Cristobal Huet : 4 millions d'euros et des poussières...

En cas de victoire face à Philadelphie, Cristobal Huet, portier de Chicago, serait le 2e Français après Tony Parker à décrocher l'un des plus beaux titres d'un championnat nord-américain, à savoir la coupe Stanley. Mais la comparaison s'arrête là car le basketteur est le 2e sportif français à être le mieux payé toutes disciplines confondues, alors que le gardien des Blackhawks ne pointe qu'au 18e rang...

Sept millions d'euros à peine les séparent et pourtant, tous deux se distinguent dans le championnat le plus prestigieux de leurs disciplines respectives. Titulaire de trois titres de NBA avec les Spurs de San Antonio, Tony Parker a ouvert la voie. Aujourd'hui, c'est peut-être au tour de Cristobal Huet de briller. Malgré la position inconfortable de remplaçant sur le banc des Blackhawks de Chicago, le portier tricolore sera le premier Français à obtenir une coupe Stanley en cas de victoire dans la série de finale des play-offs contre les Flyers de Philadelphie.

Deux sports majeurs nord-américains, et deux salaires dont les montants varient du simple au triple, quasiment. En effet, le basketteur Tony Parker a gagné en 2009 11,1 millions d'euros avec la franchise texane, occupant ainsi le 2e rang du sportif français le mieux payé derrière le footballeur Thierry Henry (18,8 millions d'euros).

Dans ce classement établi par l'Equipe magazine, le hockeyeur Cristobal Huet ne pointe qu'à la 18e place avec un revenu annuel de 4,2 millions d'euros. Seul représentant du hockey sur glace, le portier tricolore est largement mieux placé que les tennismen, le premier du classement, Jo-Wielfried Tsonga, n'arrivant qu'à la 27e place avec 3,5 millions d'euros.

Dans les 20 sportifs français les mieux payés au monde, seuls quatre athlètes n'appartiennent pas au monde du football : le basketteur Tony Parker (2), le pilote de rallye Sébastien Loeb (4), le basketteur Boris Diaw (6) et le hockeyeur Cristobal Huet (18).

Classement :

1. Thierry Henry (football) : 18,8 ME
2. Tony Parker (basket) : 11,1 ME
3. Karim Benzema (football) : 8,8 ME
4. Sébastien Loeb (rallye) : 8,5 ME
5. Franck Ribéry (football) : 8 ME
6. Boris Diaw (basket) : 7,4 ME
7. Patrick Vieira (football) : 7,2 ME
8. Nicolas Anelka (football) : 7 ME
9. William Gallas (football) : 6,8 ME
10. Eric Abidal (football) : 6,4 ME
    
11. Lassana Diarra (football) : 5,3 ME
12. Djibril Cissé (football) : 5,2 ME
13. Patrice Evra (football) : 5,1 ME
14. Florent Malouda (football) : 5,1 ME
15. David Trezeguet (football) : 5,1 ME
16. Mathieu Flamini (football) : 4,9 ME
17. Samir Nasri (football) : 4,4 ME
18. Cristobal Huet (hockey sur glace) : 4,4 ME
19. Abou Diaby (football) : 4,1 ME
20. Yoann Gourcuff (football) : 4 ME

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République tchèque : le retour d'Hadamczik

A peine revenus des Mondiaux de Cologne, médaille d'or autour du cou, les Tchèques connaissent déjà leur futur sélectionneur. Alois Hadamczik succèdera à Vladimir Ruzicka qui l'avait lui-même remplacé à la tête de la formation nationale.

S'il y en a qui le connaît bien, c'est Yorick Treille. Seul Français à évoluer dans l'Extraliga, le championnat tchèque, l'attaquant tricolore n'a plus de secret pour Alois Hadamczik et inversement. En effet, ce dernier a été l'entraîneur du club de Vitkovice, malheureux finaliste des play-offs face à Pardubice, club dont les filets étaient gardés cette saison par une autre légende du hockey national, un certain Dominik Hasek...

Malgré le titre suprême décroché dimanche à Cologne par son équipe, Vladimir Ruzicka est resté ferme et n'est pas revenu sur sa décision de laisser la place de sélectionneur dès la saison prochaine. Il s'occupera désormais du Slavia Prague, tandis que Alois Hadamczik reprendra le flambeau.

A 57 ans, l'ex-entraîneur de Vitkovice bénéficie de l'entière confiance de la fédération tchèque qui voit en lui un homme à l'expérience précieuse.

"Son nom a fait l'unanimité au sein de la fédération, commente Tomas Kral, président de la fédération tchèque. Alois Hadamczik a obtenu les meilleurs résultats de l'équipe tchèque ces dernières années, en dehors bien sûr de ce titre mondial !".

Aujourd'hui, Vladimir Ruzicka ouvre à nouveau la voie royale à celui qui, au cours de ces cinq dernières années, a glané deux médailles en 2006 : celle de bronze aux Jeux olympiques de Turin et celle d'argent aux championnats du monde. Mais depuis, la République tchèque était en panne de résultats, éliminée dès les quarts de finale lors des Mondiaux de 2007 et de 2008...

" Etre sélectionneur, c'est pouvoir choisir les meilleurs joueurs de votre pays, souligne Alois Hadamczik. Mais le talent ne suffit pas, il faut aussi savoir le canaliser, le maîtriser pour conduire ces joueurs vers un seul objectif : la victoire. Et pour ça, il faut savoir forger un état d'esprit de combattants !"

Et du talent, le futur sélectionneur n'en manquera pas dans son équipe. Reste à savoir quel sera l'avenir du grand Jaromir Jagr au sein de la formation. Pour le moment, la légende du hockey tchèque n'a pris aucune décision quant à sa participation à la sélection future. A 38 ans, Jaromir Jagr a déjà tout gagné. Une très belle fin de carrière qui pourrait très bien s'arrêter sur ce 2e titre mondial.

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La France au 15e rang mondial

La fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) a publié un nouveau classement mondial des nations de hockey qui prend en compte les résultats des Mondiaux de Cologne. La France remonte d'une place et occupe le 15e rang mondial derrière l'Autriche et devant l'Italie.

