et le poteau (3-0 12'46). La gifle est sévère, à l'image de celle donnée par la Russie à l'Allemagne la veille.
Après avoir bu la tasse, l'Autriche ne pouvait pas toucher davantage le fond. Se reprenant, les hommes du capitaine Unterluggauer ouvrent le score avec un slap pleine face sous la transversale de Oraze (31'55 3-1). Le match s'équilibre pour le plus grand plaisir des quelque 600 fans autrichiens qui grondent à chaque approche suédoise de la cage et qui chanteront sans relâche jusqu'à la dernière seconde. A force de temporiser, les Suédois en bafouillent leur hockey, sans pour autant que les Autrichiens ne parviennent à saisir leur chance...
La bataille navale s'achève par la déroute de la flotte autrichienne dans l'ultime période. Touchés puis complètement coulés, les Rouge et Blanc encaissent encore quatre buts parfaitement maîtrisés par les Scandinaves qui offrent un jeu redoutablement efficace, net et très collectif. C'est du grand art, du très haut niveau. Et dire que les Jaune et Bleu attendent encore les renforts de NHL... La Suède n'a montré ce soir qu'un dixième de son réel potentiel. De quoi réserver bien des surprises à son prochain adversaire, lundi soir : la Lettonie...
Suède-Autriche : 7-1 (3-0, 0-1, 4-0)
Buts Suède : 1'37 Jonsson (ass. Harju), 11'49 Johansson (ass. Thornberg), 12'46 Nilson (ass. Grossman), 41'12 Weinhandl (ass. Martensson), 47' Weinhandl (ass. Martensson), 49'04 Harju (ass. Omark), 49'36 Eriksson (ass. Weinhandl)
Buts Autriche : 31'55 Oraze (ass. Koch)
Meilleurs joueurs pour la Suède : Mattias Weinhandl et Gerhard Unterluggauer, pour l'Autriche.
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Les Etats-Unis peinent face à la Lettonie
Au cours d'un match très ouvert et palpitant, les Etats-Unis ont remporté tant bien que mal leur premier duel face à la Lettonie sur le score de 4 à 2, cet après-midi, à Berne. Ils rencontreront lundi l'Autriche, à 16h15. La Lettonie affrontera la Suède le même jour, à 20h15.
Malheureux finalistes l'an passé face à la Russie, les Américains ont commencé mollement leur championnat du monde. Changement d'ambiance depuis hier, où les maillots baltes bordeaux et blancs ont remplacé les couleurs suisses. Mais là est la seule différence. Car les quelque 600 supporters lettons assomment de leurs chants et de leurs grosses caisses la petite centaine de fans venus d'outre-Atlantique. Et la recette fonctionne plutôt bien. Malgré une large domination américaine, les Lettons ne lâchent rien et attendent le moindre faux-pas de leurs adversaires. Johnson le fait et Vasiljevs ouvre le score 9 secondes après (4'40). La foule hurle "LA-T-VI-A", les drapeaux pavoisant l'arène bernoise. Malgré un jeu très puissant, tout en technique et en rapidité, rien ne rentre côté US. Il faut patienter jusqu'à la 11e minute pour que Jonhson égalise par un slap de la bleue qui passe à droite du portier letton (11'15 1-1).
On s'en tiendra là et le match reprend en 2e période, toujours aussi haletant. Le concentré américain de NHL fait trembler la Lettonie, sans pour autant la faire fléchir. Karsums y va d'un magnifique ricochet rentrant sur le poteau droit de Esche qui est impuissant (2-1 26'39). Les Américains redoublent alors de vitesse, jouent des coudes et des épaules pour chiper le palet, déploient un jeu terriblement efficace qui finit par payer par un but totalement improbable, marqué quasiment à l'horizontale, ricochant sur le flanc gauche du portier letton qui ne voit même pas le palet passer (31'13 Stafford 2-2).
Le match s'équilibre et les coups pleuvent devant la cage, les Américains ayant pris la fâcheuse manie depuis le début du match de chahuter fortement le gardien letton. Mais à ce jeu-là, les finalistes 2008 sont les meilleurs et Johnson, encore lui, allonge d'une diagonale sous le bras de Masalkis alors couché le 3e but (35'31 3-2). Malgré quelques occasions encore très dangereuses, les Lettons ne parviendront pas à recoller au score, Hainsey d'une véritable bombe de la bleue, reprise à la volée par O'Sullivan clouant le destin des Lettons à la 46e minute. ALors que tous les pronostics l'annonçaient, l'ogre américain n'a pas dévoré le petit poucet letton. Reste à savoir ce que cette jeune armada occidentale a réellement dans le ventre face à des gros calibres...
USA-Lettonie : 4-2 (1-1, 2-1, 1-0)
Buts USA : 11'15 Johnson (ass. Liles), 31'13 Stafford, 35'31 Johnson, 46'18 O'Sullivan (ass. Hainsey)
Buts Lettonie : 4'40 Vasiljevs en sup. (ass. Nizivijs), 26'39 Karsums (ass. Ankipans)
Meilleurs joueurs pour les USA : Jack Johnson et Martins Karsums, pour la Lettonie.
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Malheureux finalistes l'an passé face à la Russie, les Américains ont commencé mollement leur championnat du monde. Changement d'ambiance depuis hier, où les maillots baltes bordeaux et blancs ont remplacé les couleurs suisses. Mais là est la seule différence. Car les quelque 600 supporters lettons assomment de leurs chants et de leurs grosses caisses la petite centaine de fans venus d'outre-Atlantique. Et la recette fonctionne plutôt bien. Malgré une large domination américaine, les Lettons ne lâchent rien et attendent le moindre faux-pas de leurs adversaires. Johnson le fait et Vasiljevs ouvre le score 9 secondes après (4'40). La foule hurle "LA-T-VI-A", les drapeaux pavoisant l'arène bernoise. Malgré un jeu très puissant, tout en technique et en rapidité, rien ne rentre côté US. Il faut patienter jusqu'à la 11e minute pour que Jonhson égalise par un slap de la bleue qui passe à droite du portier letton (11'15 1-1).
On s'en tiendra là et le match reprend en 2e période, toujours aussi haletant. Le concentré américain de NHL fait trembler la Lettonie, sans pour autant la faire fléchir. Karsums y va d'un magnifique ricochet rentrant sur le poteau droit de Esche qui est impuissant (2-1 26'39). Les Américains redoublent alors de vitesse, jouent des coudes et des épaules pour chiper le palet, déploient un jeu terriblement efficace qui finit par payer par un but totalement improbable, marqué quasiment à l'horizontale, ricochant sur le flanc gauche du portier letton qui ne voit même pas le palet passer (31'13 Stafford 2-2).
Le match s'équilibre et les coups pleuvent devant la cage, les Américains ayant pris la fâcheuse manie depuis le début du match de chahuter fortement le gardien letton. Mais à ce jeu-là, les finalistes 2008 sont les meilleurs et Johnson, encore lui, allonge d'une diagonale sous le bras de Masalkis alors couché le 3e but (35'31 3-2). Malgré quelques occasions encore très dangereuses, les Lettons ne parviendront pas à recoller au score, Hainsey d'une véritable bombe de la bleue, reprise à la volée par O'Sullivan clouant le destin des Lettons à la 46e minute. ALors que tous les pronostics l'annonçaient, l'ogre américain n'a pas dévoré le petit poucet letton. Reste à savoir ce que cette jeune armada occidentale a réellement dans le ventre face à des gros calibres...
USA-Lettonie : 4-2 (1-1, 2-1, 1-0)
Buts USA : 11'15 Johnson (ass. Liles), 31'13 Stafford, 35'31 Johnson, 46'18 O'Sullivan (ass. Hainsey)
Buts Lettonie : 4'40 Vasiljevs en sup. (ass. Nizivijs), 26'39 Karsums (ass. Ankipans)
Meilleurs joueurs pour les USA : Jack Johnson et Martins Karsums, pour la Lettonie.
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Martin Pluss : "Nous n'avons pas pu imposer notre rythme"
Unique buteur de la soirée face à la France, Martin Pluss, l'attaquant de Berne, confiait peu après le match ses premières impressions :
"Nous avons pris trop de pénalités et nous n'avons pas pu imposer et installer notre rythme à cinq contre cinq. Nous avons eu quelques occasions dangereuses, mais pas suffisamment pour faire réellement la différence. Heureusement, notre jeu de puissance en infériorité numérique a été bon... Sinon, le résultat aurait été bien différent..."
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"Nous avons pris trop de pénalités et nous n'avons pas pu imposer et installer notre rythme à cinq contre cinq. Nous avons eu quelques occasions dangereuses, mais pas suffisamment pour faire réellement la différence. Heureusement, notre jeu de puissance en infériorité numérique a été bon... Sinon, le résultat aurait été bien différent..."
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La presse suisse rend hommage aux Français
Très critique face à son équipe nationale, la presse suisse ne cache pas sa déception face à la pâle victoire des Rouge et Blanc, hier soir, face à la France.
Même les absences de Cristobal Huet, retenu avec Chicago dans le cadre des play-offs de NHL, et celle de l'autre "régional de l'étape", Sébastien Bordeleau, auteur d'une saison noire avec les Ours bernois, sont passées complètement inaperçues dans la presse helvétique ce matin ! C'est dire à quel point les journalistes locaux étaient préoccupés par la piètre prestation de l'équipe nationale. Tous saluent à l'unanimité la combativité des Bleus, l'excellente omniprésence de Fabrice Lhenry dans la cage, le jeu de défense compact et solide qui a causé bien de peine aux chouchous de la Post Finance Arena de Berne...
Mais dans ce genre de compétition, peu importe la manière. Seule la victoire compte et la Suisse empoche 3 points salutaires, la plaçant ainsi en 2e position du groupe B derrière la Russie. Aujourd'hui, les Etats-Unis et la Lettonie entrent en lice à 16h15. La Suède rencontrera ce soir l'Autriche à 20h15.
Classement du groupe B:
Russie : 3 points (+5)
Suisse : 3 points (+1)
France : 0 point (-1)
Allemagne : 0 point (-5)
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Même les absences de Cristobal Huet, retenu avec Chicago dans le cadre des play-offs de NHL, et celle de l'autre "régional de l'étape", Sébastien Bordeleau, auteur d'une saison noire avec les Ours bernois, sont passées complètement inaperçues dans la presse helvétique ce matin ! C'est dire à quel point les journalistes locaux étaient préoccupés par la piètre prestation de l'équipe nationale. Tous saluent à l'unanimité la combativité des Bleus, l'excellente omniprésence de Fabrice Lhenry dans la cage, le jeu de défense compact et solide qui a causé bien de peine aux chouchous de la Post Finance Arena de Berne...
