vendredi 13 août 2010

Luciano Basile, un retour en questions

En attendant lundi que le club de Briançon signe ou non la nouvelle convention d'objectifs financiers proposée par la commission d'appel, Luciano Basile revient la semaine prochaine à Briançon pour régler bon nombre de questions.

Guillemette Flamein : Briançon a fait appel. Comment voyez-vous votre avenir avec le club ?

Luciano Basile : je reviens à Briançon dimanche où je rencontrerai les deux personnes qui sont à la tête de la SASP (société anonyme sportive professionnelle) et avec lesquelles j'avais construit le premier projet présenté à la fédération. Quant à l'appel, si la décision de la commission est favorable à la réintégration du club en ligue Magnus, je ne sais pas encore si je ferai partie du projet pour cette saison.

G. F. : quelles options avez-vous par rapport à la suite de votre carrière avec Briançon ?

L. B. : j'ai bien réfléchi ces dernières semaines. Il me reste une saison à faire sur mon contrat. Le club n'a pas les moyens de me licencier économiquement car je suis ici depuis 7 ans, ce qui représenterait des indemnités financières trop importantes à payer. Pour des raisons économiques, je ne peux pas donner ma démission. Mon départ sera simplement retardé de sept mois. Je renégocierai alors mon contrat sur sept mois, au lieu de le faire arrêter au 1er mai comme actuellement. Cela fera faire des économies au club. Tout ce que j'ai appris avec Briançon ces 7 dernières années, c'est qu'il est impossible de penser à long terme.

G. F. : Thierry Chaix, président du Rouen Hockey Elite, a été l'artisan de votre venue à Briançon il y a sept ans. Il vient d'entrer dans l'actionnariat de la SAEM (société d'économie mixte) avec sa société Sport Contest. Qu'est-ce que cela peut changer pour vous ?

L. B. : Thierry Chaix est un homme très intelligent, très habile en affaires. S'il peut donner un coup de main à Briançon, c'est très bien pour le club. Son expérience pourra servir comme consultant, ce qu'il fait déjà depuis longtemps à Briançon puisqu'il a insisté, il y a sept ans, pour me faire venir. Pour moi, personnellement, ça n'a pas d'incidence, à moins qu'il ne prenne son téléphone, me monte une équipe et me rétablisse mon camp d'entraînement...

G. F. : dans l'hypothèse où vous repartiriez à la tête de l'équipe, comment voyez-vous sa préparation ?

L. B. : j'ai perdu mon tournoi à Bled, je n'ai plus de matches amicaux. Actuellement, je n'ai que cinq joueurs présents à Briançon et un gardien, Aurélien Bertrand. Au vu de la masse salariale de 380 000 euros, charges et avantages en nature compris, je ne sais pas ce que sera l'équipe.

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