Et une place gagnée ! C'est ce que l'équipe de France a décroché aux Mondiaux de Cologne en plus de son maintien. Les Bleus occupent désormais le 15e rang mondial avec 2 900 points, devant l'Italie (2 860 points) et juste derrière l'Autriche (2 935 points).

La France réussit à se maintenir à la limite du premier tiers du classement mondial de hockey masculin qui compte 49 nations.

En tête de ce classement trône à nouveau la Russie qui a récolté l'argent aux championnats du monde (3 980 points), suivie du Canada, sortie en quarts de finale (3 970 points) et de la Suède qui remonte dans le classement grâce à sa médaille de bronze (3 845 points). Résultat de leur calamiteux tournoi, les Etats-Unis ne figurent plus dans le top 5 des meilleures nations mondiales, étant supplantés par la République tchèque qui a succédé hier soir à la Russie et a été sacrée à Cologne championne du monde.

Classement des cinq premières nations :

1. Russie 3980 points vice-championne du monde 2010
   
2. Canada 3970 points championne olympique 2010
   
3. Suède 3845 points médaillée de bronze Mondiaux 2010
   
4. Finlande 3805 points médaillée de bronze olympique 2010
   
5. République tchèque 3785 points championne du monde 2010
   

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Mondiaux de Cologne : la République tchèque sur le toit du monde

Pas de 3e titre consécutif pour la Russie stoppée ce soir par la République tchèque (2-1) au terme d'une finale de folie. La Suède s'empare de la médaille de bronze face à l'Allemagne (3-1).

Les Russes n'auront pas réussi à faire la passe de trois et ainsi à égaler la République tchèque qui avait emmagasiné trois médailles d'or d'affilée (1999, 2000 et 2001). Au terme d'une finale jouée à guichets fermés dont plus de la moitié des billets a trouvé preneur chez les supporters russes (plus de 10 000 !), les Tchèques de Jaromir Jagr et du grandiose gardien Thomas Vokoun se sont imposés face aux tsars d'Alexander Ovechkin sur le score serré de 2 à 1. Les Russes étaient invaincus depuis 27 rencontres consécutives en championnat du monde...

On aura tout vu ce soir :

- le but le plus rapide de ces Mondiaux marqué après 20 secondes de jeu par Klepis sur passe de Jagr (1-0)

- puis un but de Datsyuk refusé car marqué après la fin du temps réglementaire du 1er tiers

- le 2e but tchèque inscrit du patin dans la 2e période par le capitaine tchèque Rolinek

- puis en toute fin de 3e, la tentative réussie cette fois-ci de Datsyuk sur passe de Kovalchuk à moins de 2 minutes de la fin de la rencontre

- enfin, les allers-retours du jeune portier russe Varlamov (22 ans), Bykov sortant son gardien dans les 3 dernières minutes du match, alors que les Tchèques écopaient de deux pénalités...

Le sacre des Tchèques paraît incroyable ce soir au vu du parcours de cette équipe. La formation de Jaromir Jagr a en effet bien failli disparaître du tournoi dès le premier tour. Elle s'est ensuite difficilement qualifiée en demi-finale en battant la Finlande aux tirs aux buts puis en finale en éliminant la Suède également aux tirs aux buts !

La République tchèque remporte son 6e titre de champion du monde (1999, 2000, 2001, 2003 et 2004). Elle avait décroché le dernier en 2004, à domicile, puisqu'elle organisait cette année-là les championnats du monde à Prague.

Palmarès des Mondiaux de Cologne :

• médaille d'or : République tchèque
• médaille d'argent : Russie
• médaille de bronze : Suède

• meilleur gardien : Endras (Allemagne)
• meilleur attaquant : Datsyuk (Russie)
• meilleur défenseur : Nummelin (Finlande)
• meilleur scoreur : Kovalchuk (Russie)
  

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Mondiaux : l'année de la République tchèque

A l'heure où la République tchèque affronte demain la Russie en finale des Mondiaux de Cologne, la nation de Jaromir Jagr accueillera également cette compétition en 2015.

Dix ans après ou presque... Alors que les Mondiaux en Allemagne touchent à leur fin avec demain, à 20 h 30, à Cologne, une finale placée sous le sceau des pays de l'Est (Russie-République tchèque), la fédération internationale de hockey sur glace a rendu son verdict quant au pays organisateur de la compétition en 2015.

Après l'avoir organisé en 2004, la République tchèque accueillera à nouveau l'événement simultanément dans sa capitale, Prague, et à Ostrava. La candidature du pays natal de Jaromir Jagr a remporté la majorité des voix face à l'Ukraine, autre nation en lice pour cette date (84 contre 22 voix).

Les prochains Mondiaux se dérouleront du 30 avril au 15 mai, en Slovaquie, dans les villes de Bratislava et de Kosice. En 2012, Helsinki (Finlande) et Stockholm (Suède) seront les villes hôtes du 4 au 20 mai. Idem en 2013, du 3 au 19 mai avec encore un point d'interrogation sur la localisation géographique pour la Finlande (Helsinki, Tampere, Turku).

En 2014, la capitale biélorusse Minsk devrait recevoir à son tour les meilleures nations mondiales... Une candidature qui soulève bien des questions par rapport à l'importante vétusté et la très faible capacité d'accueil en matière d'infrastructures hôtelières et touristiques de cette ville et de son pays en général...

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Michaël Juret : "On franchit une marche chaque année"

Avec l'arrivée d'Alain Vogin au poste de directeur technico-sportif, le club d'Angers poursuit sa structuration entamée il y a cinq ans par Michaël Juret. Bilan d'une présidence de cinq ans au cours de laquelle les Ducs se sont hissés de façon fulgurante en finale de ligue Magnus, cette saison.

Guillemette Flamein : l'arrivée d'Alain Vogin à Angers en tant que directeur sportif renforce la structuration d'un club arrivé à maturité en à peine cinq ans. Pour quelles raisons vous êtes-vous doté d'un directeur technique ?

