Hier, dimanche 15 janvier, Rouen a été sacré champion d'Europe, une première pour un club français. Dernières anecdotes, chiffres et réactions toujours décalés de l'événement.
Rendez-vous du jour... dans un an :
Quasiment aux mêmes dates, l'an prochain, les Dragons de Rouen se déplaceront quelque part en Europe pour remettre leur titre en jeu. Selon le règlement de l'IIHF, le champion en titre est toujours qualifié d'office pour la Superfinale de la saison suivante. Il se pourrait même que deux équipes hexagonales soient en finale, au cas où Rouen perdrait sa coupe Magnus au printemps, puisque ne participent que les champions de chaque nation.
La phrase du jour
"C'est incroyable et terriblement émouvant. C'est ça le hockey. La partie n'est jamais finie tant que le buzzer n'a pas retenti. Je suis très heureux d'avoir pris part avec Rouen à cette victoire et de sacrer Rouen et une équipe française champion d'Europe devant nos supporters" Déclaration du gardien rouennais Fabrice Lhenry, à l'issue du match opposant Donetsk à Rouen, le dimanche 15 janvier (5-2).
Le nombre du jour
109 : comme le nombre de shoots essuyés par Fabrice Lhenry en 3 matches et 6 buts encaissés, ce qui lui confère un taux de réussite de 94,40 %
Les hommes du jour
Mika Oksa : (en photo) le gardien finlandais du Yunost Minsk a été élu meilleur gardien de la Superfinale. Le portier scandinave obtient un ratio de 93,67 % d'arrêts (79 tirs dont 5 encaissés).
Vladimir Malevich : le défenseur russe de Donetsk décroche le titre de meilleur arrière.
Marc-André Thinel : le Québécois de Rouen est sacré meilleur attaquant
Le regret du jour
John Tucker : après la 3e défaite consécutive d'Asiago face à Minsk, dimanche, l'entraîneur canadien s'est plié avec beaucoup de disponibilité au jeu des questions-réponses avec la presse. "Nous aurions aimé remporter au moins un match, mais de tous ceux que nous avons joués, c'est dans ce dernier match que nous avons le mieux joué. Nous avons commis des erreurs que nous avons payé cash (2 prisons = 2 buts), mais l'arbitrage n'a pas vraiment non plus tout sifflé...
Minsk a de bons agitateurs (rires). J'ai joué avec de jeunes joueurs formés en Italie, je manquais de profondeur de banc pour faire quelque chose. Pendant ces trois jours, nous avons perdu deux de nos gros joueurs sur blessure, et comme ce rythme, auquel nous ne sommes pas habitués en Italie, est très intense, la plupart de mes joueurs ont été physiquement malades. Mais ils ont tout donné, ils ont montré qu'ils avaient du caractère et du coeur. Je regrette simplement que notre power play ait été aussi mauvais. ous avons eu beaucoup d'occasions, mais c'est ainsi !"
Le "fair play" du jour
Pour le public rouennais qui a copieusement sifflé la sortie du Yunost Minsk à l'issue de son match contre Asiago, remporté 4-2 dimanche 15 janvier, ainsi que la remise de prix à son gardien Mika Oksa, sacré meilleur homme de ce match.
Le mot du jour
Luxe : on ne sait pas quels souvenirs de Rouen gardera l'équipe de Donbass Donetsk. Après avoir déclaré haut et fort qu'elle venait pour gagner et qu'elle avait la meilleur équipe de la compétition, elle n'est repartie qu'avec la médaille de bronze. Le staff a également fait comprendre à l'hôtel qui l'hébergeait qu'il n'était pas content de leurs conditions d'hébergement. L'entraîneur en chef a refusé d'occuper la chambre avec jacuzzi qui lui avait été attribuée sous prétexte qu'elle n'était pas assez bien...
Le compliment du jour
De John Tucker pour Julien Desrosiers : l'entraîneur d'Asiago a déclaré, lors de la conférence de presse à l'issue du match contre Minsk, dimanche 15 janvier, que Carl Mallette avait beaucoup de chances de jouer avec l'attaquant international parce qu'il lui servait de très bons palets et qu'il fournissait un énorme travail pour ses coéquipiers.
© Mika Oksa, sacré meilleur gardien (Minsk) - Christophe Delaville
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