mercredi 21 octobre 2009

Une glace avec... Anthony Guttig


Le jeune international dijonnais Anthony Guttig se confie sur une saison riche en perspectives.
Glacenews vous propose, chaque mercredi, d'aller à la rencontre d'un joueur ou d'un entraîneur de ligue Magnus. Rendez-vous mercredi prochain avec Santeri Immonen, entraîneur-joueur de Morzine-Avoriaz.

Guillemette Flamein : à 20 ans, vous avez été le 3e meilleur buteur et pointeur de Dijon la saison passée. Qu'est-ce que ces résultats ont changé pour vous par rapport à votre prise de responsabilités dans le club ?

Anthony Guttig : est-ce que j'ai plus de responsabilités qu'avant ? Oui et non car même quand on est jeune joueur à Dijon, on a toujours des responsabilités. C'est un club où il n' y a pas de vedettes et tout le monde doit assumer sa part de travail. J'étais capitaine en coupe de la Ligue, j'ai seulement cette année un rôle plus défini dans l'équipe.

G. F. : qu'attend de vous Daniel Maric, votre entraîneur ?

A. G. : étant donné que je suis quelqu'un d'assez réservé et de timide, il ne compte pas sur moi pour prendre la parole tout le temps dans le vestiaire. Il compte sur moi pour montrer l'exemple avant tout sur la glace.

G. F. : la saison passée, les professionnels du hockey français vous ont décerné le trophée Graff, récompensant le meilleur espoir. Qu'est-ce que cela a changé pour vous ?

A. G. : c'était ma 3e saison. Je pensais qu'on le décernait pour les jeunes dont c'était la 1re voire la 2e saison. Donc, je ne m'y attendais plus vraiment ! Cela donne une plus grande confiance, cela prouve que l'on peut être un joueur reconnu tout en évoluant dans un club français.

G. F. : vous êtes à nouveau sélectionné en équipe de France. Que représente-elle à vos yeux ?

A. G. : j'étais dégoûté car j'étais blessé lors de la préparation des Mondiaux de Berne. Ma nouvelle sélection m'a fait très plaisir car j'ai vu qu'on ne m'avait pas oublié ! C'est une telle différence de niveau... C'est du hockey, mais avec ce qu'il y a de mieux !

G. F : vous aurez 21 ans le 30 octobre prochain. Comment vous projetez-vous dans l'avenir ?

A. G. : je vis au jour le jour, je profite du temps présent car j'ai été opéré de l'épaule cet été. A l'avenir, j'aimerais beaucoup découvrir les championnats étrangers. Car quand on est un compétiteur, on a envie de jouer au meilleur niveau qui soit, comme Pierre-Edouard Bellemare, Sacha Treille, Kevin Hecquefeuille...

G. F. : que souhaitez-vous améliorer dans votre jeu ?

A. G. : je dois travailler physiquement, prendre plus de shoots et pour cela être un peu plus égoïste devant la cage. J'ai tendance encore à trop vouloir passer au lieu de tenter ma chance directement quand je peux.

G. F. : qu'est-ce qui vous ferait partir de Dijon ?

A. G. : Dijon est ma ville, mon club. Toute ma famille est ici, mes amis, tout le monde me connaît, je suis un peu "l'enfant du pays". Partir dans un autre club français ? Pour l'instant, cela ne m'intéresse pas car ici, je ne manque de rien. A 20 ans, j'ai du temps de jeu, des responsabilités, on me fait confiance, on me donne ma chance. Ce qui me ferait partir est une proposition dans un club à l'étranger.

G. F. : Dijon a fait un début de saison en fanfare. Comment sentez-vous le groupe ?

A. G. : c'est ma 4e saison en Magnus et c'est la 1re année où je sens qu'on peut réellement faire quelque chose. L'équipe est solide et solidaire, elle a du potentiel. On verra !

ANTHONY GUTTIG... RAPIDO

un rituel pré ou post-match ? : aucun

meilleur souvenir ? : la finale de coupe de France à Bercy : gros public, grosse ambiance, on a envie d'y retourner !

pire souvenir ? : la finale de coupe de France à Bercy, le sentiment de perdre sur des bêtises car on a eu l'impression de jouer le match à fond

principale qualité ? : la simplicité... et la gentillesse, mais ça fait deux ! (rires)

principal défaut ? : l'entêtement, quand j'ai vraiment une idée en tête

une ligne de conduite ? : toujours rester simple et soi-même

une idole ? : plutôt des joueurs qui m'impressionnent du genre Crosby, Ovechkin...

le hockey pour vous, c'est... : quasiment tout !

une passion ? : aucune en dehors du hockey

vous écoutez quoi comme musique ? : je suis plutôt rap

dans le car, en déplacement, vous faites... : je dors, j'écoute de la musique, je joue à la console, je regarde ce qui se passe dans le bus

le 71 ? : parce que le 8, qui est le numéro familial, était déjà pris à Dijon. Le 71 est un numéro que je trouve joli (rires)

si vous n'aviez pas été hockeyeur... : j'aurais été hockeyeur car j'ai toujours voulu faire ce métier. Je n'ai pas poursuivi mes études après le bac. On verra le reste en temps voulu, quand cela se présentera.

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