Gardiens à l'attaque

Avec quatre grands portiers déjà connus et reconnus au sein des cinq meilleures équipes du championnat français, la saison 2009/2010 sera avant tout celle des gardiens. Parmi les cinq premières formations de ligue Magnus, l'une d'elles a pourtant choisi de jouer la carte de la différence, Angers qui, en discussion avec Tommi Satosaari, a finalement recruté Peter Aubry, encore inconnu en France. Revue de gardiens avec Michaël Juret, président des Ducs d'Angers.

• Ville Koivula : d'Angers à Amiens

"Ville est un très grand gardien qui nous a emmenés en finale de la coupe de France contre Epinal à Bercy il y a deux saisons. Il a fait 50 arrêts en demi-finale contre Rouen. Il nous a apportés notre premier titre. Il possède un très grand jeu de crosse. Je dirais qu'il a un style surprenant et qu'il fait preuve, et c'est là son point faible, d'inconstance au plus haut niveau. Mais il faut dire aussi qu'on lui a peut-être demandé beaucoup cette saison car il a joué une cinquantaine de matches..."

• Ramon Sopko : de Rouen à Briançon

"Ramon Sopko est un grand gardien par son talent, mais petit par la taille. Je pense que c'est là son point faible dans le hockey moderner que l'on pratique aujourd'hui. C'est un gardien très vif et très régulier. En quatre ans, il a engrangé plusieurs titres avec Rouen et ce que l'on remarque en premier, c'est la constance de ses résultats."

• Eddy Ferhi : de Grenoble à... Grenoble

"Eddy Ferhi est un grand travailleur. Il a toutes les infrastructures nécesaires autour de lui avec quasiment un entraîneur personnel, Patrick Rolland (ancien gardien) qui lui apporte beaucoup. Il sait qu'il peut faire gagner son équipe à lui tout seul et depuis plusieurs années, à chaque saison, il a au moins un titre voire trois, comme cette année... Il sait être là dans les grands rendez-vous et dans de nombreuses finales cette saison, c'est ce qui a fait la différence. Sur la glace, des gardiens comme lui, si on ne les fait pas bouger beaucoup, on a du mal à leur mettre des buts..."

• Fabrice Lhenry : de Esjberg à Rouen

"C'est LA bonne pioche au niveau du recrutement cette saison. On a vu aux championnats du monde une très belle équipe de France soudée à laquelle il a apporté le petit plus nécessaire avec des statistiques impressionnantes ! Il prend de la place, il a une grande force mentale. C'est un grand technicien qu'il est difficile de faire sortir de son match. Ce sera certainement l'un des premiers gardiens, voire le premier gardien du championnat, la saison prochaine."

• Peter Aubry : de Cardiff à Angers

"Nous étions en discussion avec Tommi Satosaari puis notre choix s'est rapidement porté sur Peter Aubry. On ne le connaît pas encore en France, mais ce gardien était suivi par Grenoble ces dernières années au moment où les Brûleurs de Loups ont recruté Eddy Ferhi. C'est un grand gabarit (1 m 92 et 91 kilos) qui joue en papillon et qui a un bon jeu de crosse. il prend énormément de place et il a envie de faire gagner l'équipe. Pour le reste, on le découvrira au cours du championnat, mais les différentes rencontres que j'ai eues avec lui m'ont montré un boin état d'esprit et j'y attache beaucoup d'importance."

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Bilan mitigé des Mondiaux de Berne

Une semaine après les Mondiaux de Berne et de Zurich-Kloten, les Suisses tirent un bilan mitigé de la compétition.

Ils n'ont pas encore le moral en berne, les Suisses, mais c'est tout comme... Si le tournoi international a rempli aux trois quarts ses objectifs quant au taux de remplissage des matches, la Suisse est totalement passée à côté de son but annoncé : participer aux quarts de finale. Pour 2 000 billets non vendus (il n'y en a eu que 301 000 sur les 303 000 requis), les organisateurs ne rentrent pas dans leurs frais, ce qu'ils imputent à l'éviction des quarts de finale du pays hôte par la Lettonie.