Michaël Juret : cette décision est le fruit d'une longue réflexion. J'ai engagé Alain Vogin en CDI pour lui faire comprendre que j'étais sûr de mon choix. Au club, nous avons quatre brevets d'Etat à plein temps qui ont besoin d'être structurés. Avec Heikki Leime, nous avons pensé qu'un directeur technique serait le bienvenu. Je connais bien Alain, il a joué à Angers pendant cinq ans. Il est passionné, travailleur et perfectionniste.

G. F. : quel sera son rôle précis au sein des Ducs ?

M. J. : Alain travaillera en binôme avec Heikki sur l'équipe première. Il supervisera l'organisation sportive et technique sur l'ensemble du club. Il aura à décider du choix de l'entraîneur et des joueurs, ce que je faisais avant sans en avoir les compétences. Cela me soulagera également. Nous voulons professionnaliser toute cette partie-là.

G. F. : en cinq ans, les Ducs ont complètement changé de visage au point d'être régulièrement présents dans les phases finales de toutes les compétitions et d'avoir décroché la coupe de France en 2007, la première à se jouer à Paris dans l'enceinte de Bercy...

M. J . : nous avons beaucoup travaillé avec François Dusseau et les joueurs. En 2006/2007, le championnat pour nous était très difficile, mais sur une coupe, on savait que cela pouvait être possible. Bercy arrivait. On a tout misé sur ce match-là. Après avoir éliminé Rouen en demi-finale, tout était jouable. Ce jour-là, on a gagné bien plus que le championnat ! Bercy est la récompense d'un travail entamé bien avant par le club. Cette coupe a été un catalyseur pour les Ducs. On va dire que ça a facilité le dossier.

G. F. : quelles répercussions sur le club a eu l'obtention de ce titre ?

M. J. : ça a tout accéléré. Je n'ai gardé autour de moi que des personnes qui croyaient en moi. Mon projet était un peu fou et j'avais besoin de fous autour de moi (rires). Je me suis séparé des autres. Chaque année, on a joué la stabilité. Depuis trois ans, il n'y a pas un joueur que j'ai signé que je n'ai pas vu avec l'entraîneur. Je préfère me rendre un week-end en Suède, ça me coûte moins cher d'aller voir jouer un gars que de me tromper sur la saison...

G. F. : parallèlement à votre activité au sein des Ducs, vous êtes également chef d'entreprise. De quelle façon gérez-vous le club ?

M. J. : je gère mes entreprises de la même manière que je gère le club. C'est-à-dire que je crée des liens assez forts avec les gens. C'est ma manière de fonctionner. Je peux aussi passer l'aspirateur dans le vestiaire des joueurs. je suis le premier à aller saluer les supporters à l'extérieur. Je ne suis pas fait pour rester dans la loge à manger des petits fours ! Je comprends qu'à l'extérieur, cela puisse choquer et paraître surprenant. Mais tout ce que je fais est dans l'unique but de faire progresser mon club.

G. F. : on vous sent très proche des joueurs, voire omniprésent pendant les matches...

M. J. : Heikki Leime a un objectif fixé à chaque début de saison et je lui donne les moyens pour le réaliser. Pendant la saison, je n'interviens plus sur le sportif. Contrairement à ce que pensent les gens en me voyant derrière le banc pendant les matches, jamais je n'interviendrais pour changer un joueur ni pour dire quoi que ce soit sur la tactique de jeu ! C'est le travail de l'entraîneur et de son adjoint. Les choses sont claires : si l'entraîneur a atteint son objectif, il est conservé. Sinon, je cherche quelqu'un d'autre. Je suis incapable de faire du coaching. Mais je suis capable de gérer une entreprise et un club. Ce qui m'intéresse, c'est la fin de la saison.

G. F. : un mois est désormais passé depuis la finale de ligue Magnus perdue face à Rouen. Quel bilan en tirez-vous ?

M. J. : il est mitigé. On visait la finale et cet objectif sportif a été rempli, tout comme les objectifs financiers et de fréquentation. On a des petits regrets de pas avoir remporté la finale après avoir mené 2 matches à 0. On se dit qu'on a une chance... Tout comme pour celle de la coupe de la Ligue qui nous échappe contre Grenoble, alors qu'elle était à notre portée. On reste dans notre programme établi sur trois ans.

G. F. : le recrutement des Ducs est quasiment bouclé. Sur quelles bases partez-vous la saison prochaine ?

M. J. : on garde la même ossature composée de joueurs-clés. On franchit une étape chaque année. L'objectif de la prochaine saison est très clair : remporter un titre.

G. F. : que conservez-vous de ces premiers cinq ans de présidence ?

M. J. : je suis un perfectionniste. J'ai vécu des moments douloureux avec le départ de François Dusseaux. Même si Heikki Leime est quelqu'un de difficile à découvrir, je vis avec lui de grands moments. Plutôt que des regrets, je suis sur l'affectif. Je garde des bons et des mauvais souvenirs.

G. F. : en cinq ans, vous avez réussi à attirer et à conserver, pour certains, des joueurs tels que Fortier, Bellemare, Baluch, Laprise, Kiprusoff, Aubry, Lacroix et aujourd'hui, Brian Henderson... Quelles valeurs souhaitez-vous leur transmettre ?

M. J. : la première : le travail, cette capacité à s'investir dans le projet comme moi, je le fais tous les jours. Ensuite, les valeurs d'honnêteté, d'empathie, la volonté d'aller vers les autres. Et toujours faire du mieux qu'on peut.

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Mondiaux de Cologne : les Bleus sous analyse

La France a terminé ses Mondiaux sur une bonne note et se tournera dès l'été vers ceux de Slovaquie. Le point sur un groupe qui a juste assuré l'essentiel et dont les jeunes sont en nette progression.

