Les demi-finalistes de la Coupe de France sont connus : Amiens, Rouen, Mulhouse et Nice.
Ce quatuor a obtenu les billets de qualification à la faveur de matches où la logique a été respectée. Mulhouse et Nice ont ainsi pris le dessus sur Neuilly-sur-Marne (D1) et sur Roanne (D2) qui ont quand même été des adversaires coriaces. 4-2 pour les Scorpions alsaciens et 5-3 pour les Aigles azuréens.
Si Rouen a été intraitable sur la glace d'Anglet (7-3), Amiens , le vainqueur de la dernière édition de cette compétition, a tremblé face à Gap. En effet, après une série d' égalisations dans le temps réglementaire, la décision s'est faite à l'extrême bout de la prolongation avec un but de Belisle: 5-4
Le tirage au sort des demi-finales dès ce vendredi 20 décembre.
jeudi 19 décembre 2019
mardi 17 décembre 2019
Leclerc fait des merveilles en Allemagne
Parti de Grenoble durant le dernier inter-saison, Guillaume Leclerc avait pris la direction de Poprad en Slovaquie. Malgré les 18 points inscrits à son compteur en 25 matches, son aventure slovaque a été brutalement stoppée en ce mois de décembre.
Aujourd'hui, il se retrouve à Bietighem, club du second échelon allemand. Là-bas, dans le Bade-Wurtemberg, à l'essai pour quatre matches, l'international tricolore a cartonné : un but et deux assistances puis deux buts et trois assistances dans les deux rencontres entre Bietighem et Ravensburg.
Bref, un essai très concluant pour celui qui avait été l'un des attaquants les plus performants du championnat français 2018-19 avec 61 points.
Aujourd'hui, il se retrouve à Bietighem, club du second échelon allemand. Là-bas, dans le Bade-Wurtemberg, à l'essai pour quatre matches, l'international tricolore a cartonné : un but et deux assistances puis deux buts et trois assistances dans les deux rencontres entre Bietighem et Ravensburg.
Bref, un essai très concluant pour celui qui avait été l'un des attaquants les plus performants du championnat français 2018-19 avec 61 points.
Cadeaux de fin d'année
En cette fin d'année, plusieurs clubs s'offrent quelques joueurs-cadeaux encore disponibles sur le marché… pour, si possible, s'assurer une place en play-offs.
Sur une bien mauvaise pente, Gap a engagé le défenseur américain Joey Raats (ex-Briancon) et l'attaquant canadien Jean Dupuy (ex-Belfast) qui est doté d'un beau physique et d'une certaine expérience en AHL. En revanche, l'attaquant letton Roberts Jekimovs, en manque d'efficacité, a quitté les rangs des Rapaces.
Du côté de Chamonix, un nouveau défenseur finlandais Joona Tolvanen est arrivé. Ce joueur, réputé pour son hockey sobre, a fait l'essentiel de sa carrière en Mestis, le second échelon national.
Même si la saison est bien difficile, Briançon a engagé un renfort en la personne de l'Américain Evan Stoflet. Ce défenseur expérimenté a connu l'ECHL, puis les ligues du Danemark, de l'Asie et de la Grande-Bretagne.
Sur une bien mauvaise pente, Gap a engagé le défenseur américain Joey Raats (ex-Briancon) et l'attaquant canadien Jean Dupuy (ex-Belfast) qui est doté d'un beau physique et d'une certaine expérience en AHL. En revanche, l'attaquant letton Roberts Jekimovs, en manque d'efficacité, a quitté les rangs des Rapaces.
Du côté de Chamonix, un nouveau défenseur finlandais Joona Tolvanen est arrivé. Ce joueur, réputé pour son hockey sobre, a fait l'essentiel de sa carrière en Mestis, le second échelon national.
Même si la saison est bien difficile, Briançon a engagé un renfort en la personne de l'Américain Evan Stoflet. Ce défenseur expérimenté a connu l'ECHL, puis les ligues du Danemark, de l'Asie et de la Grande-Bretagne.
lundi 2 décembre 2019
Grenoble, leader à mi-parcours
Éliminé
contre toute attente en Coupe de France, Grenoble reste le leader du
championnat qui vient de franchir le cap de la mi-parcours.
Avec une
avance d'une demi-douzaine de points, une attaque de feu qui a déjà
inscrit plus de 100 buts et un effectif qui possède aussi quelques
jeunes talents, la troupe des Brûleurs de Loups semble bien armée pour
garder le titre conquis la saison dernière… même si sa défense n'est pas
la plus imperméable de la Ligue Magnus, en raison notamment du nombre
des pénalités concédées.
Angers et
Amiens occupent le podium derrière l'équipe iséroise. Les Angevins
démontrent au fil des matches leur solidité défensive devant un bon
Florian Hardy tandis que les Picards, avec notamment la ligne
Romand-Giroux- Halley, sont performants sur le plan offensif.
Et Rouen ?
Justement, les Dragons normands ont affiché, pour leur part, des
résultats décevants et avec une attaque en panne, ils doivent se
contenter du quatrième rang. De quoi provoquer un vif agacement du
président Chaix qui a "secoué" son monde et annoncé la possible arrivée
de deux nouveaux attaquants pour créer de la concurrence dans
l'effectif. Et du même coup, un Rouen réactif vient de battre Grenoble…
Anglet,
Mulhouse et aussi Bordeaux ont entamé la bataille du milieu de tableau.
Mais comme ce sont là des équipes très dangereuses "en contre", elles
sont aussi capables de causer bien des surprises contre les meilleurs.
Gap et encore
Chamonix veulent échapper à la neuvième place, synonyme d'une privation
de play-off comme bien sûr les deux suivantes. Dans cette perspective,
la situation de Nice commence déjà à être délicate.
En bas de
tableau, Briancon a sauvé son honneur avec une victoire après dix-sept
défaites... et ce soir-là la victime était niçoise.
mercredi 27 novembre 2019
Coupe de France : Grenoble et Angers éliminés
En hockey sur glace
comme dans tous les sports, la coupe de France réserve bien des
surprises. Et nous avons été servis avec ces huitièmes de finale…
puisque Grenoble qui domine très largement le championnat a été battu et
donc éliminé sur sa glace par Anglet (1-2) avec un but décisif de
l'attaquant basque Yanick Riendeau, toujours aussi habile.
Pour les
Brûleurs de Loups, c'est la troisième année de suite qu'ils sont ainsi
sortis avant même les quarts de finale.
L'autre surprise est
venue de Nice qui, à domicile, a pris le meilleur sur Angers, qui tient
également le haut du tableau en Ligue Magnus. Là-bas, les Azuréens ont
effacé à deux reprises un double avantage pris par les Angevins et ils
ont terminé l'affaire victorieusement aux tirs au but (4-3).
Un club de D2 reste
encore dans la course puisque Roanne a sorti Clermont-Ferrand (6-5) qui,
rappelons-le, avait fait chuter Bordeaux lors du tour précédent.
Dans les autres
rencontres, la hiérarchie a été respectée avec les qualifications de
Rouen face à Caen (3-0), de Mulhouse face à Strasbourg (4-0), de
Neuilly face à Evry-Viry (6-3) et d'Amiens face à Asnières (11-1).
jeudi 21 novembre 2019
Transferts : la valse...
- NICE
Les Aigles n'ont pas
gardé bien longtemps le jeune gardien français Maxime Baud, venu de
Suisse. Ils ont préféré récupérer le Slovaque Rok Stojanovic qui était
sans club depuis l'exclusion de Lyon de la Ligue Magnus.
- GAP
Retour chez les Rapaces
de Bostjan Golicic qui quitte Bordeaux et qui rejoint donc les Hautes
Alpes où il avait déjà joué deux saisons entre 2014 et 2016. Du même
coup, le club gapençais se sépare du centre finlandais Jesse Juntheikki,
jugé pas assez performant, qui prend la direction de Brest en D1.
- AMIENS
Finalement, les
Gothiques n'ont retenu que l'espace de quatre matches (dont trois en
Coupe Continentale) l'attaquant suédois Simon Mattson qui devra tenter
de rebondir ailleurs.
dimanche 17 novembre 2019
Plus de 400 matches en NHL pour Bellemare
Pour
Pierre-Edouard Bellemare, la fête a bien failli être gâchée en raison
d'un coup de crosse reçue à la tête voilà une semaine lors du match
entre Colorado et Columbus. Mais le Français a justement la tête dure
(une légère commotion cérébrale quand même) et a pu revenir
rapidement sur la glace pour franchir le cap des 400 rencontres en
saison régulière de NHL.
