Un peu d'histoire ne fait pas de mal. Eh oui, cette année, la coupe de France a 38 ans et une vie remplie de hauts et de bas. Créée en 1972, elle permet aux clubs de l'élite et de divisions 1, 2 et 3 de s'affronter en un match couperet. Une belle initiative qui, à l'instar du football, permet aux petits poucets du hockey de s'offrir parfois les cadors du championnat. Les passionnés et tous ceux qui voudront en savoir plus pourront lire le livre de Marc Branchu, intitulé "Histoire du hockey sur glace" (ed. Alan Sutton), paru en 2008 ou en savoir plus sur le site très bien fourni d'Hockey Archives.
A l'époque, le hockey sur glace français est encore balbutiant. La coupe de France se joue en 1972, en 1975, en 1977 et en 1978 et reprend en 1981. Traversée du désert jusqu'en 1981. Et puis plus rien jusqu'en 1987. Après sept ans de réflexion, la revoilà en course en 1994. Elle reprend quelques vacances jusqu'en 2000. Après 25 ans d'existence, la compétition bafouille encore un peu et ne prendra son rytme de croisière qu'à partir de 2002, date à partir de laquelle elle se disputera chaque saison.
La création de la fédération française de hockey sur glace permet de structurer l'événement et de le pérenniser en l'invitant depuis quatre ans, pour la finale, au palais omnisports de Bercy à Paris. Cette année encore, le public prouve une nouvelle fois que l'événement est une formidable vitrine pour cette discipline sportive puisque pour la première fois depuis quatre ans, la finale se dispute à guichets fermés avec une affluence record de 13 359 spectateurs exactement.
Depuis la saison 2006/2007 de la coupe de France, le trophée a été baptisé "Trophée Pete Laliberté" en hommage au joueur canadien qui, après s'être illustré sous les couleurs de l'ACBB (Athletic Club de Boulogne-Billancourt) a fondé le club des Brûleurs de Loups en 1963, à Grenoble. Le Canadien a également été à trois reprises à la tête de l'équipe de France. Il est décédé le 21 juillet 2006.
Quelques clés de la coupe de France depuis sa remise en jeu en 1999 :
12 215 spectateurs lors du Angers-Epinal, première finale organisée à Paris-Bercy le mercredi 14 février 2007.
12 904 spectateurs lors du Grenoble-Rouen du 17 février 2008
12 655 spectateurs lors du Grenoble-Dijon du 22 février 2009
13 200 spectateurs lors du Rouen-Briançon du 31 janvier 2010
- Briançon dispute sa 3e finale et sa première à Bercy. En 2005, Briançon perd face à Rouen (3-4),en 2006, Briançon échoue en prolongation face à Dijon (2-3 ap). C'est la 2e confrontation entre Briançon et Rouen en coupe de France
- Rouen joue sa 6e finale de coupe de France et sa 2e à Bercy. A remporté 3 trophées remportés en 2002 face à Besançon (8-1), en 2004 face à Grenoble (4-1), en 2005 face à Briançon (4-3). Rouen perd sa 1re finale face à Caen en 2000 (4-1) et sa 1re finale à Bercy aux tirs aux buts face à Grenoble (2-3 t.a.b)en 2008. C'est la 2e confrontation entre Rouen et Briançon en coupe de France.
- plus grand nombre de participations en finale : Rouen avec 6 finales disputées en 2000, 2002, 2004, 2005, 2008 et 2010.
- plus de coupes remportées : Rouen avec 3 coupes en 2002 face à Besançon (8-1), en 2004 face à Grenoble (5-1), 2005 face à Briançon (4-3 ap)
- coupe remportée deux ans d'affilée : Rouen en 2004 face à Grenoble (5-1) et 2005 face à Briançon (4-3 ap), ex-aequo avec Grenoble en 2008 face à Rouen (3-2 tab) et 2009 face à Dijon (6-1).
Ola douce Guillemette, utiliser Wikipedia comme source fiable : tu y vas fort !...
RépondreSupprimerLa coupe de France existe depuis 38 ans. La première finale a eu lieu à Lyon en 1972 où Chamonix (champion de France en titre) avait corrigé Villard 8-2.
Pour plus de renseignements, il y a le livre ou le site web de Marc Branchu ;-)
Autant pour moi, c'est rectifié et il est très utile de rappeler en effet l'existence du site web de Marc Branchu et de son excellent livre extrêmement bien documenté. Désolée, mais sur ce coup-là, je ne l'avais pas sous la main...
RépondreSupprimer