Que retenir de ces Mondiaux de Cologne qui viennent de s'achever pour l'équipe de France ? Plusieurs choses. Tout d'abord, le groupe est apparu soudé malgré les difficultés et la jeunesse qui la caractérise. Ensuite, les Bleus ont réussi à garder le cap sur leur objectif en sachant réagir quand il le fallait. A noter également, la progression et l'excellent travail des jeunes en qui Dave Henderson et Pierre Pousse ont choisi de placer leur confiance (voir ci-dessous). Et enfin, une paire de gardiens très solides avec un Fabrice Lhenry en pleine forme malgré une saison blanche en club et un Eddy Ferhi, dans ses meilleurs jours.

L'évidence

Les cadres de l'équipe de France ont une fois encore donné l'exemple. Les meilleurs buteurs des Bleus sont en effet Yorick Treille, Laurent Meunier, Baptiste Amar et Laurent Gras, tous trentenaires très expérimentés, Baptiste Amar confirmant une fois de plus ses talents de défenseur offensif avec une assistance supplémentaire à son actif.

La confirmation

Révélé l'an passé lors des Mondiaux de Berne, Stéphane Da Costa qui joue en ligue universitaire américaine confirme pleinement sa place au sein des Bleus. Un diamant à l'état pur de technique, doté d'une vision du jeu unique, qui fait de ce jeune attaquant de 20 ans l'un des joueurs clés d'avenir des Tricolores (1 but + 2 assistances).

Autre confirmation, celle de Luc Tardif. A 25 ans, l'attaquant rouennais impose tranquillement son gabarit, sa puissance et son explosivité au sein du Team France (1 but + 2 assistances).

Sans oublier Sacha Treille qui, à 22 ans, semble avoir trouvé son équilibre au sein du groupe. Le jeune attaquant de Malmö est apparu totalement libéré et en pleine confiance, jouant sans complexe de son physique et de sa puissance pour faire le ménage derrière et devant la cage (1 but + 1 assistance).

La révélation

Sans aucun doute Yohann Auvitu. Sacré homme du match côté français face aux Etats-Unis, le jeune défenseur de 20 ans qui évolue en 2e division finlandaise (Mestis) a gagné ses galons dès ses premiers Mondiaux avec les seniors. Auteur de deux assistances, il joue déjà sur le 2e bloc défensif aux côtés de Nicolas Besch et participe aux power-play avec Baptiste Amar. Son profil offensif en fait une perle rare au sein des Tricolores. L'un des futurs éléments-clés de la défense des Bleus.

La déception

Elle se résume en un mot : blessure. Bien que privée de Laurent Meunier et de Julien Desrosiers à Berne, l'équipe de France a réellement joué cette année de malchance au fil des matches. Après avoir à nouveau perdu Julien Desrosiers en avril, elle a dû se priver des attaquants Teddy Da Costa et d'Erwan Pain puis du défenseur Antonin Manavian. Laurent Meunier a courageusement participé au dernier match contre le Kazakhstan malgré une vilaine fracture à un doigt. Quant à l'attaquant Yorick Treille, il a été victime d'une fracture du tibia gauche, 5 minutes après l'entame de jeu face aux Kazakhs...

Meilleurs buteurs du tournoi

Baptiste Amar : 2 points
Laurent Gras : 2 points
Laurent Meunier : 2 points (blessé)
Yorick Treille : 2 points (blessé)

Meilleurs assistants du tournoi

Yohann Auvitu : 2 points
Pierre-Edouard Bellemare : 2 points
Stéphane Da Costa : 2 points
Luc Tardif : 2 points

Meilleurs pointeurs du tournoi

Baptiste Amar : 3 points (2 b + 1 a)
Pierre-Edouard Bellemare : 3 points (1 b + 2 a)
Stéphane Da Costa : 3 points (1 b + 2 a)
Laurent Meunier : 3 points (2 b + 1 a)
Luc Tardif : 3 points (1 b + 2 a)

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Mondiaux de Cologne : la France assure son maintien !

La France a assuré son maintien face au Kazakhstan (5-3), mais de justesse car l'Italie, battue en prolongation par les USA (2-3 ap), a bien failli envoyer les Bleus en relégation...

Il n'est jamais bon de dépendre des autres... Et les Français ont senti la lame de l'enfer raser leur échine sur la glace, à Mannheim. En effet, déjouant tous les pronostics de l'ensemble des observateurs présents à Cologne et à Mannheim, les Italiens ont bien failli les renvoyer dans les ténèbres de la division 1...

Tenant la dragée haute à des Américains évoluant sur le mode "touriste" et non "compétiteur", les Transalpins n'ont pourtant pas réussi à conclure l'affaire dans le temps réglementaire, condamnés à jouer une prolongation qui leur fut défavorable (2-3).

Heureusement pour les Bleus, les Etats-Unis ont eu un sursaut d'orgueil dans le dernier tiers de leur rencontre, empêchant les Transalpins de jouer aux Français le même tour que ces derniers leur avaient joué à Québec il y a deux ans.

De leur côté, les Bleus ont rempli parfaitement leur mission en remportant les deux victoires prévues, la première face aux Italiens (2-1), la seconde face aux Kazakhs (5-3).

Un très beau match dans lequel Fabrice Lhenry s'est particulièrement illustré, à l'image de son capitaine Laurent Meunier, époustouflant malgré un doigt fracturé lors de la rencontre face aux USA et auteur du 2e but français.

Maltraitée par un arbitrage russe outrancièrement favorable aux Kazakhs (charges à la tête sifflée ou dans le dos non sifflées, accroché sur Luc Tardif seul devant le portier adverse non sifflé, etc.), l'équipe de France a su rendre son power play efficace en marquant à 5 contre 4 à deux reprises et a inscrit cinq buts avec cinq buteurs différents. Malgré tout, elle a encore du travail à accomplir pour améliorer sa communication en défense, Fabrice Lhenry s'étant trop souvent retrouvé seul face à deux adverdsaires juste devant ses filets. Ensuite, elle perd encore bien trop de palets à la bleue, s'exposant à des contre-attaques fulgurantes qui la mettent systématiquement en danger.