Et encore atteindre les 434 matches en ajoutant
les play-offs.
Arrivé dans
la très réputée ligue nord-américaine en 2014 (après avoir gagné deux
titres français avec Rouen et deux titres suédois avec Skelleftea),
l'attaquant tricolore a successivement porté les tuniques des
Philadelphia Flyers durant trois saisons, des Vegas Golden Knights
durant deux saisons et du Colorado Avalanche cette saison.
Actuellement
en période de pré-reprise après blessure du côté de Vancouver, son
compatriote et ami Antoine Roussel, qui compte pour sa part 478 matches
de NHL au compteur, n'a pas manqué de le féliciter !
jeudi 7 novembre 2019
Arrivées et départs
Bordeaux
Coucou le revoilà… A 34 ans, Olivier Labelle est de retour sur les glaces françaises et bien sûr, il retrouve les Boxers de Bordeaux où il avait évolué durant la saison 2017-2018. Ce bouillant barbu avait alors accumulé 44 points (22+22) à son actif, mais aussi connu plus de 100 minutes de prison !
Reparti outre-Atlantique pour retrouver les siens, il avait repris du service en ECHL avec Indy Fuel et Reading Royals, club où il s'est beaucoup illustré dans le passé, avant d'être moins heureux en cet automne.
Nice
Changement devant les filets de Nice avec le départ du Tchèque Patrick Nechvatal dont les statistiques étaient décevantes. Les Aigles ont fait appel au jeune Maxime Baud (22 ans) qui jouait à Martigny au troisième échelon suisse pour seconder Julian Barrier et former ainsi un duo de gardiens français.
Angers
Les Ducs enregistrent l'arrivée du défenseur Connor Hardowa, champion de France sous les couleurs grenobloises.
Coucou le revoilà… A 34 ans, Olivier Labelle est de retour sur les glaces françaises et bien sûr, il retrouve les Boxers de Bordeaux où il avait évolué durant la saison 2017-2018. Ce bouillant barbu avait alors accumulé 44 points (22+22) à son actif, mais aussi connu plus de 100 minutes de prison !
Reparti outre-Atlantique pour retrouver les siens, il avait repris du service en ECHL avec Indy Fuel et Reading Royals, club où il s'est beaucoup illustré dans le passé, avant d'être moins heureux en cet automne.
Nice
Changement devant les filets de Nice avec le départ du Tchèque Patrick Nechvatal dont les statistiques étaient décevantes. Les Aigles ont fait appel au jeune Maxime Baud (22 ans) qui jouait à Martigny au troisième échelon suisse pour seconder Julian Barrier et former ainsi un duo de gardiens français.
Angers
Les Ducs enregistrent l'arrivée du défenseur Connor Hardowa, champion de France sous les couleurs grenobloises.
mardi 5 novembre 2019
Transferts en ligue Magnus !
Briançon : changement d'entraîneur
Passé de
Nantes à Briançon en 2016, Claude Devèze n'a tenu que deux mois chez le
promu alpin en Ligue Magnus. Le cortège des défaites lui a été fatal. Il est remplacé en ce début novembre par Eric Medeiros, entraineur-adjoint de Lyon, club depuis relégué en D3. Le
nouveau coach canado-portugais de 42 ans annonce d'entrée que les
compteurs vont être remis à zéro et que des changements sont possibles
dans l'effectif pour redonner une plus grande vitesse de jeu.
Amiens : attaque renforcée
mercredi 30 octobre 2019
Des Tricolores plus ou moins heureux
- Stéphane da Costa
Meilleur
réalisateur du Lokomotiv Yaroslavl avec 13 points (6 buts + 7 assistances), le Français
Stéphane da Costa peut espérer voir arriver du renfort avec la récente
signature d'Andrei Markov.
En effet, ce joueur très expérimenté (990
matches en NHL, 125 en KHL) tente, à 40 ans, de prolonger sa carrière en
sein du club des bords de la Volga.
- Charles Bertrand
Le
championnat finlandais est toujours dominé par le Tappara Tampere et
sous le maillot bleu et orange, Charles Bertrand continue son festival
offensif.
Avec 16 points (9 buts + 7 assistances), il figure maintenant au 8e rang
des réalisateurs de la Liiga !
- Alexandre Texier
En NHL,
Alexandre Texier, le jeune attaquant tricolore de Colombus (qui
comptabilise trois points à son actif) s'est blessé au genou lors du
match de samedi contre Philadelphie. Il sera indisponible durant deux ou
trois semaines.
- Jordann Bougro
Coup dur
également pour Jordann Bougro, l'espoir français de la Zoug Academy en
LNB helvétique. A la suite d'un choc lors du match contre Langenthal,
cet attaquant de 21 ans, qui joue en Suisse depuis qu'il est cadet, a
été sérieusement touché au dos (fractures et lésions ligamentaires).
Topscorer de son équipe avec 11 points (3+8), il doit arrêter la
compétition durant un minimum de trois mois.
jeudi 24 octobre 2019
Coupe de France et transfert !
Lors des seizièmes de finale de la Coupe de France, la grande surprise est venue de Clermont-Ferrand (D1) qui a sorti Bordeaux. Menés de deux buts à l'entame du troisième tiers (2-4), les Auvergnats sont revenus en fin de match et ils ont ensuite arraché la qualification aux tirs au but !
Lors des affrontements directs entre clubs de Magnus, l'actuelle hiérarchie a été respectée: Grenoble et Gap ont éliminé, sans grande difficulté, Chamonix et Briançon. Angers, Rouen et Amiens - les autres ténors de Magnus - ont eu la main lourde face à Brest, aux Français Volants et à Reims. Notons encore la victoire d'Evry-Viry (D2) sur Dunkerque (D1)
Par ailleurs, redevenus très ambitieux en raison de leur excellent parcours en Ligue Magnus, les Gothiques amiénois ont recruté un nouvel attaquant canadien, Francis Drolet. Arrivé en France en 2015, ce centre de 29 ans a déjà joué à Nantes et à Briançon où il a été l'un des principaux artisans de la montée la saison dernière.
Il vient depuis de s'illustrer sur les glaces australiennes lors de ce lointain championnat national (55 points en 29 rencontres). Il est connu pour une belle intensité de jeu et il va donc apporter une profondeur supplémentaire au banc de la formation picarde.
@http://hockeymagnews.blogspot.fr - reproduction partielle ou totale interdite sauf autorisation de l'auteur
Lors des affrontements directs entre clubs de Magnus, l'actuelle hiérarchie a été respectée: Grenoble et Gap ont éliminé, sans grande difficulté, Chamonix et Briançon. Angers, Rouen et Amiens - les autres ténors de Magnus - ont eu la main lourde face à Brest, aux Français Volants et à Reims. Notons encore la victoire d'Evry-Viry (D2) sur Dunkerque (D1)
Par ailleurs, redevenus très ambitieux en raison de leur excellent parcours en Ligue Magnus, les Gothiques amiénois ont recruté un nouvel attaquant canadien, Francis Drolet. Arrivé en France en 2015, ce centre de 29 ans a déjà joué à Nantes et à Briançon où il a été l'un des principaux artisans de la montée la saison dernière.
Il vient depuis de s'illustrer sur les glaces australiennes lors de ce lointain championnat national (55 points en 29 rencontres). Il est connu pour une belle intensité de jeu et il va donc apporter une profondeur supplémentaire au banc de la formation picarde.
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lundi 21 octobre 2019
La France au tournoi des Quatre nations
Du 4 au 10
novembre, l'équipe de France participera au tournoi des Quatre Nations
qui se disputera à Liepaja en Lettonie.
L'entraîneur-sélectionneur
Philippe Bozon et Yorick Treille, son adjoint, ont retenu une formation
tricolore avec onze Bleus qui évoluent à l'étranger : les défenseurs
Hugo Gallet (en Finlande), Thomas Thiry (en Suisse) et les attaquants
Eliot Berthon (en Suisse), Charles Bertrand (en Finlande), Tim Bozon (en
Suisse), Valentin Claireaux (en République Tchèque), Stephane Da Costa
(en KHL), Floran Douay (en Suisse), Guillaume Leclerc (en Slovaquie),
Jordann Perret (en République Tchèque), Anthony Rech (en Allemagne).
