L'entraîneur-joueur Santeri Immonen revient sur le très beau début de saison des Pingouins de Morzine-Avoriaz. Glacenews vous propose, chaque mercredi, d'aller à la rencontre d'un joueur ou d'un entraîneur de ligue Magnus. Rendez-vous mercredi prochain avec Gary Lévèque, défenseur de Briançon.
Guillemette Flamein : à 37 ans, vous êtes le nouvel entraîneur-joueur de Morzine-Avoriaz. Que représente pour vous ce nouveau challenge dans votre carrière ?
Santeri Immonen : Jérôme Baud m’a donné l’opportunité de succéder en tant que coach à Stéphane Gros, parti à Chamonix. C'est définitivement un grand challenge pour moi. Chaque jour, j’apprends beaucoup à travailler avec les jeunes de l’équipe. Il faut dire que depuis 2004, date à laquelle je suis arrivé en tant que défenseur, Morzine est devenu un club très professionnel qui, en cinq ans, a connu une grosse évolution.
G. F. : c'est votre toute première expérience d'entraîneur. Qu'avez-vous à apprendre ?
S. I. : j’apprends tous les jours ! C’est une nouvelle expérience à chaque match, avoir une vision globale de l’équipe et pas seulement pour mon propre jeu. Le fait d'être adjoint de Stéphane Gros au cours de la saison 2007/2008 m'a permis de comprendre la culture française et les joueurs français, une culture qui est pas mal différente de la mienne.
G. F. : quelles sont les principales difficultés à être en même temps joueur et entraîneur ? Et quels en sont les avantages ?
S. I. : il est difficile d’avoir une vision du jeu et de prendre des décisions lorsque je suis sur la glace. Mais comme je joue avec mes joueurs et qu'en tant que tel, je fais partie intégrante du groupe, j'en connais tous les aspects physiques, telle la fatigue par exemple. Je peux ainsi anticiper les entraînements et les aspects à travailler.
G. F. : comment expliquez-vous les très bons résultats des PIngouins depuis le début de saison ?
S. I. : on travaille dur jour après jour. Tout le monde sait comment jouer et comment se comporter sur la glace. Chacun a un rôle précis à jouer. Le groupe joue le jeu. Nous avons aujourd’hui une équipe très soudée.
G. F. : comment parvenez-vous à diriger un groupe composé d'une majorité de joueurs finlandais et suédois ?
S. I. : j’ai joué trois ans en Suède. Je parle donc anglais, suédois et bien sûr finlandais ! C’est pourquoi il est facile pour moi de communiquer avec des joueurs de nationalités différentes.
G. F. : votre équipe est jeune. Quels pièges devrez-vous vous éviter au cours de la saison ? Qu'apportez-vous à l'équipe ?
S. I. : il faudra savoir rester humble, respecter les autres équipes et travailler dur chaque jour. J'apporte mon respect pendant les matches, l'honnêteté. Nous ne sommes pas des superstars et je ne veux pas de cette attitude dans l'équipe. Les objectifs de la saison sont d'essayer de gagner chaque match et d'élever notre niveau de jeu en respectant les étapes.
SANTERI IMMONEN... RAPIDO
un rituel pré ou post-match ? : j’ai quelques habitudes mais je ne suis pas superstitieux !!
meilleur souvenir ? : en 1994 il y a eu le lock-out en NHL, j'ai donc eu la chance de jouer avec Teemu Selanne et Jari Kurri sur la même ligne au Jokerit et nous avons gagné le championnat européen.
pire souvenir ? : la défaite en 2007 lors de la finale contre Grenoble.
principale qualité ? : l’ambition
principal défaut ? : mon tir
une ligne de conduite ? : je ne vois pas, comme ça...
une idole ? : Jari Kurri quand j'étais plus jeune
le hockey pour vous, c'est... : mon hobbie préféré qui est devenu mon travail
une passion ? : je joue de la guitare
vous écoutez quoi comme musique ? : du rock
dans le car, en déplacement, vous faites ? : je dors
le 6 ? : c’était un numéro disponible !
si vous n'aviez pas été hockeyeur... : j'aurais aimé être cuisinier
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