Côté patinoires, René Fasel, tête pensante de l'IIHF (fédération internationale de hockey sur glace) s'est montré plus que critique au sujet des installations, constatant que la Suisse, malgré un massif ravalement de dernière minute, n'a jamais su transformer la Bern PostFinanceArena en véritable temple national du hockey. Il en sera autrement l'an prochain en Allemagne puisque le match d'ouverture Allemagne-Etats-Unis se déroulera dans un stade de football de plus de 70 000 places, reconverti pour l'occasion en patinoire ! On est loin des 11 000 places de Berne... Malgré des paroles voulues apaisantes lors de sa conférence de presse le mardi 28 avril démontrant aux journalistes que les joueurs et les staffs étaient pleinement satisfait de leur installation, René Fasel n'a jamais pu dissimuler le malaise.

Côté sportif, ces Mondiaux n'ont révélé aucune surprise. Venues dans leurs bagages avec un minimum de stars, les grandes nations du hockey ont rempli leur contrat. Quelques points positifs :

• une magnifique finale Russie-Canada très attendue et prévisible de part et d'autre de chaque poule, les deux nations ayant rapidement pris la tête de leur groupe sans problème majeur.
• une incroyable mascotte, Cooly, qui a littéralement mis le feu dans les gradins les jours où l'ambiance, faute de supporters, n'était pas au rendez-vous. Souvenez-vous d'un laborieux USA-Autriche...
• la Lettonie et la Biélorussie dont la place en quarts de finale a été largement méritée.
  
• le système même des groupes et ensuite des tours qualificatifs avec trop de matches sans enjeu qui n'ont pas fait se déplacer les foules.
• des buts en veux-tu, en voilà ! 318 ont été inscrits sur les 56 matches joués, ce qui représente une moyenne de 5,68 goals par rencontre.
• la confirmation du génie qu'est Ilya Kovalchuk. L'attaquant russe floqué du numéro 71 et pensionnaire des Trashers d'Atlanta a été sacré MVP du tournoi. Il a eu un temps de jeu de 185 minutes durant le tournoi et a été le joueur le plus utilisé de son équipe par Slava Bykov.
• quelques révélations tels le jeune défenseur américain Jack Johnson, le Suédois Linus Omark ou encore le Dwayne Roloson, portier canadien de 40 ans, résident des Oilers d'Edmonton, incroyable gardien avec des méthodes surprenantes de concentration et de relaxation mentale éprouvées tout au long des rencontres.

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Le doublé pour la Russie !

Pour la 2e année consécutive, les Russes de Slava Bykov ont remporté, ce soir, les Mondiaux de Berne face au Canada sur le score de 2 à 1.

Plus équilibrée et plus complète sur le papier, l'équipe canadienne a raté sa revanche, ce soir, face à la Russie. Déjà battue l'an passé à Québec, en prolongation, l'armada du capitaine Doan s'est cassée les dents sur une équipe russe à l'offensive diminuée par trois blessés. Malgré l'ouverture du score par Spezza et un nombre de tirs cadrés largement supérieur au russe, le groupe à la feuille d'érable ne remportera pas ce soir son 25e titre de champion du monde qui part en Russie. Radulov est le héros de cette partie frénétique et haletante, marquant le but décisif sur une pénalité canadienne.

Dans la course à la 3e place, la Suède a décroché le bronze devant les USA sur le score de 4 à 2.

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Finale : bis repetita !

La Russie et le Canada sont les deux protagonistes de la finale des Mondiaux de Berne, demain, à 20h15.

Après un match époustouflant de rapidité et de technique, la Russie est parvenue à bout d'une équipe américaine extrêmement dangereuse et accrocheuse (3-2). A deux partout à quatre minutes de la fin, Oshie est envoyé en prison par l'arbitre. Une supériorité décisive qui a scellé très vite le sort des Nord-Américains au cours d'une rencontre où encore une fois, le génial Ilya Kovalchuk a été plus que décisif.

