mercredi 27 janvier 2010

Finale de la coupe de France : zoom sur Rodolphe Garnier

Contrairement à ce que nous vous annoncions mercredi dernier, il n'y aura pas aujourd'hui de Glace avec Clément Masson. Rassurez-vous, elle n'est que reportée à la semaine prochaine ! Place au compte à rebours pour la finale de la coupe de France. Jusqu'à dimanche, Glacenews vous propose une série d'articles consacrés à l'événement. Aujourd'hui, zoom sur Rodolphe Garnier, co-entraîneur des Dragons de Rouen.

Guillemette Flamein : vous disputez, avant dimanche, un autre match capital face à Briançon, 3e du championnat à égalité de points avec Rouen. Comment avez-vous adapté votre préparation ?

Rodolphe Garnier : nous sommes actuellement dans une bonne phase. Nous avons beaucoup plus travaillé la semaine dernière. La préparation s'est allégée au fur et à mesure dans la semaine, surtout qu'avec le match de vendredi, tout est décalé d'un jour. Aujourd'hui c'était repos. Nous partons pour Briançon demain soir. Après la rencontre, nous remontons directement sur Paris de sorte à pouvoir nous reposer samedi sur place et à nous entraîner à Bercy samedi soir.

G. F. : comment prépare-t-on l'équipe à ces deux échéances ?

R. G. : lundi, nous avons débriefé ligne par ligne le match joué samedi contre Villard en rappelant bien aux joueurs qu'on ne peut pas se concentrer que sur Bercy. Il faut tout jouer à fond. Pour moi, le match le plus important est celui du championnat, vendredi à Briançon, capital en vue des play-offs et des demi-finales ! Il y a des enjeux sportifs, mais aussi financiers. La coupe de France est la cerise sur le gâteau pour les joueurs.

G. F. : depuis le début de la saison, Rouen a battu à trois reprises Briançon. Comment envisagez-vous ces deux nouvelles confrontations ?

R. G. : on dit toujours qu'on s'occupe d'abord de notre jeu, mais là, on ne peut pas ne pas regarder ce que fait Briançon. On a vu samedi soir que la paire québécoise Bernier-Guenette a encore scoré. Cette première ligne va être redoutable contre nous vendredi et dimanche. Briançon commence à prendre du volume. L'équipe a résolu ses soucis offensifs et possède toujours une grande rigueur défensive. Elle ne sera pas facile à manoeuvrer. Nous devrons jouer notre jeu le mieux possible. On les craint sans en avoir peur.

G. F. : quel impact aura le résultat du match de vendredi sur la finale de la coupe de France à Paris ?

R. G. : le résultat, quel qu'il soit, aura une influence sur l'état d'esprit de l'équipe. Bien sûr que ça peut jouer en bien comme en mal. La pente sera dure à remonter si l'on ne faisait pas le boulot vendredi à Briançon. Gagner là-bas nous donnerait un avantage psychologique certain pour Bercy...


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