Mais dans ce genre de compétition, peu importe la manière. Seule la victoire compte et la Suisse empoche 3 points salutaires, la plaçant ainsi en 2e position du groupe B derrière la Russie. Aujourd'hui, les Etats-Unis et la Lettonie entrent en lice à 16h15. La Suède rencontrera ce soir l'Autriche à 20h15.
Classement du groupe B:
Russie : 3 points (+5)
Suisse : 3 points (+1)
France : 0 point (-1)
Allemagne : 0 point (-5)
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vendredi 24 avril 2009
La France peut regretter...
La France a perdu ce soir, son premier match contre la Suisse sur le score de 1à 0. Après une entame de match difficile, les Tricolores ont opposé une très belle résistance aux Helvètes qui auront intérêt à montrer un autre visage s'ils veulent aller loin dans la compétition. Les Bleus affronteront dimanche les Russes champions du monde en titre, à Berne, à 20 h 15.
De la folie ! Il n'y a pas d'autre qualificatif pour décrire l'ambiance survoltée d'une patinoire pleine à craquer de supporters suisses. Plus de 10 000 personnes en maillot rouge à croix blanche avec pas moins d'un millier de drapeaux nationaux qui flottent dans l'air... D'entrée de jeu, les Tricolores ont vu rouge aussi bien au sens propre comme au figuré. Après une entame de match tambour battant, Hecquefeuille puis Yorick Treille écopaient de 2 minutes chacun, mettant alors en péril la France (5' et 5'11). Une supériorité qui aurait pu virer au cauchemar si Lhenry n'avait pas sorti le grand jeu. Déviation, plongeon à gauche puis devant, grand écart... Bref, le futur gardien rouennais fermait sa cage du mieux qu'il pouvait. Les Bleus s'en sortaient bien, alors que les Suisses maintenaient toujours l'étau serré. Malgré une échappée de courte durée de Bellemare et de Fleury sur Gerber (9'30), le portier des Mapple Leafs de Toronto ne lâchant rien, Sprunger reprenait le match en main et à deux reprises, s'avançait seul sur Lhenry. Prise de vitesse, l'équipe de France souffrait, peinait à suivre le rythme et encaissait les pénalités... Meunier en prison (11'28) et c'est Pluss qui ouvrait le score pour la Suisse en supériorité, en slapant au-dessus de l'épaule droite du portier tricolore (1-0 à 11'53). Les Helvètes, galvanisés par ce premier but, continuaient doucement mais fermement leur travail de sape et entraient dans une ligne bleue défensive... des Vosges comme dans du beurre. Les deux dernières minutes faisaient figure de déluge de tirs sur un Lhenry très résistant...
Résistance que poursuivent avec intensité les Bleus dans cette 2e période. Alors que la ola s'installe dans les tribunes, sur la glace, c'est une autre chanson. Avec le même refrain, la domination des Rouge et Blanc. Confinés dans leur zone, les hommes du capitaine Meunier renvoient au fond à la moindre occasion, soutenus par un Lhenry sans faille. Les Suisses commencent à commettre des fautes dont ne profitent pas les Bleus, et deviennent maladroits devant la cage tricolore. Sentant les locaux faiblir momentanément, Gras s'octroie une remontée fulgurante de la patinoire en solo, s'en va chatouiller Gerber et parvient à provoquer la faute de Furrer (18'05) . Les Bleus se rebiffent et marquent ! Joie de très courte durée puisque le premier et seul but français de la partie à cet instant de jeu est refusé par l'arbitre...
Accrocheuse, bagarreuse, teigneuse, la France accroche toujours la Suisse. Dernier rempart derrière une défense bien compacte, Lhenry prouve qu'il peut très bien pallier l'absence de Huet. Meunier, à son tour, sème la zizanie dans l'arrière suisse, mais Gerber en a vu d'autres en NHL... Ce n'est pas grave. Bezina prend 2 minutes et les Français étouffent les Rouge et Blanc sous les huées de plus de 10 000 personnes... Mais la tempête est de courte durée. Pluss, puis Streit à deux reprises, se montrent très menaçants devant Lhenry. On cafouille, on s'énerve, le palet s'échappe de toute part. Le temps mort demandé par Henderson est salutaire. Il reste 56 secondes à La France pour revenir à égalité... Trop peu pour perturber les Suisses qui signent leur premier succès dans ces Mondiaux.
Suisse-France : 1-0 (1-0, 0-0, 0-0)
Buts pour la Suisse : 11'33 Pluss en sup. (ass. Streit)
Meilleurs joueurs pour la Suisse : Martin Gerber et Fabrice Lhenry, pour la France
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De la folie ! Il n'y a pas d'autre qualificatif pour décrire l'ambiance survoltée d'une patinoire pleine à craquer de supporters suisses. Plus de 10 000 personnes en maillot rouge à croix blanche avec pas moins d'un millier de drapeaux nationaux qui flottent dans l'air... D'entrée de jeu, les Tricolores ont vu rouge aussi bien au sens propre comme au figuré. Après une entame de match tambour battant, Hecquefeuille puis Yorick Treille écopaient de 2 minutes chacun, mettant alors en péril la France (5' et 5'11). Une supériorité qui aurait pu virer au cauchemar si Lhenry n'avait pas sorti le grand jeu. Déviation, plongeon à gauche puis devant, grand écart... Bref, le futur gardien rouennais fermait sa cage du mieux qu'il pouvait. Les Bleus s'en sortaient bien, alors que les Suisses maintenaient toujours l'étau serré. Malgré une échappée de courte durée de Bellemare et de Fleury sur Gerber (9'30), le portier des Mapple Leafs de Toronto ne lâchant rien, Sprunger reprenait le match en main et à deux reprises, s'avançait seul sur Lhenry. Prise de vitesse, l'équipe de France souffrait, peinait à suivre le rythme et encaissait les pénalités... Meunier en prison (11'28) et c'est Pluss qui ouvrait le score pour la Suisse en supériorité, en slapant au-dessus de l'épaule droite du portier tricolore (1-0 à 11'53). Les Helvètes, galvanisés par ce premier but, continuaient doucement mais fermement leur travail de sape et entraient dans une ligne bleue défensive... des Vosges comme dans du beurre. Les deux dernières minutes faisaient figure de déluge de tirs sur un Lhenry très résistant...
Résistance que poursuivent avec intensité les Bleus dans cette 2e période. Alors que la ola s'installe dans les tribunes, sur la glace, c'est une autre chanson. Avec le même refrain, la domination des Rouge et Blanc. Confinés dans leur zone, les hommes du capitaine Meunier renvoient au fond à la moindre occasion, soutenus par un Lhenry sans faille. Les Suisses commencent à commettre des fautes dont ne profitent pas les Bleus, et deviennent maladroits devant la cage tricolore. Sentant les locaux faiblir momentanément, Gras s'octroie une remontée fulgurante de la patinoire en solo, s'en va chatouiller Gerber et parvient à provoquer la faute de Furrer (18'05) . Les Bleus se rebiffent et marquent ! Joie de très courte durée puisque le premier et seul but français de la partie à cet instant de jeu est refusé par l'arbitre...
Accrocheuse, bagarreuse, teigneuse, la France accroche toujours la Suisse. Dernier rempart derrière une défense bien compacte, Lhenry prouve qu'il peut très bien pallier l'absence de Huet. Meunier, à son tour, sème la zizanie dans l'arrière suisse, mais Gerber en a vu d'autres en NHL... Ce n'est pas grave. Bezina prend 2 minutes et les Français étouffent les Rouge et Blanc sous les huées de plus de 10 000 personnes... Mais la tempête est de courte durée. Pluss, puis Streit à deux reprises, se montrent très menaçants devant Lhenry. On cafouille, on s'énerve, le palet s'échappe de toute part. Le temps mort demandé par Henderson est salutaire. Il reste 56 secondes à La France pour revenir à égalité... Trop peu pour perturber les Suisses qui signent leur premier succès dans ces Mondiaux.
Suisse-France : 1-0 (1-0, 0-0, 0-0)
Buts pour la Suisse : 11'33 Pluss en sup. (ass. Streit)
Meilleurs joueurs pour la Suisse : Martin Gerber et Fabrice Lhenry, pour la France
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Eblouissante Russie !
C'est une Russie en pleine forme qui a littéralement étrillé l'Allemagne sur le score de 5-0 lors du premier match des Mondiaux à Berne, ce soir, à 16h15.
Un score sévère qui reflète parfaitement la toute puissance des champions du monde en titre qui, dès le 1er tiers, infligeaient un cinglant 3-0 à l'Allemagne. Et encore, les Russes n'ont pas récupéré Ovechkin, toujours en play-offs de NHL et ont largement ménagé leurs efforts. Bien groupés en défense et profitant de la rapiditié et de la technicité de ses quelque gâchettes made in NHL, l'illustre Kovalchuk en tête, les hommes du sélectionneur Bykov ont su garder la tête froide, ne prenant que 4 minutes de prison contre 12 pour l'Allemagne, marquant un seul des cinq buts en supériorité numérique.
L'Allemagne peut regretter son manque total de lucidité à l'arrière, se laissant quasiment à chaque fois déborder par un voire deux joueurs russes. Et quand on donne de la liberté à Kovalchuk, c'est un but assuré à la clé... Après avoir temporisé dans le 2e tiers, les Russes se sont amusés à accélérer légèrement la cadence. Entre les jambes, sur le côté droit, en diagonale, Le portier allemand Patzold a mangé cet après-midi son pain noir...
La Russie affrontera dimanche la France à 20h15. Autant dire que les Tricolores auront certainement la tête qui tourne...
Meilleurs joueurs pour l'Allemagne : Kai Hospelt, et Dansi Zapirov, pour la Russie.
Allemagne-Russie : 0-5 (0-3, 0-0, 0-2)
Buts Russie : 8'14 Saprykin (ass. Raduvola), 9'37 Kovalchuk (ass. Volchenkova), 15'25 Zinoviev (ass. Tverdovsky), 42'53 Kuryanov (ass. Zaripov), 51'52 Zapirov (ass. Nikulin)
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Un score sévère qui reflète parfaitement la toute puissance des champions du monde en titre qui, dès le 1er tiers, infligeaient un cinglant 3-0 à l'Allemagne. Et encore, les Russes n'ont pas récupéré Ovechkin, toujours en play-offs de NHL et ont largement ménagé leurs efforts. Bien groupés en défense et profitant de la rapiditié et de la technicité de ses quelque gâchettes made in NHL, l'illustre Kovalchuk en tête, les hommes du sélectionneur Bykov ont su garder la tête froide, ne prenant que 4 minutes de prison contre 12 pour l'Allemagne, marquant un seul des cinq buts en supériorité numérique.
