De jeudi à dimanche, Colmar accueille l'Eurotournoi Yannick Bohn, renforcé cette année, par l'arrivée de deux équipes supplémentaires, les Scorpions de Mulhouse et les Edges University Stars des Etats-Unis. Précisions avec Philippe Fusillier, président du HC Colmar.
Guillemette Flamein : l'Eurotournoi connaît sa 2e édition cet été. Quel en est le but ?
Philippe Fusillier : ce tournoi est le fruit d'une co-organisation entre la patinoire de Colmar et le club de Colmar qui souhaitaient tous deux créer un événement autour du hockey pour développer ce sport dans la ville et attirer de nouveaux publics. Nous avons soumis l'idée aux entraîneurs des clubs de Strasbourg et d'Epinal qui ont été tout de suite partants.
G. F. : cette compétition s'est enrichie de deux équipes, Mulhouse et une formation élite universitaire américaine. Pourquoi avoir changé de formule ?
P. F. : on nous a demandé de reconduire ce tournoi et nous avons décidé de l'étoffer en l'étalant sur quatre jours (au lieu de trois), en le composant de six équipes (au lieu de quatre) qui joueront dans deux poules. Mulhouse (D1) était intéressé pour se tester contre des équipes plus fortes (ligue Magnus et ligue B suisse) dans le cadre de sa préparation pour la saison à venir.
Reims devait nous rejoindre, mais dans l'entrefait, le manager des Edges nous a contactés pour participer au tournoi. Etant en très bons termes avec le staff américain, Reims a cédé sa place.
G. F. : quel intérêt ont les Américains ainsi que des formations telles celles de Freiburg et Zurich à se produire à l'Eurotournoi ?
P. F. : la formation américaine est composée de jeunes joueurs universitaires qui essaient de se vendre sur le marché européen car tous n'accèderont pas à la NHL. Le manager sait que de très nombreux entraîneurs assisteront au tournoi, en repérage. Quant à Freiburg et Zurich, ces deux clubs ont du plaisir à venir depuis plusieurs années en camp d'entraînement estival chez nous. Et puis, nous sommes voisins !
G. F. : quels sont vos objectifs à long terme par rapport à cette manifestation sportive ?
P. F. : nous voulons construire sur la durée. D'une part, nous aimerions toucher un public extérieur au hockey sur glace afin de lui faire découvrir ce sport. On se dit qu'avec un plateau composé exclusivement d'équipes de haut niveau, le public a très peu de chances d'être déçu !
D'autre part, nous souhaitons aussi le diversifier afin de ne pas lasser le public en lui proposant chaque année les mêmes formations. Nous prospectons du côté de l'Allemagne et de la Suisse. Pour la France, nous serions ravis d'accueillir pourquoi pas Grenoble, Rouen, Briançon et bien d'autres. Le vainqueur du tournoi revient l'année suivante. Ce qui est sûr, c'est que la formule à quatre jours, elle, ne changera pas.
Renseignements complets sur le site des Titans de Colmar
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