mercredi 7 février 2018

Face-off avec... Guillaume et Maxime Langlois

Ils sont frères, évoluent tous les deux dans le milieu du roller hockey de haut niveau. Hockey Mag News vous propose un éclairage sur les liens particuliers qui se tissent entre deux frères, entre admiration, nécessité de trouver sa place, complémentarité... Aujourd'hui, Maxime, 24 ans, et Guillaume Langlois, 34 ans, respectivement défenseur international, champion du monde avec l'équipe de France aux World Roller Games 2017, et entraîneur-joueur des Tigres de Garges. Du 8 au 11 février, Maxime Langlois sera en regroupement France pour préparer les prochaines échéances internationales. 

Guillaume et Maxime Langlois des Tigres de Garges

Guillemette Flamein : comment pourriez-vous définir votre frère en deux ou trois mots ?          

Maxime Langlois : Guillaume est organisé, travailleur, perfectionniste, même peut-être maniaque (rires).
Guillaume Langlois : Maxime est concentré et appliqué sur ce qu'on lui demande de faire, bordélique (rires) et parfois tête en l'air.

G. F. : votre frère est-il source de fierté, de complexe, d'inspiration, de conseil ?

Maxime Langlois : source de fierté ! Il m'a appris à jouer d'abord au hockey sur glace puis au roller hockey. J'étais toujours avec son équipe. Il était mon idole quand j'étais plus jeune.
Guillaume Langlois : source de fierté : je suis toujours étonné de ce qu'il fait à l'entraînement et en match. Quand l'équipe ne va pas bien, c'est vers Max qu'on se tourne.

G. F. : quel souvenir d'enfance retenez-vous avec lui ? 

Maxime Langlois : quand j'ai pu intégrer l'équipe senior avec lui à Garges et qu'on a été champion de N2. C'était notre premier titre en commun.
Guillaume Langlois : quand il a commencé le hockey sur glace, il était beaucoup plus jeune que les autres. On l'avait mis défenseur et dès que le palet était mis en jeu, il se précipitait à la cage pour être près de son gardien. Maintenant, il est beaucoup plus... offensif ! (rires). 

G. F. : qu'est-ce qui vous agace le plus chez lui ? 

Maxime Langlois : son côté maniaque (rires) ? Non, rien.
Guillaume Langlois : son côté tête en l'air et le fait qu'il remette certaines choses au lendemain.

G. F. : qu'est-ce qui vous plaît le plus chez lui ? 

Maxime Langlois : son côté travailleur, qu'il aime que les choses soient bien faites et en temps voulu.
Guillaume Langlois : il est toujours là quand on a besoin d'aide, sa grande disponibilité, son côté très fraternel.

G. F. : qu'est-ce qu'il a et que vous n'avez pas ? 

Maxime Langlois : le sang-froid.
Guillaume Langlois : son côté carpe diem, une certaine insouciance que je n'ai pas car je suis quelqu'un de très terre-à-terre.

G. F. : qu'est-ce qui vous manque quand vous ne le voyez pas ? 

Maxime Langlois : rien parce qu'en fait, on se voit tout le temps car on vit, on travaille et on joue ensemble.
Guillaume Langlois : nos conversations, nos petits moments à deux, même si, en fait, on se voit tout le temps.

G. F. : quand vous a-t-il bluffé, épaté ? 

Maxime Langlois : il m'épate à chaque fois par son sang-froid avec les petits, il m'impressionne parce qu'il est très calme, il ne crie jamais, tout le contraire de moi (rires) !
Guillaume Langlois : il m'épate par sa faculté à tout le temps progresser. Il est franchement impressionnant car on a le sentiment qu'il n'a pas encore atteint ses limites.

G. F. : qu'est-ce qui vous rapproche de lui ? 

Maxime Langlois : le sport, le travail, le diplôme d'éducateur sportif que je prépare.
Guillaume Langlois : incontestablement le sport.     

G. F. : qu'est-ce qui inversement vous sépare le plus ? 

Maxime Langlois : là encore, son sang-froid au hockey
Guillaume Langlois : il peut avoir de longues sessions de jeux vidéo. Moi, je n'accroche pas du tout.

G. F. : qu'aimez-vous partager ensemble ? 

Maxime Langlois : on aime bien regarder les matches de foot de Paris et on aime bien demander l'avis de l'autre quand on regarde pour des vêtements sur Internet.
Guillaume Langlois : Max a beaucoup voyagé grâce au sport. J'aimerais bien l'emmener en voyage, mais en vacances, pour lui faire découvrir d'autres pays, d'autres cultures. Ce serait différent.

G. F. : quand avez-vous besoin de lui ? 

Maxime Langlois : j'ai besoin de lui surtout au travail, je lui demande toujours des conseils.
Guillaume Langlois : quand je crève un pneu à Boulogne (rires) !

G. F. : qu'est-ce qu'il vous répétait souvent quand vous étiez plus jeune ou encore maintenant ? 

Maxime Langlois : aujourd'hui, il me répète souvent : "Arrive à l'heure au travail !"
Guillaume Langlois : quand il était petit, il m'appelait tout le temps "Gayu" parce qu'il avait du mal à dire "Guillaume".

G. F. : qu'est-ce que vous aimeriez qu'il vous dise ? 

Maxime Langlois : on est très proche et pourtant, on ne se l'est jamais dit. J'aimerais qu'il me dise : "Je t'aime".
Guillaume Langlois : on ne se le dit pas dans la famille, on n'est pas trop câlin. J'aimerais bien qu'il me dise : "Je t'aime".

G. F. : de quoi rêvez-vous pour lui ? 

Maxime Langlois : je lui souhaite plein de bonheur et d'être heureux avec son amie. J'aimerais surtout qu'il soigne ses blessures une bonne fois pour toutes pour qu'il puisse jouer avec moi le plus longtemps possible et à son meilleur niveau car je sais de quoi il est capable quand il joue sans blessure. Je n'ai qu'un regret : j'aurais tellement voulu faire un championnat du monde avec lui.
Guillaume Langlois : j'aimerais qu'il trouve quelqu'un de bien, ce qui est le cas aujourd'hui, et qu'il profite de ses années d'insouciance. Gagner sa vie avec le roller hockey est impossible. J'aimerais qu'il ne fasse pas la même erreur que moi, à savoir se concentrer uniquement sur le hockey pendant une période en laissant tout le reste de côté. J'aimerais qu'il commence à construire sa vie future dès maintenant.

Plus d'infos sur le club sur la Page Facebook des Tigres de Garges  

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