L'Allemagne peut regretter son manque total de lucidité à l'arrière, se laissant quasiment à chaque fois déborder par un voire deux joueurs russes. Et quand on donne de la liberté à Kovalchuk, c'est un but assuré à la clé... Après avoir temporisé dans le 2e tiers, les Russes se sont amusés à accélérer légèrement la cadence. Entre les jambes, sur le côté droit, en diagonale, Le portier allemand Patzold a mangé cet après-midi son pain noir...
La Russie affrontera dimanche la France à 20h15. Autant dire que les Tricolores auront certainement la tête qui tourne...
Meilleurs joueurs pour l'Allemagne : Kai Hospelt, et Dansi Zapirov, pour la Russie.
Allemagne-Russie : 0-5 (0-3, 0-0, 0-2)
Buts Russie : 8'14 Saprykin (ass. Raduvola), 9'37 Kovalchuk (ass. Volchenkova), 15'25 Zinoviev (ass. Tverdovsky), 42'53 Kuryanov (ass. Zaripov), 51'52 Zapirov (ass. Nikulin)
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Moral... en Berne Jour J !
C'est sous un soleil éclatant et de douces températures quasiment estivales que s'ouvrent aujourd'hui les championnats du monde de hockey à Berne pour l'équipe de France.
La première rencontre de la journée oppose, à 16 h 15, ni plus ni moins que la tsarine incontestée du hockey, la Russie championne du monde en titre, face à l'Allemagne. Un beau choc pour commencer les festivités.
La France n'aura pas la vie facile en débutant ses Mondiaux face à l'équipe suisse, reçue mercredi en grandes pompes au Parlement bernois par le ministre des Sports. Dans une patinoire de près de 11 000 places, plus de 10 000 spectateurs helvétiques sont en effet attendus pour soutenir leur équipe. Coup d'envoi à 20h15.
Ambiance, résumé de la rencontre et réactions d'après-match dès ce soir, après le duel Suisse-France.
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La première rencontre de la journée oppose, à 16 h 15, ni plus ni moins que la tsarine incontestée du hockey, la Russie championne du monde en titre, face à l'Allemagne. Un beau choc pour commencer les festivités.
La France n'aura pas la vie facile en débutant ses Mondiaux face à l'équipe suisse, reçue mercredi en grandes pompes au Parlement bernois par le ministre des Sports. Dans une patinoire de près de 11 000 places, plus de 10 000 spectateurs helvétiques sont en effet attendus pour soutenir leur équipe. Coup d'envoi à 20h15.
Ambiance, résumé de la rencontre et réactions d'après-match dès ce soir, après le duel Suisse-France.
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jeudi 23 avril 2009
Moral...en Berne J-1
J-1 les Mondiaux de Berne. Bien sûr, Glacenews y est depuis aujourd'hui et en attendant, voici quelques chroniques quotidiennes pour vous donner de la Suisse dans les idées...
Les Tricolores ont fait leur arrivée hier en fin de journée à Berne. Ils ont pu ainsi découvrir la patinoire puisque les hommes de Dave Henderson se sont entraînés en soirée. Ce matin, les Bleus ont eu droit à une séance vidéo afin de préparer au mieux leur premier match contre la Suisse qui se déroulera demain soir, à 20h15. Ils ont ensuite repris le chemin de la glace de 18h30 à 19h45. Un dernier décrassage aura lieu en fin de matinée demain, puis sieste, puis le grand saut dans l'arène face à la vedette locale : la Suisse !
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Les Tricolores ont fait leur arrivée hier en fin de journée à Berne. Ils ont pu ainsi découvrir la patinoire puisque les hommes de Dave Henderson se sont entraînés en soirée. Ce matin, les Bleus ont eu droit à une séance vidéo afin de préparer au mieux leur premier match contre la Suisse qui se déroulera demain soir, à 20h15. Ils ont ensuite repris le chemin de la glace de 18h30 à 19h45. Un dernier décrassage aura lieu en fin de matinée demain, puis sieste, puis le grand saut dans l'arène face à la vedette locale : la Suisse !
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Moral..en Berne J-2
J-2 avant l'ouverture des Mondiaux de hockey sur glace qui se dérouleront à Berne et à Zurich du 24 avril au 10 mai. Glacenews, bien sûr, y sera ! Mais en attendant, voici quelques petites chroniques quotidiennes pour avoir de la Suisse dans les idées...
Alors que les certaines équipe sont déjà arrivées en Suisse, les Bleus s'activent autour des derniers préparatifs pour le voyage. Aujourd'hui, la liste des 25 joueurs retenus a été publiée :
Gardiens : Fabrice Lhenry, Eddy Ferhi, Henri-Corentin Buysse
Attaquants : Pierre-Edouard Bellemare, Stéphane Da Costa, Damien Fleury, Laurent Gras, Kevin Hecquefeuille, Antoine Lussier, Laurent Meunier, Cyril Papa, Damien Raux, François Rozenthal, Luc Tardif, Sacha et Yorik Treille, Jonathan Zwikel.
Défense : Baptiste Amar, Vincent Bachet, Kevin Igier, Gary Leveque, Antonin Manavian, Matthieu Mille, Benoît Quessandier, Thomas Roussel
(cet article a été rédigé jeudi matin à 0 h 30, d'où le décalage avec le J-1)
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Alors que les certaines équipe sont déjà arrivées en Suisse, les Bleus s'activent autour des derniers préparatifs pour le voyage. Aujourd'hui, la liste des 25 joueurs retenus a été publiée :
Gardiens : Fabrice Lhenry, Eddy Ferhi, Henri-Corentin Buysse
Attaquants : Pierre-Edouard Bellemare, Stéphane Da Costa, Damien Fleury, Laurent Gras, Kevin Hecquefeuille, Antoine Lussier, Laurent Meunier, Cyril Papa, Damien Raux, François Rozenthal, Luc Tardif, Sacha et Yorik Treille, Jonathan Zwikel.
Défense : Baptiste Amar, Vincent Bachet, Kevin Igier, Gary Leveque, Antonin Manavian, Matthieu Mille, Benoît Quessandier, Thomas Roussel
(cet article a été rédigé jeudi matin à 0 h 30, d'où le décalage avec le J-1)
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mardi 21 avril 2009
Moral... en Berne J-3
J-3 avant l'ouverture des Mondiaux de hockey sur glace qui se dérouleront à Berne et à Zurich du 24 avril au 10 mai. Glacenews, bien sûr, y sera ! Mais en attendant, voici quelques petites chroniques quotidiennes pour avoir de la Suisse dans les idées...
Alors que la compétition s'approche à grand pas, nos confrères suisses de la TSR (Télé suisse romande) publient sur leur site Internet de très intéressants articles sur différents protagonistes des Mondiaux de Berne.
Glacenews en a sélectionné quelques-uns, à commencer par l'interview de Ralph Krueger, sélectionneur de la Suisse qui évoque la rencontre contre la France, vendredi et parle de son objectif premier : les quarts de finale.
Le coach de l'équipe suédoise, quant à lui, redoute le Canada, la Russie et es Etats-Unis, tout en espérant faire mieux que la 4e place décrochée aux derniers championnats du monde à Québec.
Les Canadiens affichent clairement la couleur. Pas de tourisme pour les vice-champions du monde de 2008, battus par la Russie, mais plutôt un 25e titre pour enrichir le tableau de chasse de l'équipe à la feuille d'érable...
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Alors que la compétition s'approche à grand pas, nos confrères suisses de la TSR (Télé suisse romande) publient sur leur site Internet de très intéressants articles sur différents protagonistes des Mondiaux de Berne.
Glacenews en a sélectionné quelques-uns, à commencer par l'interview de Ralph Krueger, sélectionneur de la Suisse qui évoque la rencontre contre la France, vendredi et parle de son objectif premier : les quarts de finale.
Le coach de l'équipe suédoise, quant à lui, redoute le Canada, la Russie et es Etats-Unis, tout en espérant faire mieux que la 4e place décrochée aux derniers championnats du monde à Québec.
Les Canadiens affichent clairement la couleur. Pas de tourisme pour les vice-champions du monde de 2008, battus par la Russie, mais plutôt un 25e titre pour enrichir le tableau de chasse de l'équipe à la feuille d'érable...
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lundi 20 avril 2009
Moral... en Berne J-4
J-4 avant l'ouverture des Mondiaux de hockey sur glace qui se dérouleront à Berne et à Zurich du 24 avril au 10 mai. Glacenews, bien sûr, y sera ! Mais en attendant, voici quelques petites chroniques quotidiennes pour avoir de la Suisse dans les idées...
Les matches se suivent et ne se ressemblent pas... Après un très bon test hier soir face à la Biélorussie (perdu 2-1 aux tirs aux buts), les Tricolores ont souffert ce soir, à Pôle Sud, contre l'Autriche.
A 7'12, Unterlogarrer ouvrait la danse dans un bal qui allait virer au cauchemar. Pierre-Edouard Bellemare essayait bien de suivre le rythme à 5 contre 3 et remettait tous les partenaires sur un pied d'égalité (11'04).
Mais l'Autriche décidait dans le 2e tiers de changer de tempo. Et un, et deux, et trois petits tours pour se retrouver à mener 3 à 1 à 27'58 (but de Werenker à 5 contre 4 à 26'22 et but de Setzinger à 27'58).
Malgré la tête qui tourne, les Bleus arrivaient à contenir les ardeurs de leurs adversaires tant bien que mal jusqu'à la fin de cette seconde période. Maîtrisant parfaitement les pas de hockey ce soir, les Autrichiens envoyaient littéralement valser dans les cordes leurs homologues français. Harand (51'04), Raffi (55'03) et Koch clôturaient le bal en beauté, Yorick Treille faisant bien pâle figure malgré son but, le second et dernier des Tricolores en toute fin de match.
Les Bleus ont ainsi terminé leurs matches de préparation des MOndiaux. Les choses commenceront sérieusement vendredi soir, dès 20h15, à Berne, face à la Suisse...
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Les matches se suivent et ne se ressemblent pas... Après un très bon test hier soir face à la Biélorussie (perdu 2-1 aux tirs aux buts), les Tricolores ont souffert ce soir, à Pôle Sud, contre l'Autriche.
A 7'12, Unterlogarrer ouvrait la danse dans un bal qui allait virer au cauchemar. Pierre-Edouard Bellemare essayait bien de suivre le rythme à 5 contre 3 et remettait tous les partenaires sur un pied d'égalité (11'04).
