jeudi 13 janvier 2011

Echos du Palet : entraîneur, un métier fait de rigueur et d'exigence

Chaque jeudi, Glacenews vous propose un nouveau rendez-vous : Echos du Palet. Où il sera question de hockey, bien sûr, abordé sous des angles variés, avec des problématiques sociales, économiques, psychologiques, sportives, etc.

Aujourd'hui, deuxième volet d'une série sur le métier d'entraîneur. Bertrand Pousse revient sur sa première moitié de saison à la tête des Drakkars de Caen, première équipe qu'il coache en ligue Magnus.

Guillemette Flamein : quel bilan tirez-vous de cette première moitié de championnat en tant qu'entraîneur ?

Bertrand Pousse : j'appréhendais un peu et c'est tout à fait normal. Je me suis servi de ce que j'ai appris aux côtés de Daniel Bourdages (Strasbourg) et d'autres entraîneurs que j'ai côtoyés. Il y a une chose qui me saute aux yeux. Je pensais, en dirigeant un groupe d'adultes, m'appuyer sur des acquis. Mais il a fallu et il faut que je répète des basiques, que je revienne dessus, que je redise que ce sont des choses importantes car c'est ça la clé !

G. F. : comment ce constat a-t-il influencé votre façon de travailler ?

B. P. : cela signifie qu'il faut toujours être intransigeant sur ces choses-là. Je rappelle ce que je ne veux pas voir, mais également ce que je veux voir. Cela me permet de fédérer le groupe. Heikki Leime a beaucoup axé son système de jeu sur la défense. L'équipe, pour lui, c'est d'abord un groupe ensemble. Dans une équipe comme la nôtre, je crois au travail d'Heikki Leime.

G. F. : quel genre d'entraîneur êtes-vous ?

B. P. : j'ai tendance à être un peu explosif, à dire les choses clairement et fortement. Daniel Bourdages a un langage plus... neutre qui responsabilise plus les gens. Je pense pour ma part qu'un bon coup de gueule de temps en temps est bon aussi ! Je me suis également inspiré de Kovin, entraîneur russe, qui exigeait beaucoup de travail, de rigueur qu'il avait aussi pour lui-même. Il appartient à cette catégorie d'entraîneurs qui ont autant d'exigence envers leurs joueurs qu'envers eux-mêmes.

Après , jusqu'où accepter la remise en question ? Oui, je suis ouvert à la discussion, mais à condition d'aller dans la direction que je souhaite. Il faut que j'arrive à garder une ligne de conduite.

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