mercredi 25 novembre 2009

Une glace avec... Julien Correia


Le jeune attaquant des Rapaces de Gap, Julien Correia, revient sur son apprentissage de la ligue Magnus et son évolution depuis le début de la saison. Glacenews vous propose, chaque mercredi, d'aller à la rencontre d'un joueur ou d'un entraîneur de ligue Magnus. Prochain rendez-vous avec Daniel Bourdages de Strasbourg.

Guillemette Flamein : vous avez passé deux ans à Gap en division 1. Quelles différences percevez-vous entre la D1 et la ligue Magnus ?

Julien Correia : le niveau entre les grosses équipes de D1 et les équipes de Magnus n'est pas énorme. La différence la plus importante est l'intensité des matches. Tout va beaucoup plus vite. En D1, il y a aussi trop d'écarts entre les excellents joueurs et les autres alors qu'en Magnus, il y a de très bons joueurs et... de très bons joueurs.

G. F. : comment vous êtes-vous adapté à la ligue Magnus ?

J. C. : en écoutant les conseils de mes partenaires, en simplifiant mon jeu, en tentant plus ma chance et en prenant le maximum de lancers pour prendre confiance en moi.

G. F. : quel rôle vous a attribué Andrej Svitac, votre entraîneur ?

J. C. : depuis le début du championnat, il m'a associé aux deux premières lignes. Mon rôle est de faire jouer mes partenaires, de les mettre dans de bonnes dispositions et de temps en temps, si je peux, je prends un rebond et je marque.

G. F. : il y a eu pas mal de changements à l'intersaison. Quelle ambiance règne dans le club ?

J. C. : malgré les changements, l'ambiance est sensiblement la même que celle de la saison passée. Mais il y a plus de matches qui sont beaucoup plus durs, donc la concurrence entre les joueurs est plus dure également. On a confiance en nos moyens. On a remporté des matches en coupe de la Ligue, on a accroché aussi des grosses équipes.

G. F : Andrej Svitac vous a vu grandir. Comment travaille-t-il avec vous en ligue Magnus ?

J. C. : il sait comment me prendre et sait que je marche à la confiance. Il communique pas mal avec tout le monde. On est quatre jeunes au sein de l'équipe à jouer régulièrement, il nous parle un peu plus.

G. F. : vous participez également aux matches des Espoirs Elite. Comment gérez-vous tout ça et quelle évolution avez-vous constaté par rapport à vos débuts en Magnus ?

J. C. : je joue 5 matches en 8 jours, comme les autres juniors de l'équipe. On a un préparateur physique qui nous suit depuis le début du championnat pour que notre corps soit à son maximum le samedi et le dimanche et qui surveille aussi notre alimentation. Le début de saison a été dur à cause de l'enchaînement des matches intensifs. Il a aussi fallu que je comprenne dans ma tête que j'étais capable de jouer à ce niveau-là. C'est important pour moi de savoir que je peux apporter quelque chose à une équipe de ligue Magnus. Par rapport aux matches Espoirs, le fait de jouer en Magnus fait que l'on sait patiner plus efficacement car en général, le dimanche, on est vraiment crevé. J'en profite aussi pour donner deux ou trois trucs sur le jeu, quelques astuces aux Espoirs, ce qui se fait et ce qui ne se fait pas en match.

G. F. : vous avez 21 ans. Comment voyez-vous la prochaine saison et l'avenir ?

J. C. : en toute hônneteté, quand j'ai signé à Gap, mon objectif était de m'imposer en Magnus. J'espère encore jouer dans ce championnat la saison prochaine. C'est plus dur, mais vraiment plus intéressant ! Je dois encore améliorer mon physique, mon endurance. La technique et la vision du jeu viennent au fil des matches.


JULIEN CORREIA... RAPIDO

un rituel pré ou post-match ? : j'écoute toujours la même musique pendant une vingtaine de minutes et je m'équipe toujours de la même façon

meilleur souvenir ? : mon premier titre de champion de France cadets à Grenoble en 2005

pire souvenir ? : une histoire en équipe nationale où on a déconné

principale qualité ? : l'écoute des autres

principal défaut ? : l'impatience

une ligne de conduite ? : se remettre en question avant de juger les autres et ne jamais se prendre la tête sur ce qui pourrait arriver demain

une idole ? : Peter Almasy

le hockey pour vous, c'est... : une passion

vous écoutez quoi comme musique ? : un peu de tout, mais je suis assez pop

dans le car, en déplacement, vous faites... : je lis, je regarde des films, je dors

le 91 ? : parce que je le trouve très esthétique

si vous n'aviez pas été hockeyeur... : je travaillerais dans l'informatique, comme programmateur, par exemple

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