La France peut rentrer tranquillement au pays, le sourire aux lèvres, même si l'accouchement n'a pas été sans douleur. Les Bleus ont bien mérité leurs vacances...

Maintien :

• USA : 3 victoires dont une en prolongation (5 points)
  
• France : 2 victoires (4 points)
• Italie : 1 victoire et 1 dégfait en prolongation (3 points)
• Kazakhstan : 0 victoire (0 point)

L'Autriche et la Slovénie participeront aux Mondiaux du groupe A l'an prochain, en Slovaquie.

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Mondiaux de Cologne : le Kazakhstan en dessert

La France joue à midi son dernier match de poule de relégation contre le Kazakhstan. Elle devrait sans problème se maintenir dans l'élite mondiale.

Comme il a fait du bien ce jour de repos hier aux Français ! Un "day off" comme l'on dit ici, à Mannheim, pour réparer les corps et réconforter les âmes. Côté tricolore, rien n'est encore joué car le Kazakhstan reste un gros morceau. Promue cette année dans le groupe A de l'élite mondiale, cette nation essaiera sans aucun doute de réaliser un exploit à midi en épinglant à un tableau de chasse désespérement vide l'équipe de France. Pulvérisés par les Etats-Unis (10-0) et battus de justesse par l'Italie (2-1), les Kazakhs devraient en toute logique redescendre la saison prochaine.

Même s'ils partent favoris de cette dernière journée, les USA ayant rempli leur contrat et obtenu leur maintien dimanche face à la France, les Bleus devront néanmoins se méfier de leurs adversaires. En effet, malgré une victoire aux Mondiaux de Qiqihar en Chine en 2007 (3-1) synonyme de montée dans l'élite mondiale, les Tricolores se sont lourdement inclinés le 8 février 2009, lors du tournoi de qualification aux J.O de Vancouver, à Oslo en Norvège (8-2).

Les raisons de cette défaite s'expliquent par le fait que les trois quarts de l'équipe nationale kazakhe jouent dans le club de Barys Astana évoluant dans la puissante ligue de KHL. Même si la solidité technique et la rugosité de ces joueurs n'ont pas pesé bien lourd face à la jeune garde de NHL, elles pourraient beaucoup plus embêter l'équipe de France, comme elles l'ont fait face aux Transalpins...

Maintien quasiment assuré...

• La France gagnera son maintien si elle remporte son dernier match aujourd'hui et que l'Italie perd contre les USA.

• La France gagnera son maintien si elle perd en prolongation ou aux tirs aux buts son dernier match et si l'Italie perd face aux USA.
  

Classement de poule

• USA : 2 victoires (+ 14)
• France : 1 victoire (+ 1)
• Italie : 1 victoire (0)
• Kazakhstan : 0 victoire (- 9)

France - Kazakhstan : à 12 h 15, à Mannheim. Match diffusé en direct sur Sport +.

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Mondiaux de Cologne : indigestion américaine pour la France

La France n'a rien pu faire face aux Etats-Unis ce midi, à Cologne. Battus sèchement 4 à 0, les Bleus ont encore une chance de se maintenir en élite mardi face aux Kazakhs, poussés aujourd'hui en relégation par l'Italie (1-2).

Comme à Amiens, il y a deux semaines, les Français n'ont pas pu endiguer la vague étoilée venue du Nouveau Monde. Un monde d'écart entre les deux équipes, malgré une très bonne entame de jeu de l'équipe de France qui, avec Eddy Ferhi dans la cage, mais sans Laurent Meunier, blessé au doigt dans le match contre l'Italie, n'a concédé aucun but.

Malheureusement pour les Tricolores, les Américains sont revenus des vestiaires avec encore plus de vitesse et de technique dans les crosses et les patins. D'entrée de 2e tiers, Foligno ouvrait le score (1-0 24'49 ass. Johnson, Dubinsky). La France subissait, étouffait sous le gant de fer de cette jeune armada de NHL aux visages d'anges. Dubinsky s'envolait 10 minutes plus tard pour enfoncer le clou (2-0 33'11 ass. Moss, Lundin).

Malgré un Ferhi en pleine possession de ses moyens, les Français étaient largement dépassés par la vitesse de ses adversaires et commettaient de nombreuses fautes pour essayer d'enrayer le bulldozer. Profitant d'une supériorité en début de 3e tiers, TJ Oshie ne laissait aucune chance au portier grenoblois, masqué par une forêt de crosses et de patins devant sa cage (41'36 en sup. ass. Galiardi, Yandle). Foligno, le défenseur d'Ottawa, signait alors son 2e but, le dernier pour les USA de la rencontre, par un slap puissant plein centre de la bleue, allant se ficher directement au fond des filets au-dessus de l'épaule de Ferhi (4-0 53'41 Dubinsky, Moss).

Malgré ce score sévère qui ne reflète pas les quelques très belles occasions manquées des Bleus à l'image de celles de Sacha Treille, les Tricolores ont loin d'avoir été ridicules dans cette partie. Reprenant cet après-midi le bus pour Mannheim, ils se reposeront demain avant d'affronter mardi, à 12 h 15, le Kazakhstan qui a perdu deux matches sur trois dans cette poule et qui est d'ores et déjà assuré de redescendre l'an prochain.

Classement de poule

• USA : 2 victoires (+ 14)
• France : 1 victoire (+ 1)
• Italie : 1 victoire (0)
• Kazakhstan : 0 victoire (- 9)

France - Kazakhstan : mardi, à 12 h 15, à Mannheim. Match diffusé en direct sur Sport +.

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Mondiaux de Cologne : La France croque l'Italie

La France a réussi son entrée de poule en battant l'Italie 2 à 1. Place demain midi aux Etats-Unis qui ont étrillé le Kazakhstan 10 à 0.

Comme il y a deux ans à Québec, les Français n'ont laissé aucune chance à leur homologues transalpins et partent ce soir pour Cologne avec une victoire extrêmement précieuse dans leurs bagages.