Grenoblois, Amiénois, Rouennais, Angevins complètent cette première
liste où Florian Hardy et Henri-Corentin Buysse ont été choisis comme
gardiens. Une seconde liste de dix-huit remplaçants a été également
arrêtée.
Lors de ce tournoi, la France jouera successivement contre la Biélorussie, la Lettonie et la Slovénie.
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mercredi 16 octobre 2019
Ligue Magnus : Amiens et Grenoble en haut de tableau !
Le premier quart du championnat vient d'être franchi et Grenoble semble bien parti pour dominer cette saison. En effet, les Brûleurs de Loups font preuve d'une grande efficacité en attaque ( 51 buts inscrits en dix matches !) et leur gardien Horak est celui qui affiche le meilleur pourcentage d'arrêts !
Toutefois en raison des rencontres en retard du calendrier il faut aller chercher le leader actuel du côté d'Amiens. Les Gothiques connaissent eux aussi une belle cadence offensive et d'ailleurs, ils sont allés gagner un match plein de suspense sur la glace iséroise. Bref, il faudra sûrement compter sur la troupe de Mario Richer, plus que jamais candidate au haut de tableau.
Un haut de tableau où Angers, bien organisé et bien équilibré dans sa composition, tient un bon troisième rang... devant Rouen. Oui, les Dragons normands ne sont pas au mieux, affichant un manque de réalisme particulièrement sensible en supériorité numérique. Des corrections rapides - à la fois collectives et individuelles - s'imposent dans un club qui n'a pas habitué son public à des résultats aussi aléatoires, comme une sévère défaite à domicile face à Mulhouse
Derrière ce quatuor, Anglet a pris position devant Gap et Mulhouse, qui semblent défensivement plus vulnérables tandis que Bordeaux a, en partie, effacé son handicap-sanction de trois points infligé par la fédération.
Chamonix (avec un nouvel ailier, Samuel Salonen) et Nice s'efforcent de rester au contact. C'est beaucoup plus difficile pour le promu briançonnais déjà distancé.
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Toutefois en raison des rencontres en retard du calendrier il faut aller chercher le leader actuel du côté d'Amiens. Les Gothiques connaissent eux aussi une belle cadence offensive et d'ailleurs, ils sont allés gagner un match plein de suspense sur la glace iséroise. Bref, il faudra sûrement compter sur la troupe de Mario Richer, plus que jamais candidate au haut de tableau.
Un haut de tableau où Angers, bien organisé et bien équilibré dans sa composition, tient un bon troisième rang... devant Rouen. Oui, les Dragons normands ne sont pas au mieux, affichant un manque de réalisme particulièrement sensible en supériorité numérique. Des corrections rapides - à la fois collectives et individuelles - s'imposent dans un club qui n'a pas habitué son public à des résultats aussi aléatoires, comme une sévère défaite à domicile face à Mulhouse
Derrière ce quatuor, Anglet a pris position devant Gap et Mulhouse, qui semblent défensivement plus vulnérables tandis que Bordeaux a, en partie, effacé son handicap-sanction de trois points infligé par la fédération.
Chamonix (avec un nouvel ailier, Samuel Salonen) et Nice s'efforcent de rester au contact. C'est beaucoup plus difficile pour le promu briançonnais déjà distancé.
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jeudi 10 octobre 2019
KHL : Da Costa également décisif
Si Alexandre
Texier a été décisif avec Columbus en NHL, Stéphane Da Costa a réussi le
but du break pour le Lokomotiv Yaroslavl face à l'Avangard Omsk en KHL
(2-1).
De quoi permettre à son équipe de respirer un peu dans un
championnat où elle souffre… puisqu'elle avait concédé cinq défaites de
suite.
Pour sa part,
l'attaquant français compte 7 points (4 buts et 3 assistances) en 11 rencontres. Il
figure au second rang des réalisateurs de sa formation.
mercredi 9 octobre 2019
Texier décisif en NHL
En ce début
de saison en NHL, Alexandre Texier n'a pas tardé à briller. En effet, le
jeune attaquant français (20 ans) a marqué en prolongation le but qui
donnait la victoire à Columbus face à Buffalo. Un but d'autant plus
important qu'il permet aux Blue Jackets d'engranger leur premier succès.
Rappelons que
la saison dernière, le Grenoblois avait joué cinq matches lors des
play-offs de NHL avec Columbus, après être passé par quelques rencontres
d'AHL. Auparavant, il s'était montré à son avantage durant deux années
en Finlande avec le Kalpa Kuopio.
"Ce garçon progresse vite, a constaté son coach John Tortorella. Contre Buffalo, il a été le meilleur de nos attaquants".
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mardi 8 octobre 2019
Charles Bertrand, le bonheur "à la finlandaise"
A Tampere, au
pays des grands lacs finlandais, l'ailier tricolore Charles Bertrand a
entamé de superbe manière sa saison 2019 - 2020.
Avec 11 points (6+5),
il est le quatrième réalisateur du championnat national et aussi le
quatrième réalisateur de son équipe juste derrière les internationaux
finlandais Niko Ojamaki et Kristian Kuusela, et le Canadien Morley.
Il est vrai
que le Tappara Tampere fait actuellement cavalier seul dans la réputée
Liiga, avec dix victoires en dix matches et Charles Bertrand a ainsi
retrouvé le bonheur d'être un élément décisif. Comme lors de la saison
2017-18 où il avait conquis, sous le maillot du Karpat Oulu, le titre
finlandais avec un record de 60 points (37+23) au compteur.
On le sait,
la saison suivante en KHL au Sibir Novosibirsk avait d'abord été très
difficile... avant toutefois un transfert, assorti de statistiques plus
significatives et d'un retour de la confiance, en LNA Suisse à Fribourg
Gottéron.
Formé à
Champigny puis en juniors à Rouen, Charles Bertrand avait ensuite
poursuivi sa carrière en Slovaquie et en Autriche avant de rejoindre en
2009 la Finlande. Aujourd'hui à 28 ans, il peut espérer une nouvelle
grande saison dans ce hockey finlandais qui lui convient si bien.
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lundi 7 octobre 2019
Antoine Roussel reprend le patinage
La NHL est repartie en ce début octobre. Sans Antoine Roussel…
En effet, le Français
doit se contenter de faire des ronds et des ronds sur la glace de
Vancouver. "Comme un p'tit vieux" dit-il, en plaisantant. Blessé en mars dernier,
il a été opéré début avril d'une déchirure au ligament antérieur croisé
droit et aujourd'hui il recommence à patiner, en espérant revenir à la
compétition juste avant les fêtes de fin d'année.
A 29 ans, Antoine
Roussel compte sept saisons en NHL, d'abord chez les Stars de Dallas,
puis depuis 2018 chez les Canucks de Vancouver avec à son actif dans la
super ligue américaine, près de 500 matches joués et 177 points
inscrits.
Fort de son tempérament de batailleur et de gagneur, il a
signé, lors de son arrivée à Vancouver, un contrat pour quatre saisons
et pour un salaire annuel de trois millions de dollars.
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mercredi 2 octobre 2019
Premières retouches en ligue Magnus
C'est l'heure des
premières retouches. Après l'arrivée du très précieux Finlandais Juuso
Perttila à Anglet (sept points en quatre matches), c'est un autre
Finlandais, un défenseur Ville Saukko, qui est annoncé à Amiens avec
comme carte de visite une centaine de matches en Elite et une autre
centaine de rencontres en Mestis, le second échelon national.
Par ailleurs, à la
suite de la blessure de Mitch Ferguson (privé de glace pendant plusieurs
semaines), Bordeaux a récupéré un nouveau défenseur en la personne de
Marc-André Lévesque qui devait jouer à Lyon. Ce Canadien est réputé pour
son gabarit et pour sa belle présence devant la cage de son équipe.
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mardi 24 septembre 2019
Lyon déjà dépouillé
Si Lyon sera fixé sur son sort dans les prochains jours, sa non-qualification actuelle a déjà provoqué des départs…
L'attaquant Julien Correia, 31 ans, buteur reconnu, et le défenseur Alexandre Pascal, 21 ans, espoir apprécié, ont rejoint Gap.