Mais l'Autriche décidait dans le 2e tiers de changer de tempo. Et un, et deux, et trois petits tours pour se retrouver à mener 3 à 1 à 27'58 (but de Werenker à 5 contre 4 à 26'22 et but de Setzinger à 27'58).
Malgré la tête qui tourne, les Bleus arrivaient à contenir les ardeurs de leurs adversaires tant bien que mal jusqu'à la fin de cette seconde période. Maîtrisant parfaitement les pas de hockey ce soir, les Autrichiens envoyaient littéralement valser dans les cordes leurs homologues français. Harand (51'04), Raffi (55'03) et Koch clôturaient le bal en beauté, Yorick Treille faisant bien pâle figure malgré son but, le second et dernier des Tricolores en toute fin de match.
Les Bleus ont ainsi terminé leurs matches de préparation des MOndiaux. Les choses commenceront sérieusement vendredi soir, dès 20h15, à Berne, face à la Suisse...
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dimanche 19 avril 2009
Moral... en Berne J-5
J-5 avant l'ouverture des Mondiaux de hockey sur glace qui se dérouleront à Berne et à Zurich du 24 avril au 10 mai. Glacenews, bien sûr, y sera ! Mais en attendant, voici quelques petites chroniques quotidiennes pour avoir de la Suisse dans les idées...
Excellente performance de la France qui jouait ce soir, à Grenoble, à 18 h, son 5e match de préparation des Mondiaux, face à la Biélorussie. Rencontre perdue de justesse en prolongation sur le score de 2 à 1après un match visiblement à l'axe défensif essentiel.
Après avoir laissé filer deux pénalités biélorusses successives dans le 1er tiers, les Slaves n'étaient pas plus chanceux dans le 2e tiers temps. Un score neutre qui énervait Chupris, parti avec Makritski, tromper Ferhi (27'47). Les Bleus temporisaient et revenaient au score d'entrée de jeu de drnière période. Assisté de Jon Zwikel et de Sacha Treille, Luc Tardif s'imposait face à Kovali (43'23).
Les Français ont ensuite échoué sur le portier biélorusse aux tirs aux buts, Melesko inscrivant le 2e but de son pays.
Demain, les Bleus joueront leur dernier match préparatoire face à l'Autriche, à Pôle Sud, à 20 h.
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Excellente performance de la France qui jouait ce soir, à Grenoble, à 18 h, son 5e match de préparation des Mondiaux, face à la Biélorussie. Rencontre perdue de justesse en prolongation sur le score de 2 à 1après un match visiblement à l'axe défensif essentiel.
Après avoir laissé filer deux pénalités biélorusses successives dans le 1er tiers, les Slaves n'étaient pas plus chanceux dans le 2e tiers temps. Un score neutre qui énervait Chupris, parti avec Makritski, tromper Ferhi (27'47). Les Bleus temporisaient et revenaient au score d'entrée de jeu de drnière période. Assisté de Jon Zwikel et de Sacha Treille, Luc Tardif s'imposait face à Kovali (43'23).
Les Français ont ensuite échoué sur le portier biélorusse aux tirs aux buts, Melesko inscrivant le 2e but de son pays.
Demain, les Bleus joueront leur dernier match préparatoire face à l'Autriche, à Pôle Sud, à 20 h.
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samedi 18 avril 2009
Moral... en Berne J-6
J-6 avant l'ouverture des Mondiaux de hockey sur glace qui se dérouleront à Berne et à Zurich du 24 avril au 10 mai. Glacenews, bien sûr, y sera ! Mais en attendant, voici quelques petites chroniques quotidiennes pour avoir de la Suisse dans les idées...
En Suisse, on ne badine pas avec les arbitres ! Alors que certains entraîneurs de clubs Magnus sont réputés pour piquer de belles colères sur le banc lorsque de leur point de vue, l'arbitrage laisse à désirer, en Suisse, de tels débordements peuvent coûter cher.
C'est ce qu'a appris à ses dépens Chris McSorley. L'entraîneur de Genève-Servette a été suspendu pour trois matches après avoir insulté les arbitres à l'entrée des vestiaires, lors du 1er match des play-offs, le 28 février dernier.
En plus de la suspension, le coach a écopé d'une amende de 5 000 francs suisses, soit l'équivalent de 3 290 €. Jeudi, le Tribunal du sport de la Ligue nationale a rejeté le recours déposé par le club.
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En Suisse, on ne badine pas avec les arbitres ! Alors que certains entraîneurs de clubs Magnus sont réputés pour piquer de belles colères sur le banc lorsque de leur point de vue, l'arbitrage laisse à désirer, en Suisse, de tels débordements peuvent coûter cher.
C'est ce qu'a appris à ses dépens Chris McSorley. L'entraîneur de Genève-Servette a été suspendu pour trois matches après avoir insulté les arbitres à l'entrée des vestiaires, lors du 1er match des play-offs, le 28 février dernier.
En plus de la suspension, le coach a écopé d'une amende de 5 000 francs suisses, soit l'équivalent de 3 290 €. Jeudi, le Tribunal du sport de la Ligue nationale a rejeté le recours déposé par le club.
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vendredi 17 avril 2009
Le moral... en Berne J-7
J-7 avant l'ouverture des Mondiaux de hockey sur glace qui se dérouleront à Berne et à Zurich du 24 avril au 10 mai. Glacenews, bien sûr, y sera ! Mais en attendant, voici quelques petites chroniques quotidiennes pour avoir de la Suisse dans les idées...
Alors que les Bleus poursuivent leur stage à Grenoble en vue des Mondiaux de Berne, Dave Henderson revient sur la préparation et évoque le premier match des Bleus en ouverture du tournoi, face aux Helvètes, qui se déroulera à Berne, vendredi 24 avril, à 20h15.
Guillemette Flamein : quel bilan tirez-vous des quatre matches disputés contre les Pays-Bas et la Lettonie ?
Dave Henderson : les matches contre les Pays-Bas sont intervenus après trois jours d'entraînement. Nous nous en sommes servis pour effectuer une remise à niveau d'un groupe incomplet, nous remettre dans le coup. Nous savions que ce serait un peu difficile contre cette équipe qui, elle, achevait sa préparation pour les Mondiaux de division 1. Le premier match a été correct. Nous avons connu quelques difficultés lors du second, mais quand les joueurs se sentaient en danger, ils se sont bien repris. C'était un bon départ.
G. F. : face à la Lettonie, vous avez augmenté le niveau d'un cran...
D. H. : nous avions besoin de matches contre une équipe de même vitesse que celle que nous trouverons dans le groupe A. Dans l'ensemble, ça s'est bien passé. Nous avons perdu le 2e match, avec un tiers temps catastrophique par manque de discipline au niveau tactique de jeu. Cela a rappelé les joueurs à l'ordre qui ont vite compris que la réussite ne pouvait être là que s'ils appliquaient les consignes de jeu pendant 60 minutes. Cela nous a beaucoup servi dans notre préparation.
G. F. : dimanche et lundi, vous affrontez l'Autriche et la Biélorussie à Grenoble. De quelle façon affinez-vous la préparation, la composition du groupe ?
D. H. : le groupe a récupéré Pierre-Edouard Bellemare, Sacha Treille et Kevin Hecquefeuille qui viennent de terminer leur championnat. L'idée est à présent de rehausser la vitesse de notre jeu d'exécution, de renforcer notre mental pour ces deux prochains matches et de peaufiner tous les aspects de jeu. La Biélorussie est composée de très bons joueurs et n'oublions pas que l'Autriche a été longtemps dans le groupe A, est descendue quelques années, mais est remontée très vite... N'oublions pas non plus qu'ils ont récupéré Tomas Vanek qui a fait une très belle saison aux Sabres de Buffalo...
G. F. : comment sentez-vous le groupe depuis le début du stage ?
D. H. : les garçons sont plutôt bien, ça travaille fort. Le stage était difficile et physique. On leur a bien tiré dessus et maintenant, on va commencer à lever le pied pour qu'ils arrivent en pleine forme en Suisse. Ils sont réceptifs aux idées. Je trouve qu'il y a un très bon esprit de groupe !
G. F. : dans une semaine, jour pour jour, vous ouvrez les Mondiaux face aux Suisses. Comment appréhendez-vous cette pression chez l'équipe archi-favorite devant son public ?
D. H. : ça va être un régal ! On fait du sport pour jouer ce genre de compétitions ! Les Suisses vont être à fond et nous aussi. On attend cette confrontation avec impatience. Nous avons rencontré par deux fois cette équipe l'an passé. Donc, on sait ce que ça va être et on a notre chance à saisir. On est outsider, ça ne nous fait pas peur. Il faudra rester sérieux défensivement, avoir une cohésion de groupe défensive très solide et ne pas ouvrir le jeu. Ce n'est pas le papier qui parle, c'est sur la glace que ça se joue.
G. F. : pensez-vous récupérer Cristobal Huet ?
D. H. : Chicago a gagné son premier match de play-offs hier. On n'en sait absolument rien. Quoi qu'il en soit, on a pleinement confiance en Fabrice (Lhenry) et Eddy (Ferhi). Ce sont eux qui tiennent la cage toute l'année ! Si Cristobal nous rejoint, ce sera un plus, bien sûr. Mais heureusement, l'équipe ne repose pas sur un seul homme. Elle est solide mentalement.
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Alors que les Bleus poursuivent leur stage à Grenoble en vue des Mondiaux de Berne, Dave Henderson revient sur la préparation et évoque le premier match des Bleus en ouverture du tournoi, face aux Helvètes, qui se déroulera à Berne, vendredi 24 avril, à 20h15.
Guillemette Flamein : quel bilan tirez-vous des quatre matches disputés contre les Pays-Bas et la Lettonie ?
Dave Henderson : les matches contre les Pays-Bas sont intervenus après trois jours d'entraînement. Nous nous en sommes servis pour effectuer une remise à niveau d'un groupe incomplet, nous remettre dans le coup. Nous savions que ce serait un peu difficile contre cette équipe qui, elle, achevait sa préparation pour les Mondiaux de division 1. Le premier match a été correct. Nous avons connu quelques difficultés lors du second, mais quand les joueurs se sentaient en danger, ils se sont bien repris. C'était un bon départ.
