Echos du Palet : le point sur les éliminés des quarts et des demies

Les quarts de finale et les demi-finales sont terminés. Quelles promesses ont été tenues ? Quelles frustrations ont été vécues ? Quelles déceptions ont été encaissées ? Le point sur les éliminés.

• Amiens : les hauts... et les bas

Des hauts et des bas car en début de saison, il était difficilement imaginable de voir Amiens atteindre un tel stade la compétition. Des hauts car après un début de championnat plus que poussif, les Picards, battus par Rouen en quarts de finale en cinq matches, ont mis à profit l'expérience apportée par Heikki Leime, reconduit par ailleurs pour deux ans, à la tête de l'équipe. Des bas parce que Thomas Henno avait fixé pour objectif aux Gothiques la participation à une finale cette saison. Les Amiénois sont passés à côté dans les trois coupes en jeu.

• Angers : les hauts... et des bas
  

La déception est toujours grande lorsque l'on échoue au pied de la finale. Cependant, Angers n'a pas à rougir de son parcours en play-offs, obligé de se qualifier pour les quarts de finale contre Caen. Mais voilà, au bout de 9 neuf matches de série, les Ducs ont craqué physiquement face à Rouen. Les deux dernières rencontres de la série des demi-finales à Angers ont été fatales aux Angevins qui ont eu bien du mérite à pousser Rouen en 4 matches, malgré un effectif très diminué (absence pour blessure de Simon Lacroix, Thiery Poudrier, Jean-François David, Jonathan Bellemare). Des bas puisque la saison s'achève en deça des objectifs fixés par Mickaël Juret, sans que les Ducs, en demi-finales depuis plus de quatre ans et en finale en 2010, ne parviennent à passer en finale ou à décrocher le moindre titre. La bonne nouvelle est la prorogation du contrat de Jay Varady à la tête de l'équipe pour les deux prochaines saisons. Stabilité, stabilité...

• Chamonix : les hauts et les bas...

Les Chamois ne s'imaginaient pas terminer la saison à Grenoble de façon prématurée. Troisième du classement régulier, Chamonix a explosé lors de cette saison au bon sens du terme, réalisant sa meilleure saison depuis très, très longtemps. Pression ? Peur de gagner ? Il faut dire que les Chamois s'étaient laissés également surprendre dans le premier match des quarts face à Gap, avant de boucler la série en trois matches gagnants par la suite. Chamonix a encaissé beaucoup trop de buts pour pouvoir passer en finale (7-4 et 7-1 dans les deux dernières rencontres à Grenoble). Pour sa 2e saison consécutive à la tête de l'équipe, Stéphane Gros a su mener ses hommes au plus haut niveau. Il est fort à parier que Cahmonix retrouvera encore le haut de tableau la saison prochaine s'il continue à travailler avec la même intelligence.

• Dijon : les hauts et les bas...

C'est LA claque de la saison... Dauphin de Rouen et vainqueur de la coupe de France, Dijon est sorti des quarts de finale avec la gueule de bois. Menant la série des quarts de finale 2 à 0, les Bourguignons n'ont pas réussi à transformer l'essai au moins une fois à Pôle Sud où les Brûleurs de Loups ont éteint tous leurs espoirs. Les Ducs pensaient inverser la vapeur à Trimolet dans la 5e manche, mais là encore, le champion de la coupe de France n'a offert qu'une pâle démonstration de son talent. Le groupe s'est-il mis trop de pression ? Là encore, y a-t-il eu de la part de ces Ducs 2011/2012, pas habitués à ces phases finales, la peur de gagner ? Cette jeune équipe en devenir a néanmoins montré qu'elle regorgeait de ressources qui, très bien exploitées, permettront à Dijon de se structurer davantage la saison prochaine. Un très beau challenge à relever pour Jarmo Tolvanen, aujourd'hui très sollicité, à condition qu'il veuille rester chez les Ducs...

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