Ce ne fut pas le même son de cloche lors de la 2e demi-finale où le Canada a très raîdement plié le match dès le 2e tiers-temps (3-1) face à une équipe aux trois couronnes imprécise, passive et surtout fatiguée de son match très âpre contre la République tchèque la veille. Chez les joueurs à la feuille d'érable, Derek Roy s'est particulièrement bien illustré, inscrivant deux buts sur trois.

Le match pour la médaille de bronze opposera donc les Etats-Unis à la Suède à 16h15. La Russie et le Canada se retrouveront à 20h15, les Nord-Américains souhaitant ardemment reprendre aux Slaves le titre suprême qui leur a échappé l'an passé à Québec, avec en ligne de mire, les Jeux olympiques de Vancouver en février prochain.

Demain :

• 16h15 : match pour la médaille de bronze : Suède-Etats-Unis
• 20h15 : finale Russie-Canada

La finale sera retransmise en différé sur Sport + à 21h. Les rencontres peuvent être également suivies en direct sur le site de l'IIHF.

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Suède et Canada en demi-finale

Après la Russie et les Etats-Unis, la Suède et le Canada se sont qualifiés hier pour les demi-finales de ce soir.

Le Canada a logiquement battu une Lettonie qui peut être très fière de son parcours sur le score de 4-2.

Quant à la Suède, elle a évincé l'armada du grand Jagr sur la glace de Berne, hier soir, sur le score de 3 à 1.

Programme des demi-finale à Berne :

• 16h15 : Russie /Etats-Unis
• 20h15 : Canada/Suède
  

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Russie-Etats-Unis en demi-finale

La Russie et les Etats-Unis sont les deux premières nations qualifiées pour les demi-finales qui commencent demain.

La Biélorussie a cru pendant longtemps créer l'exploit en sortant les champions du monde en titre. Mais l'immense Kovalchuk a délivré dans les dernières minutes de jeu son équipe (4-3), permettant aux tenants du titre de jouer la demi-finale vendredi contre les Américains.

De leur côté, les USA ont disposé de la Finlande sur le score serré de 3 à 2.

Programme des quarts de finale à Berne :

• aujourd'hui à 16h15 : Canada /Lettonie
• aujourd'hui à 20h15 : Suède / République tchèque

Programme des demi-finale à Berne :

• demain à 16h15 : Russie /Etats-Unis

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Quarts de finale

Une fois les tours qualificatifs terminés, place aux quarts de finale. Les derniers matches des deux groupes E et F se sont déroulés hier. Malgré son succès en prolongation face aux Etats-Unis (3-2), la Suisse ne participera pas aux quarts de finale. Programme des deux prochains jours.

Groupe E

1. Russie 14 points
2. Suède 10 points
3. Etats-Unis 8 points
4. Lettonie 7 points
5. Suisse 5 points
6. France 0 point
   

Groupe F

1. Canada 13 points
2. Finlande 11 points
3. République tchèque 9 points
4. Belarus 6 points
5. Slovaquie 4 points
6. Norvège 2 points

Seuls les quatre premiers de chaque groupe sont qualifiés.

Programme des quarts de finale à Berne :

• Demain à 16h15 : Russie / Belarus
• Demain à 20h15 : Finlande / Etats-Unis

• Jeudi à 16h15 : Canada /Lettonie
• Jeudi à 20h15 : Suède / République tchèque

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Sortie très honorable pour la France

C'est fini ! La France quitte les Mondiaux la tête haute en terminant au 12e rang mondial, ce qui n'était pas arrivé depuis 1995. Cet après-midi, elle a été battue 6-3 par la Suède, au cours d'un match où elle n'a pas été ridicule, loin de là.

Les Bleus de chauffe étaient encore de sortie cet après-midi, à Berne. Après une entame de match au diesel - 3 buts encaissés en 6 minutes, dont 2 en supériorité numérique -, les Bleus résistaient plutôt mal face aux Suédois soucieux de décrocher leur qualification pour les quarts de finale et par la même occasion, la 2e place de leur groupe. Travail accompli après un premier tiers temps où dans une patinoire quasiment vide, à part quelques poignées de supporters suédois et suisses, en attente du match opposant ce soir la Suisse aux Etats-Unis, il n'y avait aucune ambiance...

