Dans l'attente d'une décision du bureau de la fédération française de hockey sur glace, les clubs de Grenoble et de Mont-Blanc ne disputeront pas les 16e de finale de la coupe de France mardi prochain.
Nous en parlions déjà cet été lorsque Grenoble avait dû modifier son effectif ainsi que le samedi 17 octobre, lors des résultats de la 5e journée de ligue Magnus. Grenoble et Mont-Blanc venaient quelques jours plus tôt d'être entendus par la commission nationale de suivi et de contrôle de gestion. La fédération laissait alors une semaine aux deux clubs pour fournir des réponses précises aux questions soulevées par un mode de gestion insatisfaisant à ses yeux.
Il semblerait depuis que les réponses demandées n'ont pas été apportées. Si l'on peut comprendre les importantes difficultés financières de la structure de Mont-Blanc, dues à l'échec du projet de fusion qui englobait Chamonix (passif de 254 000 euros), la situation grenobloise paraît bien plus confuse. Le triple champion (Magnus, coupes de France et de la Ligue) était reparti en Magnus en septembre sous convention d'objectifs financiers, indispensable pour encadrer un club dont le déficit budgétaire se soldait à 294 000 euros à la fin de la saison dernière.
Le sursis dont bénéficiaient alors Grenoble et Mont-Blanc a été suspendu ce week-end. Le comité directeur de la fédération a en effet demandé au bureau directeur de la FFHG d'exclure provisoirement les deux clubs des 16e de finale de la coupe de France jusqu'au jeudi 29 octobre, date à laquelle le bureau directeur de la fédération doit se réunir pour décider de sanctions à appliquer aux clubs de Grenoble et de Mont-Blanc.
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