Un succès, certes mince (2-1), mais qui met du baume au coeur et redonne confiance aux Tricolores, avant leur 2e confrontation américaine. Le Team USA avait remporté le match amical 3-1 à Amiens, le 4 mai dernier. Mais depuis, la France s'est mise au diapason des Mondiaux et est prête à un nouveau duel.

Que dire de ce match ? L'équipe de France n'a pas particulièrement brillé, mais a su être efficace, à l'image de Baptiste Amar, qui a ouvert le score d'entrée de 1re période (4'34 ass. Da Costa S., Bellemare). Tranquille et très concentré, Fabrice Lhenry a réussi à se remobiliser après la déroute norvégienne, effectuant là encore d'énormes arrêts qui ont rassuré ses coéquipiers.

Il a fallu attendre l'ultime période pour connaître du suspense et une issue qui paraissait bien aléatoire. Profitant d'une supériorité numérique, Laurent Gras bien servi par Hecquefeuille sur son côté droit, envoyait le palet sur le portier italien. Le rebond était fatal à Bellissimo, qui relâchait devant le Chamoniard encore à l'affût (43'14 en sup. ass. Hecquefeuille). A 2-0, les Bleus se détendaient... un peu trop, offrant à leur gardien quelques belles frayeurs et aux Italiens, plusieurs pénalités.

Le défenseur Michele Strazzabosco n'en demandait pas moins et s'envolait seul, à 5 contre 4, devant Lhenry qu'il crucifiait d'un tir sec du poignet entre les jambières (51'04 ass. Borgatello, Ramoser). Revenus dans la course à 2-1, les Azzuri tentaient le tout pour le tout, mais une pénalité les obligeait à terminer la rencontre en infériorité numérique.

Classement de poule

• USA (+ 10)
• France (+ 1)
• Italie (- 1)
• Kazakhstan (- 10)

France - USA : demain, à 12 h 15, à Cologne. Match diffusé en direct sur Sport +.

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Mondiaux de Cologne : l'Italie en apéritif

La France affronte aujourd'hui l'Italie en premier match de poule de relégation. Un adversaire à ne surtout pas négliger, vainqueur lors de la dernière rencontre le 13 février, dans le cadre de l'Euro Ice Hockey Challenge (EIHC), en Italie.

Les Italiens et les Français le savent : il n'y a plus de question à se poser. A ce stade de la commpétition, l'erreur n'est plus un paramètre envisageable. Les deux places synomymes de maintien se paieront très, très cher.

Bourreau des Transalpins à Québec, il y a deux ans, dans les mêmes circonstances, la France entame cette poule de relégation malheureusement diminuée. Privés de Teddy Da Costa, d'Erwan Pain et à présent d'Antonin Manavian suite à la très violente charge portée à son visage par un joueur norvégien, les Bleus aligneront le défenseur angevin Kevin Igier et l'attaquant rouennais Loïc Lampérier pour pallier ces absences.

Cependant, la bonne nouvelle est que les Tricolores présentent une équipe également plus complète en attaque et dans les buts par rapport au dernier match qui les ont opposés aux Italiens. Le 13 février, dans le cadre de l'EIHC en Italie, l'équipe de Laurent Meunier s'était inclinée 2 à 0. A l'époque manquaient à l'effectif hexagonal les attaquants Yorick Treille, Stéphane Da Costa et Luc Tardif et les gardiens Fabrice Lhenry et Eddy Ferhi. Ces trois avants, tous trois marqueurs de ces Mondiaux, risquent de mettre à mal les Transalpins cet après-midi. Quant aux deux portiers, on sait qu'ils sont capables de se hausser à leur meilleur niveau face à de tels enjeux.

Mais les Italiens, fraîchement promus avec les Kazakhs dans le groupe A cette année, n'entendent pas redescendre de sitôt. Au 15e rang mondial devant la France, les "Azzuri" disposent d'une formation solide, encadrée de joueurs âgés et expérimentés et d'un gardien que les Français connaissent bien, l'Italo-Canadien Adam Russo ayant joué à Tours lorsque le club évoluait encore en ligue Magnus.

France - Italie : 16 h 15, à Mannheim : rencontre diffusée en différé à 17 h 45 sur l'antenne de Sport +.

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Mondiaux de Cologne : palme d'or pour la Russie

Alors que la France est au repos et que le tour qualificatif commence aujourd'hui, Glacenews fait le point sur la phase préliminaire des Mondiaux de Cologne. La Russie établit un nouveau record mondial d'affluence.

Les organisateurs des championnats du monde en Allemagne sont décidément abonnés au Guiness Book des records ! Après avoir enregistré le plus grand nombre de spectateurs lors du match d'ouverture Allemagne-USA, le vendredi 7 mai, au stade de football de la Schalke 04 à Cologne (77 803 personnes), ils viennent à nouveau d'entrer dans la légende.

En effet, l'affiche Slovaquie-Russie a rassemblé le dimanche 9 mai, à Cologne, 18 522 spectateurs. Un nouveau record d'affluence jamais enregistré à ce jour dans le cadre du tour préliminaire de cette compétition qui, de surcroît, est établi sans la présence dans ce match du pays organisateur...

Plusieurs raisons expliquent ce record :

• le palmarès de la Russie, double championne du monde en titre
• le premier match de l'équipe de Slava Bykov dans le cadre de ces Mondiaux
• la présence au sein de l'équipe des stars de NHL tels Alexander Ovechkin et Alexander Semin, des Washington Capitals et d'Ilya Kovalchuk, attaquant des New Jersey Devils
  

Et il y a fort à parier que d'autres records tomberont. En effet, la Russie et ses tsars de glace affronteront... l'Allemagne en tour qualificatif demain, à Cologne. Un duel sur glace, mais également dans les tribunes puisque les supporters russes sont d'ores et déjà extrêmement nombreux à Cologne...

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Mondiaux de Cologne : les Bleus en relégation

Battue par la Norvège 5-1, l'équipe de France n'échappe pas cette année à la poule de relégation. Elle affrontera dès samedi l'Italie puis les Etats-Unis dimanche et finira par le Kazakhstan mardi. Les Bleus doivent remporter deux des trois matches pour se maintenir dans le groupe A.