L'attaquant Fabien Kazarine a opté pour Nice, tandis que l'attaquant Quentin Berthon a retrouvé Brest en D1.
Un peu plus tôt en début de saison, le défenseur finlandais Kai Lehtonen avait pris, pour sa part, la direction d'Amiens.
Notons, par ailleurs, dans les derniers transferts (et donc les retouches de l'automne), l'arrivée du Finlandais Juuso Perttila à Anglet. Un gros renfort pour le club basque car ce joueur avait comptabilisé 52 points (26+26) la saison dernière sous les couleurs de Nice.
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lundi 23 septembre 2019
Bleus en verve à l'étranger
En ce début de saison,
plusieurs Bleus s'illustrent sur différentes glaces étrangères.
A
commencer par Stephane Da Costa avec deux buts sous les couleurs de son
nouveau club, le Lokomotiv Yaroslav en KHL.
Pour son retour en
Elite finlandaise, cette fois à Tampara, Charles Bertrand est intenable :
après quatre buts en CHL, il enchaine déjà six points (3 buts et trois
assists) en championnat.
Le compteur d'Anthony Rech atteint lui aussi
les six points (trois buts et trois assists) avec les Grizzlys de
Wolfburg en DEL allemande.
Si le championnat
slovaque est estimée d'une envergure plus réduite, l'ex-Grenoblois
Guillaume Leclerc n'a pas tardé à y montrer ses talents d'attaquant avec
sept points (3 buts et quatre assists) en cinq matches avec le HK
Proprad.
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mardi 17 septembre 2019
Angers inaugure avec succès l'IceParc
La vétuste patinoire du
Haras à Angers n'est plus le berceau des Ducs. En effet, le club
angevin dispose aujourd'hui d'une nouvelle enceinte : l'IceParc.
Moderne
à souhait avec une grande glace et avec des gradins modulables,
permettant d'accueillir un public entre 2500 et 3500 spectateurs.
Pour inaugurer leur
nouvelle arène, les Ducs d'Angers avaient misé sur un match de gala, en
avançant la 31e journée de Ligue Magnus au 15 septembre, avec la réception des Dragons de Rouen.
Et Angers a pleinement réussi cette "première" puisque les hommes de
Brennan Sonne ont fait plier leurs redoutables rivaux normands (3-0).
Par ailleurs,
l'IceParc angevin, flambant neuf, accueillera le Mondial féminin de D1 -
groupe A pendant lequel les Bleues croiseront, du 12 au 18 avril 2020, la Suède, la
Norvège, l'Autriche, la Slovaquie et les Pays-Bas.
Avec l'espoir de
terminer à l'un des deux premiers rangs, ouvrant ainsi une remontée en
Elite.
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vendredi 13 septembre 2019
Inoxydable Richard Aimonetto !
Richard Aimonetto est le plus inoxydable de nos hockeyeurs. A 46 ans, l'attaquant chamoniard chausse à nouveau les patins et poursuit donc, sous le maillot du Mont-Blanc en D1, sa très longue carrière.
En effet, il a joué 559 matches en championnat Elite, inscrivant 562 points entre 1993 et 2013 sous les couleurs de Chamonix, Grenoble, Lyon, Reims, Mulhouse et Amiens.
Et il a été sacré champion de France avec Reims en 2002 et avec Amiens en 2004.
Depuis 2013, il opère au Mont-Blanc, au second niveau tricolore, avec 128 matches et 135 points à son actif.
Chez les Bleus, Richard Aiimonetto a participé à deux tournois olympiques et à six championnats du Monde, dont trois en Elite.
Voilà des chiffres qui donnent le vertige !
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En effet, il a joué 559 matches en championnat Elite, inscrivant 562 points entre 1993 et 2013 sous les couleurs de Chamonix, Grenoble, Lyon, Reims, Mulhouse et Amiens.
Et il a été sacré champion de France avec Reims en 2002 et avec Amiens en 2004.
Depuis 2013, il opère au Mont-Blanc, au second niveau tricolore, avec 128 matches et 135 points à son actif.
Chez les Bleus, Richard Aiimonetto a participé à deux tournois olympiques et à six championnats du Monde, dont trois en Elite.
Voilà des chiffres qui donnent le vertige !
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jeudi 12 septembre 2019
Les jeunes à suivre en ligue Magnus cette saison...
Quels seront les plus jeunes joueurs français à se faire remarquer durant cette saison 2019-2020 qui s'ouvre demain, vendredi 13 septembre 2019 ? Voilà quelques candidats...
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- Briançon
- Amiens
- Grenoble
- Bordeaux
- Angers
- Mulhouse
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mercredi 11 septembre 2019
Une ligue Magnus à 11 ?
A la veille de l'ouverture de la ligue Magnus, le club de Lyon a été exclu de cette compétition et rétrogradé en D3, en raison d'une situation jugée toujours aussi précaire après les derniers examens effectués par la CNSCG, le gendarme financier de la fédération française de hockey sur glace. Le club a aussitôt réagi en faisant appel devant le Tribunal administratif du sport de cette décision fédérale. En attendant la suite des évènements, la Ligue Magnus débutera avec onze formations.
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mardi 10 septembre 2019
Et de trois pour Florian Douay !
Après sa sérieuse blessure au genou de la saison dernière, Floran Douay va poursuivre sa carrière chez les Aigles du Servette-Genève.
Une prolongation de trois saisons pour l'international tricolore, âgé de 24 ans, qui avoue volontiers son grand attachement au club genevois où il a été formé. D'ailleurs, il précise encore qu'il a repoussé toutes les autres propositions qui lui ont été faites durant l'intersaison par d'autres formations.
L'attaquant français évoluera donc au sein d'une équipe qui mise sur le renouvellement d'un effectif sensiblement rajeuni. Il retrouvera, sous la tunique grenat, un autre attaquant tricolore en la personne de Tim Bozon.
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Une prolongation de trois saisons pour l'international tricolore, âgé de 24 ans, qui avoue volontiers son grand attachement au club genevois où il a été formé. D'ailleurs, il précise encore qu'il a repoussé toutes les autres propositions qui lui ont été faites durant l'intersaison par d'autres formations.
L'attaquant français évoluera donc au sein d'une équipe qui mise sur le renouvellement d'un effectif sensiblement rajeuni. Il retrouvera, sous la tunique grenat, un autre attaquant tricolore en la personne de Tim Bozon.
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vendredi 22 février 2019
Prépa des Bleus aux Mondiaux : J-50 !
Alors qu'il reste encore trois matches de saison régulière en championnat à disputer avant les play-offs, il ne reste que 50 jours à l'équipe de France avant le début de ses rencontres préparatoires aux Mondiaux 2019 qui auront lieu en Slovaquie, du 10 au 26 mai.
Où voir les Bleus ?
Sur quelle chaîne voir les Tricolores ?
La France sera dans le même groupe que le Canada, les USA, la Finlande, l'Allemagne, la Slovaquie, le Danemark et la Grande-Bretagne.
Crédit photo : Xavier Lainé / FFHG
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Suisse-France aux Mondiaux 2018 au Danemark |
Où voir les Bleus ?
- Rouen : vendredi 12 avril pour France-Russie
- Cergy-Pontoise : samedi 13 avril pour France-Russie
- Méribel : vendredi 19 avril pour France-Lettonie
- Grenoble : dimanche 21 avril pour France-Lettonie
- Cergy-Pontoise : vendredi 3 mai pour France-Italie
Sur quelle chaîne voir les Tricolores ?
- Fanseat : vendredi 12 avril France-Russie
- L'Equipe canal 21 TNT : samedi 13 avril france-Russie
- L'Equipe canal 21 TNT : vendredi 19 avril pour France-Lettonie
- Fanseat : dimanche 21 avril pour France-Lettonie
- Fanseat : vendredi 3 mai pour France-Italie
La France sera dans le même groupe que le Canada, les USA, la Finlande, l'Allemagne, la Slovaquie, le Danemark et la Grande-Bretagne.
Crédit photo : Xavier Lainé / FFHG
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mardi 19 février 2019
Mario Richer : "Tous nos sacrifices de la saison ont payé".