Ils n'avaient pourtant rien à perdre les Français. D'autant plus que Gunnarsson, d'entrée de jeu de 2e période, déviait le palet au-dessus de l'épaule de Lhenry, à 5 contre 4 (20'55 4-0). La note s'annonçait salée, et il fallait toute la hargne des jeunes encore une fois remarquables pour secouer le cocotier français. Interceptant le palet dans la zone offensive jaune et bleue, Lussier effectuait une remontée tonitruante en solo, dribblait deux défenseurs et feintait le gardien (4-1 23'21). Encouragé par cette belle prestation comme quoi "Impossible n'est pas français", Bellemare à son tour se présentait à la cage et reprenait sur la gauche de Liv le rebond créé par Hecquefeuille. Un but rapide et précis à 5 contre 4 à 29'25 (4-2). Peu habitués à ce qu'on leur tienne tête de cette façon, les Scandinaves ripostaient par Wallin, placé au centre devant la cage, d'une légère déviation en haut du filet (5-2 30'55). Le danger ainsi formé par des Tricolores moins passifs, plus agressifs et mieux organisés bousculait quelque peu la 4e nation mondiale. A 5 contre 4, Sacha Treille inscrivait un 3e but "à la suédoise" en se présentant en pleine vitesse devant Liv et déviant la passe de Rozenthal (5-3 34'42).

Totalement décomplexés, les Bleus se heurtaient dans l'ultime tiers temps à une équipe scandinave revenue à de bien meilleures dispositions qui élevaient son rythme et sa vitesse, reprenant en main un jeu collectif d'une incroyable puissance. Profitant d'une pénalité française - encore bien trop nombreuses lors de ce match -, Jonsson attendait sur le flanc droit de Lhenry la passe à dévier d'un léger mouvement de poignet (6-3 45'40). Ce fut le seul et unique but de cette fin de match qui voit aujourd'hui la carrière internationale des attaquants Jonathan Zwikel (198 sélections) et François Rozenthal (202 sélections) s'achever sous le maillot bleu blanc rouge. Une belle fin pour ces deux avants qui ont largement contribué au succès du groupe France, qui participera l'an prochain, pour la 3e année consécutive, aux Mondiaux A qui se dérouleront à Cologne et à Mannheim dès le 7 mai 2010.

Suède-France : 6-3 (3-0, 2-3, 1-0)
Buts Suède : 1'30 Huselius, 5' Nilson en sup., 6' Tarnstrom en sup., 21'28 Gunnarsson en sup., 30'55 Wallin, 45'40 Jonsson en sup.
Buts France : 23'21 Lussier, 29'25 Bellemare en sup. (ass. Hecquefeuille), 36'41 Treille S. en sup. (ass. Rozenthal)

Meilleurs joueurs pour la Suède Kenny Jonsson et Vincent Bachet, pour la France.

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Der des Der...

La France clôture aujourd'hui ses Mondiaux de Berne en affrontant la Suède, à 16h15. Le dernier match des Tricolores et de deux joueurs emblématiques des Bleus : Jonathan Zwikel et François Rozenthal.

La plupart des observateurs craignaient avant le début des championnats du monde de Berne pour le maintien de la France dans le groupe A. Les absences du gardien français de NHL, Cristobal Huet, de l'attaquant rouennais Julien Desrosiers et de l'avant bernois, Sébastien Bordeleau, semblaient pénaliser, tout du moins sur le papier, une équipe rajeunie, mais très bien préparée grâce à six matches amicaux disputés avant le tournoi.

Et bien, les observateurs ont été heureusement surpris. Surpris par la qualité des jeunes Tricolores dont le niveau ne cesse d'augmenter au fil des années, par la pugnacité d'un groupe qui n'a jamais rien lâché durant le tour préliminaire, accrochant la Suisse, gênant quelque peu les Russes, champions du monde en titre, battant l'Allemagne qui sera tout de même qualifiée l'an prochain puisque les Mondiaux se disputeront en mai 2010, à Cologne et à Mannheim.

