Aujourd'hui, Strasbourg prend la route pour se rendre à Angers disputer dès demain les premières demi-finales de ligue Magnus de son histoire. Ambiance d'avant-match avec Elie Marcos, son capitaine.
Guillemette Flamein : quel bilan tirez-vous de votre saison ?
Elie Marcos : on savait qu'on ne méritait pas notre 11e place. La perte des 3 points nous a fait du mal au classement, mais également au moral. Cela a joué sur l'ambiance globale et sur les résultats. Mais dans notre "malheur", cette 11e place nous a permis de jouer le tour qualificatif contre des équipes abordables, telles qu'Epinal qui nous a bien réussi pendant la saison. Quant à Gap, on savait qu'on était capable de faire craquer Ronan Quemener, le gardien.
G. F. : dans quel état d'esprit avez-vous abordé les quarts de finale ?
E. M. : on s'est dit : "Pourquoi pas cette année ?". On était confiant dans notre jeu à 5 contre 5, on savait qu'on pouvait faire jeu égal avec Gap. D'ailleurs, on leur a été supérieur dans ce domaine de jeu. Tout s'est vraiment joué sur les supériorités numériques.
G. F. : vous perdez les deux premiers matches à Gap. Comment retourne-t-on à Strasbourg après cela ?
E. M. : tout le monde est resté mobilisé parce que, malgré les énormes performances réalisées par Ronan Quemener (gardien de Gap), on reste sur notre faim à l'issue du 2e match. En effet, l'arbitre nous refuse un but en prolongation qui aurait ramené la série à 1 match partout. En rentrant, on se dit que Gap mène 2 victoires à 0, mais qu'on aurait mérité d'être à un partout. On savait que chez nous, ce ne serait pas la même limonade et qu'on ne les laisserait pas rentrer chez eux victorieux !
G. F. : les mots du capitaine sont capitaux dans ces moments-là. Qu'avez-vous dit à vos coéquipiers ?
E. M. : je leur ai dit qu'on reviendrait à Gap mardi, qu'on allait faire le boulot chez nous et qu'on allait gagner. Point ! Personne ne s'est démobilisé. Tout le monde avait conscience que ce serait dur, mais on a obtenu ce qu'on voulait. Tous les joueurs ont fait un gros, gros boulot.
G. F. : vous affrontez Angers en demi-finales. Comment envisagez-vous cette nouvelle étape ?
E. M. : là encore, on se dit : "Pourquoi pas ?" On a gagné Angers cette saison chez nous 2-1. Gap nous avait battus 2 fois pendant la saison... On sait que ce sera très, très dur. Il faut y croire, sinon ça ne sert à rien d'y aller (rires). Tout le monde est conscient de ce qui nous attend. On a déjà 8 matches dans les jambes, il est donc normal que des douleurs se fassent sentir. Mais nous sommes au complet, sans aucun blessé. On a bataillé jusque-là, on est prêt pour ça. On bataillera encore !
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