Dimanche 17 février, Amiens a remporté la coupe de France face à Lyon (3-2 a.p) à l'Accorhotels Arena. Une première pour les Gothiques qui n'ont jamais remporté cette compétition depuis sa création et qui ramènent, 15 ans après leur sacre de champion de France, un "titre à la valeur inestimable", comme le confie le coach Mario Richer.
Guillemette Flamein : que représente pour l'équipe et vous-même cette coupe de France ?
Mario Richer : ce titre a une valeur inestimable ! Il représente le long cheminement de l'équipe en coupe de France sur trois mois. La saison passée, on s'était fait sortir par Rouen lors du 1er match. Là, on a joué 5 matches de suite qu'il a fallu remporter. C'est un travail énorme de la part de toute l'équipe.
Guillemette Flamein : comment avez-vous préparé votre équipe à ce "Final Four", aux demies et à la finale ?
Mario Richer : contre Strasbourg, le plan de match était préparé car on les a joués deux fois dans la même semaine. Contre Lyon, on a surtout pas regardé le classement. C'est comme avec Monaco au football. Lyon ne mérite pas son classement. Et l'on sait que sur un match sec, tout peut arriver face à ce genre d'équipe. Ce fut un scénario digne d'Hollywood ! Mais nous, on est comme ça, on aime bien mettre le suspense (rires). Plus sérieusement, il fallait être focus sur le moment présent, sur ce qui se passait aujourd'hui pour être prêt à travailler 60 minutes. A ce moment-là, on a besoin de tout le monde. Les 22 joueurs doivent être prêts à donner leur meilleure prestation.
Guillemette Flamein : qu'est-ce qui a fait basculer la rencontre en votre faveur ?
Mario Richer : il n'y a eu aucun relâchement de l'équipe. La persévérance, l'acharnement, le travail jusqu'à la fin ont payé. Lorsque l'on réussit à jouer de cette manière, nos chances de remporter le match sont très bonnes et on peut battre tout le monde. Ce qui a fait basculer aussi le match, ce sont les détails. Mais quand tu amènes le palet à la cage comme l'a fait Tommy Giroux, tu as le plus de chance de scorer. Là, il y a eu le patin du Lyonnais sur lequel le palet a ricoché. Mais c'est comme dans la vie. Si tu restes chez toi, il ne t'arrivera rien. Si tu ne te crées pas des opportunités, personne ne viendra te chercher. Le match, c'est pareil. Personne ne nous le donnera. Il faut aller le chercher ! Et puis dans mon équipe, n'importe qui peut scorer. Le 2e but qu'a marqué Thomas Suire, il n'a que 20 ans, n'est pas le plus beau, mais il est extrêmement important. Et il vient du 4e bloc ! Tout le monde a un rôle et tout le monde l'accepte. Dimanche, les sacrifices que l'on fait tout au long de la saison ont payé. J'étais à deux doigts d'être viré au début de la saison, tout le monde voulait ma tête. Et aujourd'hui, on ramène ce titre à Amiens.
Guillemette Flamein : comment avez-vous vécu, avec l'équipe, l'ambiance créée par vos supporters ?
Mario Richer : ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité. Ceux qui étaient là nous ont encouragé, ont fait du bruit en sautant dans les gradins, ont chanté. Quand on a vu cette masse rouge, ça a transcendé les joueurs ! Nos supporters ont aussi fait la différence. C'était la marée rouge, les "gilets rouges" qui en voulaient et qui ont porté l'équipe. Les joueurs ont vraiment aimé ça ! Cela nous apporte une telle énergie, c'est incroyable !
Guillemette Flamein : vous êtes 4e au classement général, ex-aequo en points avec Angers, à la 3e place. Comment appréhendez-vous les play-offs ?
Mario Richer : il nous reste trois matches d'ici à la fin de la saison régulière. Nous devons avoir plus de victoires qu'Angers pour terminer à la 3e place. Il y aura du suspense jusqu'au bout. Mon défi était de ramener Amiens dans les 4 premiers deux ans de suite. C'est ce qu'on a fait. Maintenant, je ne me projette pas. Les journalistes me disent que ce match-là est important, peut-être plus qu'un autre. Non, c'est seulement un match de hockey. J'ai l'habitude de ne pas m'en faire. Il faut être concentré sur le moment présent et le vitre à fond.
Crédit photo : Xavier Lainé / FFHG
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Anthony Mortas et Mario Richer décrochent la 1re coupe de France d'Amiens |
Guillemette Flamein : que représente pour l'équipe et vous-même cette coupe de France ?
Mario Richer : ce titre a une valeur inestimable ! Il représente le long cheminement de l'équipe en coupe de France sur trois mois. La saison passée, on s'était fait sortir par Rouen lors du 1er match. Là, on a joué 5 matches de suite qu'il a fallu remporter. C'est un travail énorme de la part de toute l'équipe.
Guillemette Flamein : comment avez-vous préparé votre équipe à ce "Final Four", aux demies et à la finale ?
Mario Richer : contre Strasbourg, le plan de match était préparé car on les a joués deux fois dans la même semaine. Contre Lyon, on a surtout pas regardé le classement. C'est comme avec Monaco au football. Lyon ne mérite pas son classement. Et l'on sait que sur un match sec, tout peut arriver face à ce genre d'équipe. Ce fut un scénario digne d'Hollywood ! Mais nous, on est comme ça, on aime bien mettre le suspense (rires). Plus sérieusement, il fallait être focus sur le moment présent, sur ce qui se passait aujourd'hui pour être prêt à travailler 60 minutes. A ce moment-là, on a besoin de tout le monde. Les 22 joueurs doivent être prêts à donner leur meilleure prestation.
Guillemette Flamein : qu'est-ce qui a fait basculer la rencontre en votre faveur ?
Mario Richer : il n'y a eu aucun relâchement de l'équipe. La persévérance, l'acharnement, le travail jusqu'à la fin ont payé. Lorsque l'on réussit à jouer de cette manière, nos chances de remporter le match sont très bonnes et on peut battre tout le monde. Ce qui a fait basculer aussi le match, ce sont les détails. Mais quand tu amènes le palet à la cage comme l'a fait Tommy Giroux, tu as le plus de chance de scorer. Là, il y a eu le patin du Lyonnais sur lequel le palet a ricoché. Mais c'est comme dans la vie. Si tu restes chez toi, il ne t'arrivera rien. Si tu ne te crées pas des opportunités, personne ne viendra te chercher. Le match, c'est pareil. Personne ne nous le donnera. Il faut aller le chercher ! Et puis dans mon équipe, n'importe qui peut scorer. Le 2e but qu'a marqué Thomas Suire, il n'a que 20 ans, n'est pas le plus beau, mais il est extrêmement important. Et il vient du 4e bloc ! Tout le monde a un rôle et tout le monde l'accepte. Dimanche, les sacrifices que l'on fait tout au long de la saison ont payé. J'étais à deux doigts d'être viré au début de la saison, tout le monde voulait ma tête. Et aujourd'hui, on ramène ce titre à Amiens.
Guillemette Flamein : comment avez-vous vécu, avec l'équipe, l'ambiance créée par vos supporters ?
Mario Richer : ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité. Ceux qui étaient là nous ont encouragé, ont fait du bruit en sautant dans les gradins, ont chanté. Quand on a vu cette masse rouge, ça a transcendé les joueurs ! Nos supporters ont aussi fait la différence. C'était la marée rouge, les "gilets rouges" qui en voulaient et qui ont porté l'équipe. Les joueurs ont vraiment aimé ça ! Cela nous apporte une telle énergie, c'est incroyable !
Guillemette Flamein : vous êtes 4e au classement général, ex-aequo en points avec Angers, à la 3e place. Comment appréhendez-vous les play-offs ?
Mario Richer : il nous reste trois matches d'ici à la fin de la saison régulière. Nous devons avoir plus de victoires qu'Angers pour terminer à la 3e place. Il y aura du suspense jusqu'au bout. Mon défi était de ramener Amiens dans les 4 premiers deux ans de suite. C'est ce qu'on a fait. Maintenant, je ne me projette pas. Les journalistes me disent que ce match-là est important, peut-être plus qu'un autre. Non, c'est seulement un match de hockey. J'ai l'habitude de ne pas m'en faire. Il faut être concentré sur le moment présent et le vitre à fond.