Et puis, il y a eu le tour de qualification pour les quarts de finale où les joueurs cadres et leurs coéquipiers, plus jeunes, s'en sont donné à coeur joie. Affrontant les grosses cylindrées du hockey tels les USA, la Lettonie et aujourd'hui, la Suède. Aucun enjeu, que du bonheur, celui d'être ensemble, de vivre une très belle expérience, la dernière sous le maillot bleu pour Jonathan Zwikel et François Rozenthal. A 34 ans touts les deux, les deux attaquants ont longtemps suivi un parcours similaire, se retrouvant souvent, côte à côte à l'avant, très complices sur la glace, amis très proches dans la vie, ayant partagé une dernière saison commune sous les couleurs des Pingouins de Morzine.

Aujourd'hui, les deux attaquants, parmi les plus anciens de l'équipe de France, avec Laurent Gras, Fabrice Lhenry et Laurent Meunier, raccrocheront les patins après le match contre la Suède. Une rencontre d'autant plus importante à suivre pour dire au revoir à ces deux joueurs d'exception qui ont marqué pendant plus de 10 ans le groupe tricolore...

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La France s'écroule face à la Lettonie

Cet après-midi, les Tricolores ont sombré face aux Lettons sur le score de 7 à 1, subissant du début à la fin la pression de leurs adversaires.

Est-ce l'accumulation des matches, l'énergie laissée face aux Etats-Unis, le manque d'enjeu de la rencontre qui ont conduit l'équipe de France à un tel naufrage ? Certainement un peu de tout cela à la fois... En tout cas, face à des Lettons surmotivés dans la perspective de se qualifier en quarts de finale, les Bleus ont fait bien pâle figure, cet après-midi, à Berne. Après un premier but inscrit à 10' par Nizivijs, la Lettonie continuait d'entrée de jeu de 2e période la valse du palet. Cipulis porte le score à 2-0 sur un tir direct ras de glace (21'19), suivi de Darzins en supériorité numérique, dont le tir sur le côté droit de Lhenry était dévié par la crosse de Vincent Bachet et surprenait totalement Lhenry au-dessus de son épaule (3-0 23'55).

Suite au temps mort demandé par Dave Henderson, les Tricolores se reprenaient quelque peu, Masalskis déviant un tir très dangereux de Lussier, un rebond idéalement placé de Rozenthal et échappant de peu au but, la rondelle lancée par Amar ricochant malheureusement pour les Belus sur la transversale... Les Bleus manquent encore de discipline et enfilent les prisons. La domination lettone est indiscutable et il faut patienter jusque dans les quatre dernières minutes de cette 2e période pour voir Roussel tirer plein centre sur cet incroyable portier letton, 3e meilleur gardien des Mondiaux avec 94,9 % de réussite, après un travail acharné le long de la bande de YOrick Treille et de Hecquefeuille (4'17).

Essayant de créer un électrochoc, Dave Henderson décide de modifier ses lignes à l'offensive. Yorick Treille évolue avec Bellemare et Hecquefeuille, alors que Tardif rejoint Sacha Treille et Da Costa. Le 3e bloc est constitué des joueurs cadres que sont Zwikel, Gras et Rozenthal. Le dernier tiers voit un très bon démarrage du camp des Bleus. Cinq minutes agressives, offensives accompagnées d'un gros pressing très haut qui pousse la Lettonie à s'occuper uniquement de sa défense. Mais pas pour longtemps... Les Lettons se remettent sur les rails de la conquête et assomment la France de buts : quatre en moins de dix minutes avec dans le lot, un but pour les Bleus signé Luc Tardif (son 3e dans le tournoi) sur un rebond à droite de Masalskis, assisté du jeune prodige Da Costa (51'38). Le portier letton, qui évolue à Duisburg, est furieux de rater son premier blanchissage du tournoi, mais peut être content du magnifique parcours de son équipe dans ces Mondiaux qui, sans surprise, se qualifie pour les quarts de finale. Prochain et dernier match de la France contre la Suède, lundi, à 16h15, diffusé normalement sur Sport +, en direct.