G. F. : face à la Lettonie, vous avez augmenté le niveau d'un cran...
D. H. : nous avions besoin de matches contre une équipe de même vitesse que celle que nous trouverons dans le groupe A. Dans l'ensemble, ça s'est bien passé. Nous avons perdu le 2e match, avec un tiers temps catastrophique par manque de discipline au niveau tactique de jeu. Cela a rappelé les joueurs à l'ordre qui ont vite compris que la réussite ne pouvait être là que s'ils appliquaient les consignes de jeu pendant 60 minutes. Cela nous a beaucoup servi dans notre préparation.
G. F. : dimanche et lundi, vous affrontez l'Autriche et la Biélorussie à Grenoble. De quelle façon affinez-vous la préparation, la composition du groupe ?
D. H. : le groupe a récupéré Pierre-Edouard Bellemare, Sacha Treille et Kevin Hecquefeuille qui viennent de terminer leur championnat. L'idée est à présent de rehausser la vitesse de notre jeu d'exécution, de renforcer notre mental pour ces deux prochains matches et de peaufiner tous les aspects de jeu. La Biélorussie est composée de très bons joueurs et n'oublions pas que l'Autriche a été longtemps dans le groupe A, est descendue quelques années, mais est remontée très vite... N'oublions pas non plus qu'ils ont récupéré Tomas Vanek qui a fait une très belle saison aux Sabres de Buffalo...
G. F. : comment sentez-vous le groupe depuis le début du stage ?
D. H. : les garçons sont plutôt bien, ça travaille fort. Le stage était difficile et physique. On leur a bien tiré dessus et maintenant, on va commencer à lever le pied pour qu'ils arrivent en pleine forme en Suisse. Ils sont réceptifs aux idées. Je trouve qu'il y a un très bon esprit de groupe !
G. F. : dans une semaine, jour pour jour, vous ouvrez les Mondiaux face aux Suisses. Comment appréhendez-vous cette pression chez l'équipe archi-favorite devant son public ?
D. H. : ça va être un régal ! On fait du sport pour jouer ce genre de compétitions ! Les Suisses vont être à fond et nous aussi. On attend cette confrontation avec impatience. Nous avons rencontré par deux fois cette équipe l'an passé. Donc, on sait ce que ça va être et on a notre chance à saisir. On est outsider, ça ne nous fait pas peur. Il faudra rester sérieux défensivement, avoir une cohésion de groupe défensive très solide et ne pas ouvrir le jeu. Ce n'est pas le papier qui parle, c'est sur la glace que ça se joue.
G. F. : pensez-vous récupérer Cristobal Huet ?
D. H. : Chicago a gagné son premier match de play-offs hier. On n'en sait absolument rien. Quoi qu'il en soit, on a pleinement confiance en Fabrice (Lhenry) et Eddy (Ferhi). Ce sont eux qui tiennent la cage toute l'année ! Si Cristobal nous rejoint, ce sera un plus, bien sûr. Mais heureusement, l'équipe ne repose pas sur un seul homme. Elle est solide mentalement.
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jeudi 16 avril 2009
Le moral... en Berne J-8
J-8 avant l'ouverture des Mondiaux de hockey sur glace qui se dérouleront à Berne et à Zurich du 24 avril au 10 mai. Glacenews, bien sûr, y sera ! Mais en attendant, voici quelques petites chroniques quotidiennes pour avoir de la Suisse dans les idées...
Le saviez-vous ?
Ancien gardien des Bostons Bruins à la double nationalité canado-suisse, Marco Baron préconise de mettre les gardiens de hockey sur glace au baseball !
L'entraîneur d'une équipe du Tessin et commentateur pour la télévision suisse estime que le plus grand défaut des portiers suisses et européens en général réside dans la faiblesse de leur gant d'attrape. Un usage de la mitaine beaucoup plus performant en Amérique du Nord où le baseball, autre sport national pratiqué par tous les enfants de façon naturelle, permet de développer l'instinct du mouvement du bras et de la main en rattrapant des balles venant de partout.
L'ancien portier des Boston Bruins considère qu'un camp d'entraînement axé sur le baseball et destiné aux gardiens leur permettrait de compléter un système de jeu majoritairement fondé sur le jeu de jambes. La Suisse, qui occupait à la fin de l'année 2008 le 7e rang mondial de la fédération internationale de hockey sur glace, exporte ses gardiens depuis de nombreuses années outre Atlantique. Des gardiens à la formation internationalement réputée grâce à la pratique en Suisse d'un hockey plus ouvert et à la couverture défensive moins étroite que ce que l'on peut observer en Amérique du Nord.
Après Paul Jacks, premier portier suisse à avoir joué en ligue nationale en 1993, quatre autres marchent sur ses traces : Jonas Hiller (Anaheim Ducks), Martin Gerber (Toronto Mapple Leafs), Tobias Stephan (Dallas Stars) et Daniel Manzato (Albany Rivers Rats) convoqué pour les Mondiaux par le sélectionneur suisse, Ralph Krueger.
©http://glacenews.blogspot.com - reproduction totale ou partielle interdite sauf autorisation de l'auteur
Le saviez-vous ?
Ancien gardien des Bostons Bruins à la double nationalité canado-suisse, Marco Baron préconise de mettre les gardiens de hockey sur glace au baseball !
L'entraîneur d'une équipe du Tessin et commentateur pour la télévision suisse estime que le plus grand défaut des portiers suisses et européens en général réside dans la faiblesse de leur gant d'attrape. Un usage de la mitaine beaucoup plus performant en Amérique du Nord où le baseball, autre sport national pratiqué par tous les enfants de façon naturelle, permet de développer l'instinct du mouvement du bras et de la main en rattrapant des balles venant de partout.
L'ancien portier des Boston Bruins considère qu'un camp d'entraînement axé sur le baseball et destiné aux gardiens leur permettrait de compléter un système de jeu majoritairement fondé sur le jeu de jambes. La Suisse, qui occupait à la fin de l'année 2008 le 7e rang mondial de la fédération internationale de hockey sur glace, exporte ses gardiens depuis de nombreuses années outre Atlantique. Des gardiens à la formation internationalement réputée grâce à la pratique en Suisse d'un hockey plus ouvert et à la couverture défensive moins étroite que ce que l'on peut observer en Amérique du Nord.
Après Paul Jacks, premier portier suisse à avoir joué en ligue nationale en 1993, quatre autres marchent sur ses traces : Jonas Hiller (Anaheim Ducks), Martin Gerber (Toronto Mapple Leafs), Tobias Stephan (Dallas Stars) et Daniel Manzato (Albany Rivers Rats) convoqué pour les Mondiaux par le sélectionneur suisse, Ralph Krueger.
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mercredi 15 avril 2009
Le moral... en Berne J-9
J-9 avant l'ouverture des Mondiaux de hockey sur glace qui se dérouleront à Berne et à Zurich du 24 avril au 10 mai. Glacenews, bien sûr, y sera ! Mais en attendant, voici quelques petites chroniques quotidiennes pour avoir de la Suisse dans les idées...
Les Mondiaux se dérouleront sur deux sites. Le premier se situe à Berne, le second à Kloten, dans la banlieue de Zurich.
D'une capacité de 11 600 personnes, la patinoire de la capitale fédérale helvétique accueillera 32 des 56 matches joués au cours de cette manifestation. Le Schlüfweg de Kloten peut recevoir une assistance de 6 800 personnes.
A part leur rôle économique indiscutable, Berne et Zurich sont également deux places fortes du hockey national. Champions de Suisse en 2008, les Lions zurichois ont remporté cette saison la prestigieuse Ligue des Champions au niveau européen. Bien qu'éliminés en quarts de finale, les Ours bernois, quant à eux, ont réussi à fidéliser leur public. Près de 16 000 fans ont suivi l'intégralité de la saison du club.
Pays organisateur oblige, la Suisse jouera à guichets fermés à Berne lors de ses trois premiers matches de la poule qualificative :
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Les Mondiaux se dérouleront sur deux sites. Le premier se situe à Berne, le second à Kloten, dans la banlieue de Zurich.
D'une capacité de 11 600 personnes, la patinoire de la capitale fédérale helvétique accueillera 32 des 56 matches joués au cours de cette manifestation. Le Schlüfweg de Kloten peut recevoir une assistance de 6 800 personnes.
A part leur rôle économique indiscutable, Berne et Zurich sont également deux places fortes du hockey national. Champions de Suisse en 2008, les Lions zurichois ont remporté cette saison la prestigieuse Ligue des Champions au niveau européen. Bien qu'éliminés en quarts de finale, les Ours bernois, quant à eux, ont réussi à fidéliser leur public. Près de 16 000 fans ont suivi l'intégralité de la saison du club.
Pays organisateur oblige, la Suisse jouera à guichets fermés à Berne lors de ses trois premiers matches de la poule qualificative :
- Suisse-France vendredi 24 avril à 20h15
- Suisse-Allemagne dimanche 26 avril à 16h15
- Russie-Suisse mardi 28 avril à 16h15
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mardi 14 avril 2009
Le moral... en Berne J-10
J-10 avant l'ouverture des Mondiaux de hockey sur glace qui se dérouleront à Berne et à Zurich du 24 avril au 10 mai. Glacenews, bien sûr, y sera ! Mais en attendant, voici quelques petites chroniques quotidiennes pour avoir de la Suisse dans les idées...
Quelques chiffres pour débuter cette série consacrée aux Mondiaux :
Quelques chiffres pour débuter cette série consacrée aux Mondiaux :
- 240 000 - c'est le nombre de billets vendus jusqu'à aujourd'hui, sur un total de 450 000 tickets mis en vente.
- 20 - c'est le nombre de rencontres que la chaîne de télévision nationale retransmettra en direct.
- 190 - c'est le nombre de chaînes de télévision qui retransmettront les 56 matches de hockey.
- 100 - c'est le nombre de pays dans lequels les Mondiaux seront diffusés.
- 700 millions - c'est le nombre de téléspectateurs qu'espère toucher le comité organisateur. Les Mondiaux de Québec avaient atteint une audience de 600 millions de personnes.
lundi 13 avril 2009
Joueurs décisifs de play-offs
Alors que le recrutement bat son plein dans l'Hexagone, Glacenews a décortiqué les feuilles de matches des play-offs pour établir un classement des joueurs les plus décisifs. Résultats.