Crédit photo : Xavier Lainé / FFHG
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lundi 14 janvier 2019
Lévy Raux : "Jouer en D2 t'oblige à toujours réfléchir avant d'agir"
Dernier volet sur la D2 de Rouen avec Lévy Raux. L'attaquant de 18 ans, qui s'est révélé la saison passée en U20 et en D2, confie sa satisfaction d'évoluer dans deux catégories dans lesquelles il peut s'exprimer pleinement. Et s'est prêté au jeu des questions décalées de "Pleine lucarne".
Guillemette Flamein : à quel moment avez-vous intégré les juniors Elite et quelles différences avez-vous noté par rapport aux U17 ?
Lévy Raux : j'ai commencé au début de la saison 2016/2017par les entraînements et ce n'est qu'à la fin de la saison que j'ai intégré l'équipe. J'apprécie vraiment les U20 dans le sens où l'on est vraiment considéré en tant qu'adulte. Le jeu est plus rapide, plus intense, plus physique et le palet bouge plus vite. On est plus libre également, ça frappe plus. C'est le vrai hockey qui commence ! Il y a du niveau, on joue contre les meilleurs joueurs de France et c'est vraiment très agréable.
Guillemette Flamein : vous effectuez votre 2e saison en D2, championnat que vous avez découvert la saison passée. Quelles sensations en avez-vous gardé ?
Lévy Raux : on est complètement plongé dans un championnat senior, le changement est total ! On joue contre des étrangers qui, pour certains, ont évolué dans les meilleures ligues européennes. Il y a aussi des supporters dans les patinoires, ça nous change des matches U20 (rires) ! Sportivement, tu payes cash la moindre erreur. Il faut rester concentré, toujours respecter l'adversaire. Le jeu va moins vite, est plus intelligent et plus posé. Jouer en D2 t'oblige à toujours réfléchir avant d'agir et à ne pas avoir peur parce que tu prends des coups que les arbitres ne verront pas forcément. Cela permet aussi de ne pas avoir de trou dans le calendrier quand les internationaux U20 partent en regroupement.
Guillemette Flamein : comment abordez-vous les matches en U20 et en D2 ?
Lévy Raux : je les aborde de la même façon. J'essaie de toujours regarder le jeu, toujours être rapide, dans le sens du jeu, d'être présent à la cage, d'avoir le sens du sacrifice. Je n'ai pas peur de me mettre devant un shoot. Pour être franc, je ne m'attendais pas du tout à jouer en D2. J'ai profité des absences des internationaux et des punitions pour m'exprimer sur la glace. Quand tout le monde t'applaudit quand tu fais un beau shoot, c'est une belle récompense. Et si en plus tu as une occasion en attaque, c'est toute la récompense du boulot que tu as réalisé en défense. Et ça, c'est vraiment très agréable !
Un rituel avant match ? : j'écoute de la musique tout seul, généralement du rap français, je bois un café, je tape ma crosse et j'essaie de visualiser ce qui pourrait se passer.
Meilleur souvenir ? : le tournoi Pee-Wee en U13 au Québec.
Pire souvenir ? : la défaite en 2e année U15 en finale face au HC74.
Principale qualité ? : je suis gentil et sociable
Principal défaut : je suis très timide
Qu'est-ce qui vous fait sortir de vos gonds ? : l'hypocrisie
Qu'est-ce que vous vous dites le matin devant le miroir de la salle de bain ? : il faut que je me coiffe !
Comment peut-on vous faire plaisir ? : en m'emmenant manger en ville.
Pourquoi le hockey et pas le char à voile ? : parce que j'aime le contact et la beauté du jeu.
Dans une autre vie... ? : j'aurais aimé voyager, découvrir d'autres cultures.
Une appli indispensable dans votre smartphone ? : snapchat
Un lieu d'enfance ? : chez Marie-Laure, ma nourrice, c'était le paradis.
Un lieu pour se ressourcer ? : chez moi, à Muids.
Un lieu pour faire la fête ? : Tomorrow Land
Un lieu pour se faire oublier ? : la maison de vacances de ma grand-mère en Corrèze.
Un truc fou à faire ? : nager avec des requins.
Plus beau voyage ? : le Canada.
La pire galère en voyage ? : quand mon père m'a claqué la porte du coffre sur les doigts, j'avais 10-11 ans (rires).
Avec qui monteriez-vous les marches du festival de Cannes ? : Louane et Vianney
Si vous étiez milliardaire, quel club de hockey achèteriez-vous ? : le club de Louviers
Quel gardien embaucheriez-vous ? : Cristobal Huet car il a ouvert la voie aux Français en NHL.
Avec qui aimeriez-vous jouer sur votre ligne ? : Pavel Datsyuk !
Puisque vous détestez faire du shopping et de la rando, que seriez-vous prêt à faire pour y couper ? : me cacher ! (rires)
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L'attaquant Lévy Raux réalise sa 2e saison en U20 Elite et en D2 |
Guillemette Flamein : à quel moment avez-vous intégré les juniors Elite et quelles différences avez-vous noté par rapport aux U17 ?
Lévy Raux : j'ai commencé au début de la saison 2016/2017par les entraînements et ce n'est qu'à la fin de la saison que j'ai intégré l'équipe. J'apprécie vraiment les U20 dans le sens où l'on est vraiment considéré en tant qu'adulte. Le jeu est plus rapide, plus intense, plus physique et le palet bouge plus vite. On est plus libre également, ça frappe plus. C'est le vrai hockey qui commence ! Il y a du niveau, on joue contre les meilleurs joueurs de France et c'est vraiment très agréable.
Guillemette Flamein : vous effectuez votre 2e saison en D2, championnat que vous avez découvert la saison passée. Quelles sensations en avez-vous gardé ?
Lévy Raux : on est complètement plongé dans un championnat senior, le changement est total ! On joue contre des étrangers qui, pour certains, ont évolué dans les meilleures ligues européennes. Il y a aussi des supporters dans les patinoires, ça nous change des matches U20 (rires) ! Sportivement, tu payes cash la moindre erreur. Il faut rester concentré, toujours respecter l'adversaire. Le jeu va moins vite, est plus intelligent et plus posé. Jouer en D2 t'oblige à toujours réfléchir avant d'agir et à ne pas avoir peur parce que tu prends des coups que les arbitres ne verront pas forcément. Cela permet aussi de ne pas avoir de trou dans le calendrier quand les internationaux U20 partent en regroupement.
Guillemette Flamein : comment abordez-vous les matches en U20 et en D2 ?
Lévy Raux : je les aborde de la même façon. J'essaie de toujours regarder le jeu, toujours être rapide, dans le sens du jeu, d'être présent à la cage, d'avoir le sens du sacrifice. Je n'ai pas peur de me mettre devant un shoot. Pour être franc, je ne m'attendais pas du tout à jouer en D2. J'ai profité des absences des internationaux et des punitions pour m'exprimer sur la glace. Quand tout le monde t'applaudit quand tu fais un beau shoot, c'est une belle récompense. Et si en plus tu as une occasion en attaque, c'est toute la récompense du boulot que tu as réalisé en défense. Et ça, c'est vraiment très agréable !
PLEINE LUCARNE avec Lévy Raux
Un rituel avant match ? : j'écoute de la musique tout seul, généralement du rap français, je bois un café, je tape ma crosse et j'essaie de visualiser ce qui pourrait se passer.
Meilleur souvenir ? : le tournoi Pee-Wee en U13 au Québec.
Pire souvenir ? : la défaite en 2e année U15 en finale face au HC74.
Principale qualité ? : je suis gentil et sociable
Principal défaut : je suis très timide
Qu'est-ce qui vous fait sortir de vos gonds ? : l'hypocrisie
Qu'est-ce que vous vous dites le matin devant le miroir de la salle de bain ? : il faut que je me coiffe !
Comment peut-on vous faire plaisir ? : en m'emmenant manger en ville.
Pourquoi le hockey et pas le char à voile ? : parce que j'aime le contact et la beauté du jeu.
Dans une autre vie... ? : j'aurais aimé voyager, découvrir d'autres cultures.
Une appli indispensable dans votre smartphone ? : snapchat
Un lieu d'enfance ? : chez Marie-Laure, ma nourrice, c'était le paradis.
Un lieu pour se ressourcer ? : chez moi, à Muids.
Un lieu pour faire la fête ? : Tomorrow Land
Un lieu pour se faire oublier ? : la maison de vacances de ma grand-mère en Corrèze.
