A peine 24 %... Précisément 23,7 %, soit 228 joueurs issus du Vieux Continent sur un total de 962 joueurs ont évolué en NHl la saison dernière. Ce nombre représente une moyenne de 7,6 % joueurs européens par équipe. Il faut remonter à la saison 19998/1999 pour avoir des statistiques aussi mauvaises (198 Européens, soit 7,3 % joueurs par équipe).
Au cours de ces 10 dernières années, l'Europe et la NHL ont connu des relations meilleures. Le record a été battu lors de la saison 2003/2004. Sur les 1018 joueurs de NHL, 300 étaient Européens, soit 29,5 % de l'effectif global. Depuis, le nombre de ces derniers n'a cessé de décliner.
Raisons invoquées ? La création, il y a deux ans, de la puissante KHL russe (Kontinental Hockey League) d'une part et d'autre part, la baisse du niveau du hockey mineur européen.
- L'avènement de la KHL
- Le niveau de formation
Seule la Suède tire son épingle du jeu en devenant, devant la République tchèque, la nation exportatrice de talents la plus importante pour les dirigeants de NHL. Il faut dire que le pays des Trois Couronnes a récemment revu de fond en comble son système de formation et ça paye. A tel point que beaucoup de jeunes joueurs signent en NHL avant même d'être devenus titulaires dans les clubs suédois !
Sur 228 joueurs européens en NHL en 2009/2010, 54 étaient Suédois, 48 Tchèques, 38 Finlandais, 34 Russes et 17 Slovaques. En 2005/2006, 65 étaient Tchèques, 51 Russes et 46 Suédois...
Le nombre de joueurs européens n'influe guère sur les résultats d'un club de NHL. En effet, Détroit a connu la consécration en comptant 12 hockeyeurs du Vieux Continent dans ses rangs, alors qu'Atlanta (13 joueurs), Columbus (11 joueurs) et Florida (10 joueurs) ont été à la peine en championnat.
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