Ce classement a été établi en prenant en compte les buts et assistances qui ont fait la différence sur l'ensemble des matches du 1er tour à la finale :
Ce classement a été établi en prenant en compte les buts et assistances qui ont fait la différence sur l'ensemble des matches du 1er tour à la finale :
- - le premier but de chaque équipe + assistance
- - le but égalisateur + assistance
- - le but qui donne l'avantage + assistance
- - 1e période : 1 point par but et par assistance
- - 2e période : 3 points par but et par assistance
- - 3e période : 4 points par but et par assistance
- - prolongation : 6 points par but et par assistance
- 13 points : Alexandre Gaudreau-Rouleau (Grenoble)
- 12 points : Mitja Sivic (Grenoble)
- 12 points : Miroslav Pazak (Amiens)
- 12 points : Jan Plch (Epinal)
- 11 points : Aram Kevorkian (Chamonix)
- 10 points : Ilpo Salmivirta (Epinal)
- 09 points : Matt Amado (Amiens)
- 08 points : Michaël Perez (Briançon)
- 07 points : Damien Fleury (Grenoble)
- 07 points : Ludek Krayzel (Grenoble)
- 07 points : Yanick Riendeau (Strasbourg)
- 07 points : Luc Tardif (Morzine-Avoriaz)
- 28 points : Ludek Broz (Grenoble)
- 17 points : Ludek Krayzel (Grenoble)
- 12 points : Calle Bergström (Grenoble)
- 12 points : Benoît Martin (Strasbourg)
- 11 points : Damien Fleury (Grenoble)
- 10 points : Richard Aimonetto (Chamonix)
- 10 points : Michal Petrak (Epinal)
- 10 points : Damien Raux (Briançon)
- 09 points : Alexandre Gaudreau-Rouleau (Grenoble)
- 09 points : Martin Vas (Briançon)
- 08 points : Johan Larsson (Grenoble)
- 08 points : Dany Roussin (Briançon)
- 28 points : Ludek Broz (Grenoble)
- 24 points : Ludek Krayzel (Grenoble)
- 22 points : Alexandre Gaudreau-Rouleau (Grenoble)
- 18 points : Damien Fleury (Grenoble)
- 18 points : Calle Bergstrom (Grenoble)
- 16 points : Mitja Sivic (Grenoble)
- 16 points : Miroslav Pazak (Amiens)
- 16 points : Matt Amado (Amiens)
- 13 points : Johan Forsander (Grenoble)
- 12 points : Jan Plch (Epinal)
- 12 points : Michaël Perez (Briançon)
- 12 points : Benoît Martin (Strasbourg)
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Mots-clés :
play-offs Ligue Magnus 2008/2009 joueurs décisifs
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samedi 11 avril 2009
Christian Pouget : "Tous les joueurs seront traités de la même manière"
A 43 ans, Christian Pouget prend les rênes des Dragons de Rouen la saison prochaine en tandem avec Rodolphe Garnier. Le futur entraîneur livre ici les prémisses de son projet.
Guillemette Flamein : vous avez déclaré à la presse avoir été surpris de recevoir l'offre de Thierry Chaix, président de Rouen. Comment aviez-vous envisagé votre avenir après votre retraite ?
Christian Pouget : ce fut une surprise d'avoir cette offre qui tombe comme ça, aussi vite. J'envisageais de rester au Mont-Blanc qui est un club formateur en plein développement. Ma première réaction est d'abord d'avoir été flatté qu'on puisse me faire confiance pour ce poste et en même temps un peu effrayé par l'ampleur de la tahe qui allait m'attendre. C'est une tâche motivante, encourageante. C'est aussi une remise en question. C'est une grande fierté d'entraîner ce qui est, à mes yeux, le meilleur club de hockey français ces dix dernières années.
G. F. : comment appréhendez-vous votre nouvelle fonction ?
C. P. : ces dernières années, j'ai beaucoup appris aux côtés d'Ari Salo, qui représente pour moi le modèle finlandais tant au niveau tactique que physique, au plan de la préparation que je vais adapter au hockey, ici, en préparant les joueurs 11 mois sur 12 et non plus sur 8 mois, comme c'était le cas jusqu'à présent.
G. F. : au cours de votre carrière, vous avez évolué aussi bien en attaque qu'en défense. Quelle vision du hockey comptez-vous développer à Rouen ?
C. P. : les joueurs qui ont resigné et qui ont du talent continueront de jouer spectaculaire. Mais pour moi, la défense est tout aussi importante que l'attaque. Il est important de jouer en bloc et que tout le monde ait l'esprit défensif dès que le palet est perdu.
G. F. : Thierry Chaix a déclaré vous avoir choisi, avec Rodolphe Garnier, entre autres raisons, pour votre fort caractère. Comment exploiterez-vous ce trait de caractère dans le cadre de votre rôle d'entraîneur ?
C. P. : les coups d'humeur qu'on a pu me connaître par le passé étaient surtout dirigés contre moi-même parce que je n'étais pas potentiellement en pleine forme. En dehors de ça, j'ai des rapports très, très francs et sains avec les joueurs de différentes générations. Je suis quelqu'un d'ouvert et les choses seront très claires dès le départ. Rodolphe Garnier et moi traiterons tous les joueurs de la même manière. Nous attendons de chacun d'eux le même engagement, la même implication dans le projet.
G. F. : comment envisagez-vous votre collaboration avec Rodolphe Garnier ?
C. P. : nous nous sommes rencontrés. Nous avons du respect mutuel l'un envers l'autre. Il y a beaucoup de choses à faire sur la glace, hors glace, en vidéo, sur l'entraînement. Son expérience vidéo, par exemple, est très précieuse. C'est bon d'être à deux pour avoir plus de recul et être davantage efficace. Je crois à la complémentarité. Nous sommes prêts à travailler pour prouver que nous n'avons pas été choisis par hasard pour diriger l'équipe.
G. F. : vous arrivez à Rouen dans un contexte où, au sein du noyau dur de joueurs qui ont resigné, certains d'entre eux ont été désignés par Thierry Chaix comme ayant eu une responsabilité dans l'éviction d'Alain Vogin. Quel regard portez-vous sur cette équipe que vous avez souvent croisée au cours de ces dernières années ?
C. P. : je pensais sincèrement qu'avec l'effectif qu'il avait cette année, Rouen gagnerait des titres. Mais l'équipe était trop sûre d'elle sur la glace. Il ne faut jamais être sûr de soi dans le sport. Dans l'équipe, il y a des qualités et après, il y a le travail. Et on n'a rien sans travail. Il porte toujours ses fruits. Cette saison, il y aura de la concurrence, mais on n'a pas la pression du titre non plus. Il s'agit de mettre tout le monde dans un état d'esprit de travail, de plaisir à jouer ensemble, à gagner des matches ensemble. Et on commencera à gagner chaque match l'un après l'autre. Les joueurs auront moins de glace, mais certains en ont eu peut-être justement trop avant. On ne peut plus jouer à deux lignes, ce qui permettra aussi d'aider à progresser ceux qui en ont besoin et à leur faire prendre confiance en eux.
G. F. : on connaît aujourd'hui une partie du recrutement de la prochaine saison. Que pouvez-vous nous en dire ?
C. P. : Fabrice Lhenry est un gardien d'expérience, quelqu'un de confiance et de sérieux. Il sera un bon retour pour prendre la température du vestiaire. Guy Fournier m'a dit qu'Ilpo Salmivirta était un joueur très polyvalent, ce qui pour nous est important. Luc Tardif est un jeune joueur très talentueux, physique, en pleine ascension et qui a un grand coeur. Quant à Daniel Babka, je ne le connais pas, mais ses solides références parlent pour lui.
G. F. : vous venez de raccrocher les patins en tant que joueur. Quel regard portez-vous sur votre carrière, l'une des plus brillantes du hockey français ?
C. P. : je suis très, très fier d'avoir pu m'exporter. Quand j'étais jeune, c'était impossible de partir jouer à l'étranger. Puis en 1995, les choses ont changé grâce à l'arrêt Bossman. Jouer avec de grosses équipes, près de 8 000 personnes en moyenne dans les patinoires, comme en Allemagne, dans un championnat très relevé, c'était un régal de roi ! Je suis fier d'avoir joué dans l'équipe de France qui s'est maintenue pendant près de 10 ans dans le groupe A. Cette expérience apprend à jouer plus vite, plus physique, de façon plus disciplinée. Cela fait progresser car ça vous tire vers le haut.
G. F. : à la veille des Mondiaux de Berne, quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui intègrent l'équipe de France ?
C. P. : au niveau technique, on a très peu de retard par rapport aux grosses nations. Mais on a peur de mal faire ! Le conseil que je donnerais : ne jamais abandonner sans avoir essayé. Il vaut mieux perdre le palet en faisant une bêtise car on peut toujours le récupérer juste après, au lieu de l'envoyer n'importe où, là où on ne pourra plus le faire. Ne pas avoir peur de faire une bêtise.
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Guillemette Flamein : vous avez déclaré à la presse avoir été surpris de recevoir l'offre de Thierry Chaix, président de Rouen. Comment aviez-vous envisagé votre avenir après votre retraite ?
Christian Pouget : ce fut une surprise d'avoir cette offre qui tombe comme ça, aussi vite. J'envisageais de rester au Mont-Blanc qui est un club formateur en plein développement. Ma première réaction est d'abord d'avoir été flatté qu'on puisse me faire confiance pour ce poste et en même temps un peu effrayé par l'ampleur de la tahe qui allait m'attendre. C'est une tâche motivante, encourageante. C'est aussi une remise en question. C'est une grande fierté d'entraîner ce qui est, à mes yeux, le meilleur club de hockey français ces dix dernières années.
G. F. : comment appréhendez-vous votre nouvelle fonction ?
C. P. : ces dernières années, j'ai beaucoup appris aux côtés d'Ari Salo, qui représente pour moi le modèle finlandais tant au niveau tactique que physique, au plan de la préparation que je vais adapter au hockey, ici, en préparant les joueurs 11 mois sur 12 et non plus sur 8 mois, comme c'était le cas jusqu'à présent.
G. F. : au cours de votre carrière, vous avez évolué aussi bien en attaque qu'en défense. Quelle vision du hockey comptez-vous développer à Rouen ?
C. P. : les joueurs qui ont resigné et qui ont du talent continueront de jouer spectaculaire. Mais pour moi, la défense est tout aussi importante que l'attaque. Il est important de jouer en bloc et que tout le monde ait l'esprit défensif dès que le palet est perdu.
G. F. : Thierry Chaix a déclaré vous avoir choisi, avec Rodolphe Garnier, entre autres raisons, pour votre fort caractère. Comment exploiterez-vous ce trait de caractère dans le cadre de votre rôle d'entraîneur ?
C. P. : les coups d'humeur qu'on a pu me connaître par le passé étaient surtout dirigés contre moi-même parce que je n'étais pas potentiellement en pleine forme. En dehors de ça, j'ai des rapports très, très francs et sains avec les joueurs de différentes générations. Je suis quelqu'un d'ouvert et les choses seront très claires dès le départ. Rodolphe Garnier et moi traiterons tous les joueurs de la même manière. Nous attendons de chacun d'eux le même engagement, la même implication dans le projet.