France-Lettonie : 1-7 (0-1, 0-2, 1-4)
Buts France : 51'38 Tardif (ass. Da Costa)
Buts Lettonie : 10' Nizivijs en sup., 21'19 Cipulis, 23'55 Darzins en sup., 46'39 Skrastins en sup., 48'18 Jerofejevs, 52'24 Ankinpans, 52'39 Cipulis (ass. Nizivijs)

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Fini le rêve américain...

Ce soir, à Berne, dans une patinoire quasiment vide, la France s'est inclinée sur le score de 6 à 2 face aux Etats-Unis. Elle rencontrera demain, à 16h15, la Lettonie qui joue une place en quarts de finale.

41 tirs sur la cage française contre 16 sur celle des Etats-Unis... Ce décalage illustre à lui tout seul la nette domination américaine, ce soir, sur l'équipe de France. Une équipe qui, sans Raux blessé à l'épaule contre l'Allemagne, a perdu d'abord Benoît Quessandier, injustement expulsé pour un coup de crosse accidentel qui ouvrait la lèvre de Stafford (15'49), puis Laurent Meunier en début de 3e tiers sur blessure à l'épaule au cours d'un heurt violent, tout seul, contre la bande... Mais même au complet, les Français ont encvaissé beaucoup trop de pénalités dans le 1er tiers pour espérer rivaliser avec la Team America. Sur les cinq prisons bleues, deux buts ont été inscrits, le premier par Okposo qui, déséquilibré en plein tir, dirige in extremis le palet à gauche de Lhenry (4'02), le 2e par Backes, d'un centre entre les jambes du gardien tricolore (10'38). En dehors de deux actions enclenchées par Bellemare et Da Costa, monté sur le 1er bloc en remplacement de Raux, la France subissait la vitesse et tout le talent technique des joueurs de NHL durant la 1re période.

Même scénarion de retour sur la glace. Les Américains, en maîtres de la glace, enfoncent le clou par Shannon qui place le palet entre le patin droit et le poteau de la cage (3-0 24'51). L'hémorragie continue par Ballard, d'un tir précis du poignet dans le haut du filet, alors que Lhenry se met en papillon, masqué par un joueur sur l'arrivée du palet (4-0 27'29). Mais les Français se réveillent et profitent de la 2e pénalité octroyée à leurs adversaires pour ouvrir le score. Dans les buts, Montoya, le 2e gardien (évoluant aussi en 2e gardien à Phoenix) ne ferme pas les jambes assez vite pour contrer le palet de Yorick Treille, servi d'une passe retournée plein centre de Jon Zwikel (4-1 29'02). But qui n'atteint pas les Américains qui s'en donnent à coeur joie avec trois tirs consécutifs sur Lhenry, 3e tir de O'Sullivan marquant le 5e but (30'31). La note s'alourdit et ce n'est pas l'éclaircie, apportée en supériorité numérique par le magnifique contre de Meunier qui décale Bellemare pour un tir dans le haut du filet, qui changera quelque chose (5-2 31'47). Dans les cinq dernières minutes de jeu, le rythme s'accélère, la France parvenant à créer quelques occasions plus construites...

La messe est dite depuis longtemps et les Tricolores, à nouveau pris de vitesse, engrangent les fautes, au point de se retrouver à 5 contre 3 pendant près d'une minute quarante. Face à une équipe comme celle des Etats-Unis, une telle erreur est fatale. Le sublime défenseur des Kings de Los Angeles de 22 ans, Jack Johnson, glisse le puck dans un trou de souris entre le patin gauche de Lhenry et le poteau de la cage (6-2 49'55). Demain à 16h15, la France affrontera la Lettonie, un adversaire qu'elle connaît bien. Une Lettonie en pleine gloire qui, après avoir battu les Suisses et les Suédois, joue une place en quarts de finale. Le match sera diffusé en direct sur Sport +.

Etats-Unis - France : 6-2 (2-0, 3-2, 1-0)
Buts Etats-Unis : 4'02 O'Sullivan en sup., 10'38 backes en sup., 24'51 Shannon, 27'29 Ballard, 30'31 O'Sullivan, 49'55 Johnson en double sup.
Buts France : 29'52 Treille Y. en sup (ass. Zwikel), 31'47 Bellemare en sup. (ass. Meunier)

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