Un truc fou à faire ? : nager avec des requins.
Plus beau voyage ? : le Canada.
La pire galère en voyage ? : quand mon père m'a claqué la porte du coffre sur les doigts, j'avais 10-11 ans (rires).
Avec qui monteriez-vous les marches du festival de Cannes ? : Louane et Vianney
Si vous étiez milliardaire, quel club de hockey achèteriez-vous ? : le club de Louviers
Quel gardien embaucheriez-vous ? : Cristobal Huet car il a ouvert la voie aux Français en NHL.
Avec qui aimeriez-vous jouer sur votre ligne ? : Pavel Datsyuk !
Puisque vous détestez faire du shopping et de la rando, que seriez-vous prêt à faire pour y couper ? : me cacher ! (rires)
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dimanche 13 janvier 2019
Sébastien Jean : "La D2 apprend l'humilité"
Deuxième volet aujourd'hui sur la D2 de Rouen, gérée par le Char (Club de hockey amateur de Rouen). Actuellement 4e de la poule A, elle se compose de joueurs âgés de 17 à 20 ans. Sa vocation : la formation. A sa tête, Ari Salo, entraîneur adjoint de Fabrice Lhenry chez les pros. Explications avec Sébastien Jean, responsable administratif du Char.
Guillemette Flamein : de qui se compose la D2 de Rouen ?
Sébastien Jean : elle est constituée majoritairement de la génération 2000, une génération dorée, forte en nombre et en talent. Ce sont des joueurs qui ont été champions U17 en 2017. Ils se sont aguerris la saison passée en juniors car ils étaient très inexpérimentés car n'avaient jamais été surclassés auparavant en junior. Ils avaient du retard en termes de condition physique, de rythme. Ce retard a été comblé la saison passée par le fait qu'ils aient joué également en D2. C'est ainsi que nous avons eu des joueurs qui se sont révélés tels Lévy Raux, par exemple. C'est un gros bosseur sur la glace et en dehors. Ce fut la belle surprise de l'année, lui qui fait partie des "2000", mais qui a toujours été dans leur ombre.
Guillemette Flamein : pourquoi privilégier les jeunes contrairement à d'autres équipes du championnat dans lesquelles évoluent des joueurs bien plus confirmés ?
Sébastien Jean : en 2017, il y a une vague d'arrêts dans l'effectif de la D2. Il n'y avait plus qu'Alexandre Sucré, âgé de 31 ans. On a donc décidé de continuer en intégrant les juniors. La D2 de Rouen a une vertu de formation. C'est l'équipe de D2 la plus jeune de l'histoire du club et, avec celle de Vaujany (réserve de Grenoble), la plus jeune du championnat français de D2.
Guillemette Flamein : qu'apporte la D2 aux juniors ?
Sébastien Jean : la D2 remet les choses en place. Elle apprend l'humilité. Les jeunes revendiquent de plus en plus tôt le fait de vouloir s'entraîner en Magnus. Mais si tu n'es pas dominateur en D2, comment peux-tu espérer t'entraîner avec les pros ? Cela remet beaucoup de choses en perspective. Les joueurs en face, en D2, sont des hommes expérimentés qui apportent au jeu de la maturité, de la technique ainsi qu'un jeu plus posé. Cela oblige les juniors qui patinent très vite, parfois dans tous les sens, à apprendre à se canaliser, à voir le jeu autrement.
Guillemette Flamein : l'entraîneur de la D2 est Ari salo, qui est également celui des U20 Elite. En quoi cette complémentarité est-elle bénéfique pour les jeunes ?
Sébastien Jean : le RHE 76 nous apporte une aide financière et humaine très précieuse en mettant à notre disposition Ari Salo, qui est aussi l'adjoint de Fabrice Lhenry chez les pros. Il a instauré une vraie méritocratie. Si tout va bien aussi au plan scolaire, tu joues. Le niveau scolaire comme sportif est très important pour nous. Ari Salo est le point d'orgue de notre système. Il permet la continuité entre le mode de fonctionnement des U17 et celui des U20 en effectuant le surclassement des premiers chez les seconds. Cette collaboration qui est une volonté du Char et du RHE 76 est un choix de formation à long terme.
J'aimerais qu'on prenne davantage les jeunes en senior, même si l'on constate de réels efforts en ce sens notamment sous l'impulsion de Romain Farruggia. Alors oui, il y a l'accord avec Caen en D1 dans le cadre de licence bleue qui permet à ceux qui sont d'un niveau supérieur à la D2 mais pas assez pour la Magnus d'avoir du temps de jeu. Ce qui me chagrine, c'est que l'on parle de Colotti, Nesa, Reynaud comme des jeunes, mais ils ne le sont plus en termes de formation. Prenez Amiens : ils alignent Matima (21 ans) et Prissaint (20 ans) depuis la saison dernière à chaque match, tout comme Baptiste Bruche, 18 ans, qui a intégré les pros cette saison. On a la chance d'avoir une très belle génération 2000 et on aimerait tellement les voir aux côtés des pros en Magnus, à l'image d'un Robin Rabl dernièrement.
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Rouen D2 face à Châlons en Champagne (8-3) - crédit CHAR |
Guillemette Flamein : de qui se compose la D2 de Rouen ?
Sébastien Jean : elle est constituée majoritairement de la génération 2000, une génération dorée, forte en nombre et en talent. Ce sont des joueurs qui ont été champions U17 en 2017. Ils se sont aguerris la saison passée en juniors car ils étaient très inexpérimentés car n'avaient jamais été surclassés auparavant en junior. Ils avaient du retard en termes de condition physique, de rythme. Ce retard a été comblé la saison passée par le fait qu'ils aient joué également en D2. C'est ainsi que nous avons eu des joueurs qui se sont révélés tels Lévy Raux, par exemple. C'est un gros bosseur sur la glace et en dehors. Ce fut la belle surprise de l'année, lui qui fait partie des "2000", mais qui a toujours été dans leur ombre.
Guillemette Flamein : pourquoi privilégier les jeunes contrairement à d'autres équipes du championnat dans lesquelles évoluent des joueurs bien plus confirmés ?
Sébastien Jean : en 2017, il y a une vague d'arrêts dans l'effectif de la D2. Il n'y avait plus qu'Alexandre Sucré, âgé de 31 ans. On a donc décidé de continuer en intégrant les juniors. La D2 de Rouen a une vertu de formation. C'est l'équipe de D2 la plus jeune de l'histoire du club et, avec celle de Vaujany (réserve de Grenoble), la plus jeune du championnat français de D2.
Guillemette Flamein : qu'apporte la D2 aux juniors ?
Sébastien Jean : la D2 remet les choses en place. Elle apprend l'humilité. Les jeunes revendiquent de plus en plus tôt le fait de vouloir s'entraîner en Magnus. Mais si tu n'es pas dominateur en D2, comment peux-tu espérer t'entraîner avec les pros ? Cela remet beaucoup de choses en perspective. Les joueurs en face, en D2, sont des hommes expérimentés qui apportent au jeu de la maturité, de la technique ainsi qu'un jeu plus posé. Cela oblige les juniors qui patinent très vite, parfois dans tous les sens, à apprendre à se canaliser, à voir le jeu autrement.
Guillemette Flamein : l'entraîneur de la D2 est Ari salo, qui est également celui des U20 Elite. En quoi cette complémentarité est-elle bénéfique pour les jeunes ?
Sébastien Jean : le RHE 76 nous apporte une aide financière et humaine très précieuse en mettant à notre disposition Ari Salo, qui est aussi l'adjoint de Fabrice Lhenry chez les pros. Il a instauré une vraie méritocratie. Si tout va bien aussi au plan scolaire, tu joues. Le niveau scolaire comme sportif est très important pour nous. Ari Salo est le point d'orgue de notre système. Il permet la continuité entre le mode de fonctionnement des U17 et celui des U20 en effectuant le surclassement des premiers chez les seconds. Cette collaboration qui est une volonté du Char et du RHE 76 est un choix de formation à long terme.