G. F. : comment envisagez-vous votre collaboration avec Rodolphe Garnier ?
C. P. : nous nous sommes rencontrés. Nous avons du respect mutuel l'un envers l'autre. Il y a beaucoup de choses à faire sur la glace, hors glace, en vidéo, sur l'entraînement. Son expérience vidéo, par exemple, est très précieuse. C'est bon d'être à deux pour avoir plus de recul et être davantage efficace. Je crois à la complémentarité. Nous sommes prêts à travailler pour prouver que nous n'avons pas été choisis par hasard pour diriger l'équipe.
G. F. : vous arrivez à Rouen dans un contexte où, au sein du noyau dur de joueurs qui ont resigné, certains d'entre eux ont été désignés par Thierry Chaix comme ayant eu une responsabilité dans l'éviction d'Alain Vogin. Quel regard portez-vous sur cette équipe que vous avez souvent croisée au cours de ces dernières années ?
C. P. : je pensais sincèrement qu'avec l'effectif qu'il avait cette année, Rouen gagnerait des titres. Mais l'équipe était trop sûre d'elle sur la glace. Il ne faut jamais être sûr de soi dans le sport. Dans l'équipe, il y a des qualités et après, il y a le travail. Et on n'a rien sans travail. Il porte toujours ses fruits. Cette saison, il y aura de la concurrence, mais on n'a pas la pression du titre non plus. Il s'agit de mettre tout le monde dans un état d'esprit de travail, de plaisir à jouer ensemble, à gagner des matches ensemble. Et on commencera à gagner chaque match l'un après l'autre. Les joueurs auront moins de glace, mais certains en ont eu peut-être justement trop avant. On ne peut plus jouer à deux lignes, ce qui permettra aussi d'aider à progresser ceux qui en ont besoin et à leur faire prendre confiance en eux.
G. F. : on connaît aujourd'hui une partie du recrutement de la prochaine saison. Que pouvez-vous nous en dire ?
C. P. : Fabrice Lhenry est un gardien d'expérience, quelqu'un de confiance et de sérieux. Il sera un bon retour pour prendre la température du vestiaire. Guy Fournier m'a dit qu'Ilpo Salmivirta était un joueur très polyvalent, ce qui pour nous est important. Luc Tardif est un jeune joueur très talentueux, physique, en pleine ascension et qui a un grand coeur. Quant à Daniel Babka, je ne le connais pas, mais ses solides références parlent pour lui.
G. F. : vous venez de raccrocher les patins en tant que joueur. Quel regard portez-vous sur votre carrière, l'une des plus brillantes du hockey français ?
C. P. : je suis très, très fier d'avoir pu m'exporter. Quand j'étais jeune, c'était impossible de partir jouer à l'étranger. Puis en 1995, les choses ont changé grâce à l'arrêt Bossman. Jouer avec de grosses équipes, près de 8 000 personnes en moyenne dans les patinoires, comme en Allemagne, dans un championnat très relevé, c'était un régal de roi ! Je suis fier d'avoir joué dans l'équipe de France qui s'est maintenue pendant près de 10 ans dans le groupe A. Cette expérience apprend à jouer plus vite, plus physique, de façon plus disciplinée. Cela fait progresser car ça vous tire vers le haut.
G. F. : à la veille des Mondiaux de Berne, quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui intègrent l'équipe de France ?
C. P. : au niveau technique, on a très peu de retard par rapport aux grosses nations. Mais on a peur de mal faire ! Le conseil que je donnerais : ne jamais abandonner sans avoir essayé. Il vaut mieux perdre le palet en faisant une bêtise car on peut toujours le récupérer juste après, au lieu de l'envoyer n'importe où, là où on ne pourra plus le faire. Ne pas avoir peur de faire une bêtise.
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Christian Pouget Rouen ligue Magnus 2009/2010
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jeudi 9 avril 2009
Thierry Chaix : "Il faut avoir un groupe homogène et collectif"
Ce matin, les dirigeants du Rouen Hockey Elite ont évoqué l'avenir du club lors d'une conférence de presse, à l'île Lacroix, en présence de l'ex-entraîneur Alain Vogin. Revue détaillée des principaux points abordés avec Thierry Chaix, président des Dragons.
- Départ d'Alain Vogin. Cela fait huit ans qu'Alain Vogin est au club. D'abord en tant que joueur, coach des juniors, directeur sportif du Centre de hockey amateur de Rouen, puis entraîneur du RHE. Cette saison, on n'a pas réussi à transcender l'équipe. Six joueurs - Doucet, Malette, Thinel, Desrosiers, Virolainen et Carlsson - sont encore sous contrat. Il est difficile de faire beaucoup mieux avec le même effectif. Les gros canons dans les finales n'étaient pas là. On en a discuté avec Alain. Il a décidé d'être entraîneur de hockey et s'est posé des questions, c'est un grand professionnel qui a une éthique de travail. Sur les six joueurs, trois sont visés. Si ces trois joueurs-là n'étaient pas la prochaine saison sous contrat, Alain serait encore là. C'est la première fois à Rouen qu'on change d'entraîneur ! Le vrai problème, c'est l'effectif. Je reconnais qu'on a été un peu court cette saison et qu'en plus, on a eu des blessures. La plus grosse bêtise, c'est d'avoir signé ces trois joueurs sur la durée !
- Nouvelle ère. Je pense que le hockey a évolué. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère avec en face, des équipes mieux préparées à jouer plus de matches, dotées de 3 à 4 lignes complètes. Face à ce nouveau virage, il faut entièrement revoir notre position pour nous retrouver dans une configuration nouvelle où ceux qui jouent à 5 contre 5 ne seront pas les mêmes qui joueront à 4 contre 5 ou à 5 contre 4. Il faut sortir du système basé sur les meilleurs joueurs de la ligue Magnus que nous avons actuellement. Il faut avoir un groupe homogène et collectif. Les gars auront moins de glace pour une meilleure rotation et seront préparés physiquement différemment. On ne peut plus se reposer sur trois joueurs qui choisissent de jouer uniquement les matches qui les intéressent. Les choses ont changé. Cela passe ou ça casse ! Il y aura peut-être des dégâts, que j'assume dès maintenant. Mais si ça doit exploser, ça explosera. Ce sera voulu.
- Tandem Pouget-Garnier. Pour succéder à Alain Vogin, j'ai regardé, j'ai fait le tour et je me suis dit pourquoi pas Christian Pouget. On se connaît depuis longtemps. Je sais très bien comment il fonctionne, il a le caractère nécessaire et l'expérience qu'il faut pour mener à bien la tâche que je lui confie. J'ai pensé l'associer à Rodolphe Garnier pour son expérience d'entraîneur car Rodolphe a une structure mentale complémentaire à celle de Christian. C'est un coup de poker que je tente, un pari que je relève. Je l'ai dit, on est dans une autre ère et c'est pour ça que j'ai pris des gars qui ont beaucoup de caractère pour s'imposer dans le vestiaire, face à un groupe.
- Recrutement.
- Luc Tardif, attaquant français ex-Morzine : j'ai apprécié son attitude, il a demandé à revenir à Rouen. Un jeune international au solide gabarit.
- Ilpo Salmivirta, attaquant finlandais ex-Epinal : c'est un joueur de rôle intéressant, adroit et qui joue très bien en défensive si on le lui demande. Il équilibrera bien un bloc.
- Daniel Babka, défenseur slovaque ex-Martin : un gros balaise, très solide, gros slap, un CV énorme.
- Fabrice Lhenry, gardien de but français, titulaire de l'équipe de France, ex-Esjberg : Sopko et lui ont le même niveau. Mais dans l'optique du projet Garnier-Pouget, il me fallait avoir un retour de vestiaire. Il était encore sous contrat au Danemark, mais son club connaît des difficultés financières et ça ne l'intéressait pas de ne pas jouer le titre. Moi, j'ai d'abord pensé au groupe. IL est capable de ramener aux entraîneurs de bonnes infos, fiables.
- Lampérier et Romand ont signé, reste la question de Tarantino.
- Trois défenseurs et un attaquant à trouver. On va chercher du solide, on suit une piste finlandaise et slovaque. Je veux qu'on soit gros derrière. C'est là cette saison où il ne faut pas se tromper.
lundi 6 avril 2009
Rouen se sépare d'Alain Vogin
C'est officiel depuis ce matin : Alain Vogin n'entraînera plus l'équipe première la saison prochaine. L'entraîneur n'a pas souhaité commenter la nouvelle.
Une saison sans résultat hormis un titre de vice-champion d'Europe glané à Rouen au mois de janvier et voilà l'avenir d'Alain Vogin compromis au sein du Rouen Hockey Elite. Une saison blanche comme tous les clubs en connaissent. Mais voilà, à Rouen, où règne sans partage la culture de la gagne et où il y a une obligation de résultat, l'échec n'a pas sa place. Pourtant, lorsque l'on y regarde de plus près, l'équipe et son ossature principale n'ont pas foncièrement changé puisque seuls quatre joueurs ont été remplacés. Quant à l'entraîneur, comment imaginer qu'avec un titre de champion de France, une coupe de la Ligue en 2008 et une finale de coupe de France perdue à Bercy contre Grenoble, il ait bouleversé ses méthodes de travail ?
Alors, d'où vient le problème ? Une mésentente dans le vestiaire entre Alain Vogin et certains joueurs ? L'essouflement d'une méthode de travail qui a finalement trouvé ses limites ? L'incapacité de l'entraîneur à trouver les mots pour motiver son équipe et en extraire le meilleur à chaque match, alors qu'il y était parvenu la saison passée ?
Transferts. Quant à l'effectif de la prochaine saison, Ramon Sopko est le seul joueur à avoir reçu une offre ferme de la part du club, à laquelle il n'a pas encore répondu. D'après nos sources, Edouard Dufournet jouera sous les couleurs strasbourgeoises. Olivier Bouchard arrête le hockey pour se consacrer à ses études de médecine. Daniel Carlsson, Jérémie Romand, Lionel Tarantino et Cédric Custosse restent au RHE. A l'arrière, Guy Fournier est sur la piste de défenseurs finlandais qui évoluaient cette saison à Assat Pori et à Vaasan Sport. Le club a d'ores et déjà signé un "gros" défenseur slovaque (1 m 99 et plus de 100 kilos) que les Rouennais connaissent pour l'avoir vu porter à l'île Lacroix les couleurs du HC Martin : Daniel Babka. Quant à l'attaque, plusieurs pistes sont bien avancées. Là encore, Glacenews ne dévoilera rien tant que les contrats ne sont pas officiellement signés.