Le miracle n'a pas eu lieu cet après-midi, à Mannheim. L'équipe de France a été dépassée par la Norvège (1-5) et devra disputer la poule de relégation, comme lors des Mondiaux de Québec, en 2008, où elle l'avait remportée face à l'Italie. Pourtant, les Bleus avaient bien négocié la 1re période. Profitant d'une pénalité de 5 minutes pour violent coup de coude en plein visage de Laumann sur Antonin Manavian, Stéphane Da Costa ouvrait le score d'un tir lumineux entre la crosse et la jambière du portier Grotnes (12'49 ass. Auvitu). Mais l'euphorie était de courte durée. Les Norvégiens, patauds dans le 1er tiers, haussaient leur niveau dès l'entame de la 2e période pour revenir à une dangereuse égalité.

Les nombreuses occasions manquées des Tricolores ajoutées à des pénalités stupides permettaient aux Scandinaves de crucifier les Bleus de quatre buts supplémentaires. L'addition était lourde et très salée pour les Français qui devront sauver leur peau dès samedi.

En effet, le programme de l'équipe nationale s'annonce très chargé dans les jours prochains. Samedi, elle affronte l'Italie à Mannheim. Match à remporter sans se poser de questions pour aborder dimanche, à Cologne, un autre virage très délicat, les Etats-Unis, surprenants perdants de leur poule. Lundi, repos. Puis mardi, retour à Mannheim pour une dernière confrontation face au Kazakhstan.

Dans cette poule dont la formule a changé par rapport aux Mondiaux de Québec (trois matches contre le même adversaire avec deux victoires à décrocher), seuls les deux premiers seront qualifiés pour le maintien dans le groupe A. Autant dire que l'enjeu est crucial pour les quatre formations qui doivent chacune ramener deux victoires sur trois dans leurs bagages. Il n'est plus question de perdre une seule bataille. Il faut tout simplement gagner la guerre.

Samedi : Italie - France : 16 h 15 à Mannheim

Dimanche : France - USA : 12 h 15 à Cologne

Mardi : Kazakhstan - France : 12 h 15 à Mannheim

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Mondiaux de Cologne : les Bleus dépendent des Tchèques

Hier, l'équipe de France a réalisé une très belle performance face à la Suède, laissant échapper la victoire d'un petit but (2-3). L'improbable victoire de la Norvège face à la République tchèque (3-2) prive les Français de la maîtrise de leur destin...

Encore un match très difficile pour les Français, mais qui a été beaucoup mieux négocié que la rencontre face à la République tchèque. Comme l'an passé à Berne, les Tricolores ajustent leur tactique au fil des matches et ont affiché une concentration et une discipline qui leur a permis de juguler l'offensive des Trois Couronnes.

Pour cette 2e confrontation des Mondiaux, le staff des Bleus a décidé de mettre Ferhi dans les buts, auteur de 37 arrêts sur 40 lancers, remplacé dans le 3e tiers par Lhenry (5 arrêts sur 5). Les Tricolores, alors menés 3 à 0, en début de dernière période, ont réagi dans l'ultime période, à l'image de leur rencontre face aux Tchèques. L'infatigable Yorick Treille a ouvert le score à 44'34, suivi de Luc Tardif dix minutes plus tard (54'05 ass. Da Costa S. et Amar).

Malgré cette belle performance, les Français ne sont plus maîtres de la situation, ce qui aurait pu être le cas si la République tchèque avait vaincu la Norvège. Mais voilà ! L'incroyable est arrivé et les Scandinaves ont créé la surprise en battant l'équipe de Jaromir Jagr (3-2).

Demain, les Bleus doivent donc impérativement remporter leur dernier match de poule face aux Norvégiens et ne devront leur survie qu'en cas de victoire des Tchèques face à la Suède. Dans le cas contraire, les Tricolores joueront la semaine prochaine la poule de relégation...

Résultats de lundi et mardi :

Lundi :

• USA - Danemark : 1-2 (ap)
• Suisse - Italie : 3-0
• Finlande - Allemagne : 1-0
• Lettonie - Canada : 1-6
  

Mardi :

• Russie- Kazakhstan : 4-1
• République tchèque - Norvège : 2-3
  
• Biélorussie - Slovaquie : 2-4
• Suède - France : 3-2
  

Prochain match des Bleus demain, jeudi, face à la Norvège, à 16 h 15, à Mannheim, diffusé en direct sur Sport +.

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Mondiaux de Cologne : défaite des Bleus face aux Tchèques

Hier, les Tricolores ont perdu leur premier match face aux Tchèques de Jaromir Jagr (6-2). Bilan de ce premier week-end de Mondiaux.

On savait la partie difficile et elle l'a bel et bien été. Comment faire mieux face à une armada tchèque solide et puissante, emportée par le lion Jagr ? Les Bleus se sont logiquement inclinés sur le score de 6-2 (2-0, 2-0, 2-2), le grand Jaromir ayant inscrit trois assistances au cours de la rencontre. Dans un sursaut de conquête, les Tricolores ont réussi à tromper par deux fois le porter adverse en deux minutes, le premier but étant signé de Yorick Treille, très familier de cette nation de hockey (46'27 assist. Meunier), le second étant marqué par Laurent Meunier (48'37 assist. Sacha Treille, Tardif).

Dans le reste du week-end, pas de grand bouleversement en dehors de l'éclatante et surprenante victoire du Danemark sur la Finlande (4-1). Danemark qui a vu son très jeune gardien, Frederik Andersen, 21 ans à peine, se révéler et à qui une carrière très prometteuse s'ouvre...

Résultats du week-end :

Vendredi :

• USA - Allemagne : 1-2 (ap)

Samedi :

• Canada - Italie : 5-1
• Finlande - Danemark : 1-4
• Suisse - Lettonie : 3-1

Dimanche :

• République tchèque - France : 6-2
• Slovaquie -Russie : 1-3
• Norvège-Suède : 2-5

Prochain match des Bleus demain, mardi, face à la Suède, à 20 h 15, à Mannheim.