J'aimerais qu'on prenne davantage les jeunes en senior, même si l'on constate de réels efforts en ce sens notamment sous l'impulsion de Romain Farruggia. Alors oui, il y a l'accord avec Caen en D1 dans le cadre de licence bleue qui permet à ceux qui sont d'un niveau supérieur à la D2 mais pas assez pour la Magnus d'avoir du temps de jeu. Ce qui me chagrine, c'est que l'on parle de Colotti, Nesa, Reynaud comme des jeunes, mais ils ne le sont plus en termes de formation. Prenez Amiens : ils alignent Matima (21 ans) et Prissaint (20 ans) depuis la saison dernière à chaque match, tout comme Baptiste Bruche, 18 ans, qui a intégré les pros cette saison. On a la chance d'avoir une très belle génération 2000 et on aimerait tellement les voir aux côtés des pros en Magnus, à l'image d'un Robin Rabl dernièrement.
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samedi 12 janvier 2019
Arthur Nadaux : "Ma force ? L'envie de marquer, tout le temps !"
Hockey Mag News entame une série en trois volets sur la D2 de Rouen. Les Dragons sont en effet, avec Strasbourg, l'un des deux clubs de Magnus à aligner également une équipe en D2 qui, à l'image de son aînée, réalise une belle saison (4e de la poule A avec 20 pts en 13 matches). Aujourd'hui, rencontre avec Arthur Nadaux. A 20 ans, l'attaquant d'origine picarde enchaîne les points comme d'autres, les perles. Et est pour la 2e saison consécutive le meilleur pointeur de la D2 avec 14 points en 10 matches joués (7 buts et 7 assistances).
Guillemette Flamein : comment se sont passés vos débuts ?
Arthur Nadaux : j'allais à la piscine au Coliseum avec ma mère, mais elle était fermée. Il y avait juste à côté à la patinoire une séance publique de patinage. Cela m'a plu, puis est venu le hockey. J'ai débuté en U9 en défense et suis passé avant en U11.
Guillemette Flamein : quels souvenirs gardez-vous de votre formation amiénoise et comment êtes-vous arrivé à Rouen ?
Arthur Nadaux : j'ai de très bons souvenirs, même si cela s'est un peu dégradé en U18. J'ai tous mes amis là-bas. J'en garde des valeurs de cohésion, d'altruisme qui sont très importantes pour moi. Quant à Rouen, j'ai rencontré en stage France Victor Durand en 2012/2013. En 2014, j'ai appelé le club trop tardivement et Sébastien Jean m'a recontacté la saison suivante (2015/2016). Je suis arrivé lors de ma 3e année U18.
Guillemette Flamein : comment s'est fait votre adaptation entre les U20 et la D2 ?
Arthur Nadaux : je trouve qu'il n'y a pas un écart si important entre les deux catégories. En D2, le jeu est moins vif, moins rapide, plus posé et comme je ne suis pas explosif, ça me correspond peut-être mieux. La 1re année de D2 a été plus compliquée que la 2e. Et j'avais le même rôle en U20 qu'en D2, à savoir être l'un des leaders de l'attaque.
Guillemette Flamein : la saison passée, vous avez fini meilleur pointeur de la D2 (27 pts en 16 rencontres dont 16 buts). A un mois de la fin de la saison, vous êtes encore en tête des pointeurs des Dragons (14 pts en 10 matches dont 7 buts). Comment expliquez-vous ces statistiques ?
Arthur Nadaux : je ne les explique pas. J'ai toujours cette envie, cette folie du but, cette sensation que tout le monde vient vers vous. Ma force, c'est cette envie de marquer, tout le temps ! Cela peut me jouer aussi des mauvais tours. Je suis en effet toujours insatisfait. Quand j'étais petit, on m'a toujours dit que j'étais un renard bien placé, avec une petite crosse qui traîne pour mettre le palet au fond. C'est inné chez moi. Je sens ces choses-là sur la glace, c'est l'un de mes points forts. Mais le plus important, c'est le collectif. C'est lui qui prime sur le reste, avec le patinage. Tout le temps.
Guillemette Flamein : que vous a apporté Rouen depuis votre arrivée ?
Arthur Nadaux : ici, j'ai retrouvé une structure et un rapport avec la direction. Cela m'a rendu plus mature. La structure est plus professionnelle, plus pointue en termes de préparation physique. J'ai changé aussi physiquement car on est obligé de se donner à 200 %. Quand on est plus rigoureux en dehors, on l'est forcément sur la glace.
Guillemette Flamein : que voudriez-vous améliorer ?
Arthur Nadaux : j'aimerais avoir plus d'explosivité et de mental. L'explosivité, je la travaille en dehors de la glace. Le mental... Il faut avoir confiance en soi, avoir du caractère.
Guillemette Flamein : quel est votre point de vue par rapport à l'équipe de France ?
Arthur Nadaux : c'est peut-être mon seul regret, mais je n'y pense pas. Je me suis lancé dans les études car on ne sait pas ce qui peut arriver demain. Alors, tout ce que je peux prendre au hockey, je le prendrai.
@http://hockeymagnews.blogspot.fr - reproduction partielle ou totale interdite sauf autorisation de l'auteur
L'attaquant des Dragons Arthur Nadaux - S. Heude |
Guillemette Flamein : comment se sont passés vos débuts ?
Arthur Nadaux : j'allais à la piscine au Coliseum avec ma mère, mais elle était fermée. Il y avait juste à côté à la patinoire une séance publique de patinage. Cela m'a plu, puis est venu le hockey. J'ai débuté en U9 en défense et suis passé avant en U11.
Guillemette Flamein : quels souvenirs gardez-vous de votre formation amiénoise et comment êtes-vous arrivé à Rouen ?
Arthur Nadaux : j'ai de très bons souvenirs, même si cela s'est un peu dégradé en U18. J'ai tous mes amis là-bas. J'en garde des valeurs de cohésion, d'altruisme qui sont très importantes pour moi. Quant à Rouen, j'ai rencontré en stage France Victor Durand en 2012/2013. En 2014, j'ai appelé le club trop tardivement et Sébastien Jean m'a recontacté la saison suivante (2015/2016). Je suis arrivé lors de ma 3e année U18.
Guillemette Flamein : comment s'est fait votre adaptation entre les U20 et la D2 ?
Arthur Nadaux : je trouve qu'il n'y a pas un écart si important entre les deux catégories. En D2, le jeu est moins vif, moins rapide, plus posé et comme je ne suis pas explosif, ça me correspond peut-être mieux. La 1re année de D2 a été plus compliquée que la 2e. Et j'avais le même rôle en U20 qu'en D2, à savoir être l'un des leaders de l'attaque.
Guillemette Flamein : la saison passée, vous avez fini meilleur pointeur de la D2 (27 pts en 16 rencontres dont 16 buts). A un mois de la fin de la saison, vous êtes encore en tête des pointeurs des Dragons (14 pts en 10 matches dont 7 buts). Comment expliquez-vous ces statistiques ?
Arthur Nadaux : je ne les explique pas. J'ai toujours cette envie, cette folie du but, cette sensation que tout le monde vient vers vous. Ma force, c'est cette envie de marquer, tout le temps ! Cela peut me jouer aussi des mauvais tours. Je suis en effet toujours insatisfait. Quand j'étais petit, on m'a toujours dit que j'étais un renard bien placé, avec une petite crosse qui traîne pour mettre le palet au fond. C'est inné chez moi. Je sens ces choses-là sur la glace, c'est l'un de mes points forts. Mais le plus important, c'est le collectif. C'est lui qui prime sur le reste, avec le patinage. Tout le temps.
Guillemette Flamein : que vous a apporté Rouen depuis votre arrivée ?
Arthur Nadaux : ici, j'ai retrouvé une structure et un rapport avec la direction. Cela m'a rendu plus mature. La structure est plus professionnelle, plus pointue en termes de préparation physique. J'ai changé aussi physiquement car on est obligé de se donner à 200 %. Quand on est plus rigoureux en dehors, on l'est forcément sur la glace.
Guillemette Flamein : que voudriez-vous améliorer ?
Arthur Nadaux : j'aimerais avoir plus d'explosivité et de mental. L'explosivité, je la travaille en dehors de la glace. Le mental... Il faut avoir confiance en soi, avoir du caractère.
Guillemette Flamein : quel est votre point de vue par rapport à l'équipe de France ?
Arthur Nadaux : c'est peut-être mon seul regret, mais je n'y pense pas. Je me suis lancé dans les études car on ne sait pas ce qui peut arriver demain. Alors, tout ce que je peux prendre au hockey, je le prendrai.
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