©http://glacenews.blogspot.com - reproduction totale ou partielle interdite sauf autorisation de l'auteur
Une saison sans résultat hormis un titre de vice-champion d'Europe glané à Rouen au mois de janvier et voilà l'avenir d'Alain Vogin compromis au sein du Rouen Hockey Elite. Une saison blanche comme tous les clubs en connaissent. Mais voilà, à Rouen, où règne sans partage la culture de la gagne et où il y a une obligation de résultat, l'échec n'a pas sa place. Pourtant, lorsque l'on y regarde de plus près, l'équipe et son ossature principale n'ont pas foncièrement changé puisque seuls quatre joueurs ont été remplacés. Quant à l'entraîneur, comment imaginer qu'avec un titre de champion de France, une coupe de la Ligue en 2008 et une finale de coupe de France perdue à Bercy contre Grenoble, il ait bouleversé ses méthodes de travail ?
Alors, d'où vient le problème ? Une mésentente dans le vestiaire entre Alain Vogin et certains joueurs ? L'essouflement d'une méthode de travail qui a finalement trouvé ses limites ? L'incapacité de l'entraîneur à trouver les mots pour motiver son équipe et en extraire le meilleur à chaque match, alors qu'il y était parvenu la saison passée ?
"Après l'élimination de Rouen face à Grenoble, on a reçu les joueurs individuellement, explique Guy Fournier, manager général du RHE. On a pris le temps de les écouter pour comprendre et ensuite analyser ce qui n'a pas fonctionné cette saison."Une fois ces entretiens passés, les dirigeants ont ensuite rencontré Alain Vogin pour lui signifier son départ de l'équipe première tout en lui proposant un poste dans l'encadrement du centre de formation repris depuis un an par le RHE. Poste que, d'après le communiqué officiel du club, Alain Vogin n'a pas accepté.
"Il n'est pas question de rejeter la responsabilité de l'échec de la saison que sur les joueurs ou que sur l'entraîneur, précise Guy Fournier. Mais pour la prochaine saison, qu'est-ce qu'on voit ? On voit que le "noyau dur" de l'équipe (joueurs encore sous contrat) constitué de Doucet, Mallette, Thinel, Desrosiers, Virolainen, Carlsson, revient et qu'en face, on a le même entraîneur... On pense qu'on arrive au bout d'un cycle et qu'il faut en entamer un nouveau. Repartir sur une saison comme celle-ci n'aurait pas été raisonnable. Nous sommes actuellement en pleine réflexion pour savoir si l'on opte pour un binôme ou pas au poste d'entraîneur. "Quant à une ambiance délétère au sein du vestiaire, voilà ce que Julien Desrosiers nous confiait il y a quelques jours : "Il y avait des critiques dans le vestiaire, mais comme cela se produit dans toutes les équipes, commente l'attaquant franco-québécois. La porte d'Alain (Vogin) était toujours ouverte pour ses joueurs, on pouvait venir le voir à tout moment." Pour le moment, le club a contacté plusieurs personnes - entraîneurs et anciens joueurs - pour succéder à Alain Vogin. Glacenews ne révèlera aucun nom, la signature du futur coach n'étant pas encore effective.
Transferts. Quant à l'effectif de la prochaine saison, Ramon Sopko est le seul joueur à avoir reçu une offre ferme de la part du club, à laquelle il n'a pas encore répondu. D'après nos sources, Edouard Dufournet jouera sous les couleurs strasbourgeoises. Olivier Bouchard arrête le hockey pour se consacrer à ses études de médecine. Daniel Carlsson, Jérémie Romand, Lionel Tarantino et Cédric Custosse restent au RHE. A l'arrière, Guy Fournier est sur la piste de défenseurs finlandais qui évoluaient cette saison à Assat Pori et à Vaasan Sport. Le club a d'ores et déjà signé un "gros" défenseur slovaque (1 m 99 et plus de 100 kilos) que les Rouennais connaissent pour l'avoir vu porter à l'île Lacroix les couleurs du HC Martin : Daniel Babka. Quant à l'attaque, plusieurs pistes sont bien avancées. Là encore, Glacenews ne dévoilera rien tant que les contrats ne sont pas officiellement signés.
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samedi 4 avril 2009
Phil Groeneveld : "Rouen a une place à part dans mon coeur'
Avant que la fédération n'annonce le déroulement du match France-Pays-Bas à Valenciennes et non plus à Rouen, Glacenews avait rencontré Phil Groeneveld, l'ancien portier des Dragons et ultime rempart de l'équipe nationale batave. Il n'y a pas de rencontre à Rouen, mais on publie quand même l'interview !
Glace Info : quels souvenirs gardez-vous de votre passage à Rouen ?
Phil Groeneveld : Rouen a une place à part dans mon coeur. Guy (Fournier) est venu me chercher lorsque je jouais à Viry-Châtillon, m'a donné confiance en moi, c'est ainsi que j'ai appris la culture de la gagne. Je n'ai que d'excellents souvenirs de la ville, des Rouennais et des supporters qui ont une véritable connaissance du hockey et qui savent l'apprécier. Bien évidemment, ce que je retiens le plus de mes quatre saisons rouennaises est le titre de champion de France qui m'a laissé sans voix !
Le pire souvenir est lorsque nous avions eu une autre opportunité de gagner la coupe à nouveau. Nous affrontions Grenoble, nous menions 4 à 2 dans la dernière période et l'arbitre, de Grenoble il me semble, nous a littéralement assommés de pénalités dans les cinq dernières minutes et se sont envolées toutes nos chances de gagner cette coupe. Nous avons perdu 5 à 4 en prolongation, si ma mémoire est bonne.
G. I. : pour quelles raisons avez-vous quitté le club ?
P. G. : j'ai eu à ce moment-là la chance d'entrer dans l'équipe nationale des Pays-Bas si je jouais deux ans là-bas au lieu des trois normalement requises.
J'ai donc décidé de partir, c'est un choix que j'ai dû faire.
G. I. : depuis, comment a évolué votre carrière ?
P. G. : j'ai connu beaucoup de réussite. J'ai gagné deux fois le championnat hollandais, une fois le championnat italien en série A et celui aussi de série B.
Mon expérience avec l'équipe nationale se passe aussi très bien, nous voyageons dans le monde entier pour acquérier toujours plus d'expérience. Je continue à évoluer tant sur le plan personnel que sportif. J'adore le hockey et mon métier de gardien, peut-être même encore plus que jamais.
G. I. : vous jouez à Alleghe, en série A italienne. Quels sont d'après vous les points communs et les différences entre le championnat français et le vôtre ?
P. G. : il n'y a pas vraiment de différence. Je pense que le niveau est équivalent, sauf que nous voyageons beaucoup moins en Italie. Je pense que la France s'investit beaucoup plus auprès des jeunes et qu'elle produit de bien meilleurs joueurs français que ne le sont les joueurs italiens.
G. I. : qu'attendez-vous des matches contre l'équipe de France ?
P. G. : l'équipe de France a plus de profondeur et d'expérience que la nôtre. Notre équipe est encore très jeune et en pleine construction. C'est une belle opportunité pour nous de nous confronter à une équipe qui évolue dans le Mondial A ! Je m'attends à ce que l'on prenne quelques pénalités à cause de notre condition physique car nous ne sommes pas aussi physiques et aussi rapides que les Bleus. Donc, je pense que nous serons parfois dépassés (rires). Quoi qu'il en soit, je m'attends à une équipe très difficile en face de nous.
Programme :
Glace Info : quels souvenirs gardez-vous de votre passage à Rouen ?
Phil Groeneveld : Rouen a une place à part dans mon coeur. Guy (Fournier) est venu me chercher lorsque je jouais à Viry-Châtillon, m'a donné confiance en moi, c'est ainsi que j'ai appris la culture de la gagne. Je n'ai que d'excellents souvenirs de la ville, des Rouennais et des supporters qui ont une véritable connaissance du hockey et qui savent l'apprécier. Bien évidemment, ce que je retiens le plus de mes quatre saisons rouennaises est le titre de champion de France qui m'a laissé sans voix !
Le pire souvenir est lorsque nous avions eu une autre opportunité de gagner la coupe à nouveau. Nous affrontions Grenoble, nous menions 4 à 2 dans la dernière période et l'arbitre, de Grenoble il me semble, nous a littéralement assommés de pénalités dans les cinq dernières minutes et se sont envolées toutes nos chances de gagner cette coupe. Nous avons perdu 5 à 4 en prolongation, si ma mémoire est bonne.
G. I. : pour quelles raisons avez-vous quitté le club ?
P. G. : j'ai eu à ce moment-là la chance d'entrer dans l'équipe nationale des Pays-Bas si je jouais deux ans là-bas au lieu des trois normalement requises.
J'ai donc décidé de partir, c'est un choix que j'ai dû faire.
G. I. : depuis, comment a évolué votre carrière ?
P. G. : j'ai connu beaucoup de réussite. J'ai gagné deux fois le championnat hollandais, une fois le championnat italien en série A et celui aussi de série B.
Mon expérience avec l'équipe nationale se passe aussi très bien, nous voyageons dans le monde entier pour acquérier toujours plus d'expérience. Je continue à évoluer tant sur le plan personnel que sportif. J'adore le hockey et mon métier de gardien, peut-être même encore plus que jamais.
G. I. : vous jouez à Alleghe, en série A italienne. Quels sont d'après vous les points communs et les différences entre le championnat français et le vôtre ?
P. G. : il n'y a pas vraiment de différence. Je pense que le niveau est équivalent, sauf que nous voyageons beaucoup moins en Italie. Je pense que la France s'investit beaucoup plus auprès des jeunes et qu'elle produit de bien meilleurs joueurs français que ne le sont les joueurs italiens.
G. I. : qu'attendez-vous des matches contre l'équipe de France ?
P. G. : l'équipe de France a plus de profondeur et d'expérience que la nôtre. Notre équipe est encore très jeune et en pleine construction. C'est une belle opportunité pour nous de nous confronter à une équipe qui évolue dans le Mondial A ! Je m'attends à ce que l'on prenne quelques pénalités à cause de notre condition physique car nous ne sommes pas aussi physiques et aussi rapides que les Bleus. Donc, je pense que nous serons parfois dépassés (rires). Quoi qu'il en soit, je m'attends à une équipe très difficile en face de nous.
Programme :
- Aujourd'hui, à Valenciennes, à 20h : France / Pays-Bas
- Demain, à Asnières, à 17h : Pays-Bas / France
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