Auteur de 4 buts sur 6 face à Grenoble dans la finale de la coupe de la Ligue remportée par Rouen, l'homme du match et le capitaine des Dragons, Carl Mallette, livre ses impressions.
Guillemette Flamein : dans quel état d'esprit êtes-vous arrivés à Méribel ?
Carl Mallette : nous sommes arrivés avec le désir de vaincre, mais aussi pour les anciens, avec une revanche à prendre dans le coin de la tête. Après le parcours effectué et notre victoire en demi-finale contre Briançon, on méritait notre place. On sortait d'une saison blanche, il était important pour nous de gagner. Nous étions très confiants, très motivés suite à notre victoire à Rouen contre ANgers, samedi. On savait aussi qu'on était tout à fait capable de battre Grenoble.
G. F. : marquer 2 buts contre Grenoble dès le 1er tiers est assez rare...
Carl Mallette : oui, face à Grenoble, c'est assez rare de prendre les devants. Mais on savait que si Grenoble marquait, ce serait très dur de les rattraper car ensuite, ils ferment le jeu. Notre gardien était dans un très grand jour. Avoir ces deux buts d'avance nous a permis de nous libérer totalement dans le 2e tiers. L'avantage d'avoir des buts d'avance est que ça olbige les autres équipes à ouvrir le jeu pour nous remonter et quand on ouvre le jeu, ça permet à une équipe offensive comme la nôtre de se donner encore plus de chances de marquer et c'est ce qui s'est passé.
G. F : les deux buts en infériorité numérique à 30 secondes d'écart ont fait basculer le match...
C. M. : on dominait vraiment le 2e tiers et même le match, mais Ferhi a fait de très, très gros arrêts à avec deux buts de retard, Grenoble était toujours dans le coup. Ces deux buts-là font très mal et dans le dernier tiers, Grenoble n'avait plus rien à perdre. Leur but leur a donné des ailes. Mais à chaque fois qu'ils ont tenté de revenir, on leur a redonné un coup d'assomoir. On méritait vraiment de gagner !
G. F : vous marquez 4 buts, êtes élu l'homme du match... C'était "votre" soirée ?
C. M. : j'ai toujours fait passer le succès de l'équipe avant le mien. Là, c'est la cerise sur le sunday. En tant que capitaine, il était important pour moi de ramener la coupe à Rouen. Toute l'équipe a su faire la différence, je n'ai eu qu'à pousser le puck au fond des filets. Homme du match, je prends ça bien sûr pour un compliment. Mais j'ai surtout rappelé aux joueurs que dans une carrière, on ne joue pas une vingtaine de finale et qu'il fallait donc profiter du moment présent et s'assurer que ce serait un moment mémorable. Et ce fut une soirée mémorable !
G. F : samedi, vous êtes à nouveau dans les Alpes face à Chamonix qui est en pleine forme. Puis mardi, un autre défi avec Angers et la demi-finale de la coupe de France. Comment gérez-vous cela ?
C. M. : on est au repos aujourd'hui, mais dès demain, on recommence à travailler. On vient d'avoir deux à trois semaines un peu lourdes pendant lesquelles on a joué le haut de tableau avec Briançon, Grenoble, Angers. Jouer Angers avant la finale nous a fait du bien parce que c'est un match qu'on attendait. On a été impeccable défensivement avec un gardien très, très solide. Je pense qu'on rejouera le même système, mais cette fois-ci avec plus de réussite offensive. Quant à Chamonix, ça sera aussi un gros match car ils ont battu Grenoble et sont prêts à tout. Mais on sera prêt.
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