Top 14 : Epinal

A une semaine et demi du coup d'envoi de la ligue Magnus, Glacenews s'arrête chaque jour sur un club du top 14. Aujourd'hui, Epinal.

Ce fut LA surprise de la saison dernière. Emmenée par le Canadien Shawn Allard, les Dauphins ont réalisé la meilleure performance de leur histoire. Terminant à la 6e place des phases régulières et battu en quarts de finale par Rouen, le club spinalien tentera cette année de reproduire cet excellent résultat. En espérant bousculer et faire douter à nouveau les plus grosses cylindrées.

Les atouts
Sans aucun doute, sa célébrissime triplette offensive slovaque composée de Jan Plch, de Michal Petrak et de Jan Simko. Ce légendaire premier bloc qui entame sa quatrième saison comporte trois des cinq meilleurs buteurs et assistants d'Epinal. Une merveille de rapidité, de technique et de vitesse qui a ravagé bien des défenses les années précédentes. Bonne nouvelle aussi pour le club, la retraite repoussée d'un an du régional de l'étape, Guillaume Chassard qui excelle tout autant au poste de buteur qu'à celui de passeur. A ce quatuor offensif se joint le Finlandais Haapasaari, 31 ans, de retour à Epinal où il a déjà évolué entre 1999 et 2002 et en 2005/2006. Ce gabarit à la Doucet (1 m 73, 75 kg) est monté en puissance ces trois denières saisons à Kiekko Vantaa avec une moyenne de 35 points par saison pour près de 35 matches disputés. Il remplace Ilpo Salmivirta. A l'arrière, le départ pour Briançon du défenseur très offensif Stéphane Gervais est comblé par le Finlandais Jan Hagelberg, 24 ans. Une petite bombe arrière (1 m 75) au service de l'attaque qui se distingue par ses passes très percutantes (21 points en 43 matches).

Les inconvénients
Les Dauphins évoluent cette saison avec deux premiers blocs très offensifs et un quatrième à épaissir, composé de jeunes joueurs. La paire finlandaise Haapasaari-Hadelberg devra rapidement s'imposer pour ne pas faire regretter les départs de Salmivirta et de Gervais qui ont pour beaucoup contribué au succès de leur équipe la saison passée. Reste une inconnue, l'entraîneur. Le Suédois Tommy Andersson coachait l'an passé les Töva Tigers, un club mineur de son pays. Comment arrivera-t-il à fédérer et à gérer un groupe très hétérogène dont un tiers a changé, et composé de 4 Slovaques, d'un Tchèque, de 5 Scandinaves et de 12 Français ? Parviendra-t-il à poursuivre l'élan impulsé par Shawn Allard ? Sur le papier, l'équipe est toujours aussi intéressante que celle de l'an passé. A voir maintenant ce que Tommy Andersson en fera.

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