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Mondiaux de Cologne : au coeur des Bleus

Aujourd'hui, l'équipe de France entame ses championnats du monde à Mannheim, à 16 h 15, face à la République tchèque. Qui sont ces garçons qui constituent la formation nationale ? Revue d'effectif avec Jonathan Zwikel qui a pris sa retraite internationale l'an passé, à l'issue des Mondiaux de Berne, après plus de 15 ans passés au sein des Bleus.

Gardiens :

Eddy FERHI (Grenoble) : un super gardien qui a besoin d’un déclic avec l’équipe de France. Hors de la glace, Eddy aime chambrer !

Florian HARDY (Dijon) : l'un de nos portiers d’avenir. Sa volonté et sa combativité peuvent l’ammener loin. Hors glace, un super gars, vraiment en or, un vrai homme d’équipe, ce qui est rare à ce poste.

Fabrice LHENRY (Rouen) : le guerrier ! Blessé puis bloqué à Rouen, « Fab » sera présent pour le Mondial, vous verrez. Cet homme a un moral d’acier. En dehors, c’est difficile de faire plus gentil que lui. Tout le monde l’aime et encore une fois, c’est très rare pour un gardien.

Défenseurs :

Baptiste AMAR (Rogle BK, Suède) : le meilleur défenseur français et l'un des meilleurs de l’histoire des Bleus. Il a tout. En dehors, Baptiste est discret, tranquille, serein. La sérénité !

Johan AUVITU (Jyvaskyla, Finlande) : il est l’avenir, le futur Amar. Il a tout et est dans un processus de formation qui peut l’emmener loin.

Vincent BACHET (Amiens) : le roc ! Dur, solide, imperturbable. J’aime sa sobriété sur la glace. Elle le rend bon et montre l'exemple pour les jeunes défenseurs qui veulent souvent en faire trop. En dehors, « Bach » est banquier, c’est « Monsieur Bourse ». Un super gars aussi. On peut compter sur lui.

Nicolas BESCH (Grenoble) : j’aime son profil rare en France car offensif. Il porte le jeu vers l’avant. En dehors « Bitch » est discret, il ne fait pas de vague.

Kevin IGIER (Angers) : dans le sillon de Vincent Bachet... Il a les mêmes caractéristiques. En dehors, c’est un super jeune, respectueux et sans histoire.

Antonin MANAVIAN (Grenoble) : c’est la force de la nature ! Il a une puissance impressionante et rare en France. C’est notre petit Lemoine ! En dehors, c’est le gros nounours, il est adorable et nous fait bien rire, surtout le matin des lendemains de fin de stage !

Benoît QUESSANDIER (Epinal) : Ben est bon quand il reste simple. Il doit aussi s’inspirer de « Bach » car il est puissant et fort dans les duels. Il est toujours présent quand on fait appel à lui, rarement décevant. En dehors, il me fait vraiment rire. Il a une auto-dérision rare.

Thomas ROUSSEL (Amiens) : encore un solide gaillard. Une puissance impressionnante. Pour moi, il incarne aussi le futur de l’équipe de France. En dehors, c’est la discretion à l’état pur.

Attaquants :

Pierre-Edouard BELLEMARE (Skeleftea, Suède) : un physique impressionnant. Il est un leader de l’équipe aujourd'hui. Sa volonté de progresser va l’emmener loin. En dehors, c’est un bon gars, respectueux et intéressant.

Stéphane DA COSTA (Merrimack University, USA) : certainement la future star du hockey français. Pour moi, Stéphane a le petit quelque chose qui fait les grands joueurs, ce petit quelque chose que tu n’apprends pas et que peu de joueurs ont. Stéphane sera en NHL dans les deux années à venir. En tous les cas, c’est celui qui en est le plus proche.

Teddy DA COSTA (Zaglebie, Pologne) : Teddy a du talent plein les mains. Il peut faire des choses magiques, belles à voir. En dehors, c’est un super gamin, attachant et simple.

Laurent GRAS (Chamonix) : un taulier, l'un des derniers ! Sa vitesse est encore son arme fatale malgré son âge. Un mec droit comme la justice, sur qui on peut compter.

Kevin HECQUEFEUILLE (Köln, Allemagne) : encore un diamant brut. Quel talent, quel beau joueur à regarder ! En dehors, « Kev » nous fait bien rire aussi et maintenant qu’il est célibataire, il va faire chavirer bien des cœurs, notre play boy !

Brian HENDERSON (Amiens) : c’est un joueur simple, un bosseur sur qui tu peux compter. J’aime son style, un vrai centre. En dehors, de ce que j'en connais, il est très discret.

Loic LAMPERIER (Rouen) : encore un pur centre, doté d'une super intelligence de jeu. Il doit travailler sa vitesse et son jeu devant la cage. En dehors, c’est un super gamin. Je l’adore, il est bien élevé, sans problème.

Anthoine LUSSIER (Lausanne, Suisse) : « Luce » arrête sa carrière après les Mondiaux. C'est étrange car il est jeune, mais il en avait marre de ne pas avoir sa chance en LNA. En dehors, c’est un super gars très attachant.

Laurent MEUNIER (Timra, Suède) : il est le cœur de l’équipe. Il montre l’exemple par son implication et son travail. En dehors, c’est « Meuns », il est unique !

Erwan PAIN (Dijon) : encore un joueur d’avenir, complet. Sa progression a été ralentie par les blessures, mais il va exploser l’an prochain.

Damien RAUX (Briançon) : un joueur atypique. Damien n’a rien de spéctaculaire, mais il fait tout bien. C’est important pour un coach car tu peux lui faire confiance. Discret en dehors.

Luc TARDIF (Rouen) : c’est le meilleur, c’est mon petit frère !

Sacha TREILLE (Malmö, Suède) : quand il aura trouvé sa voie et le lieu lui permettant de s’envoler, ça va faire mal ! Un potentiel sans limite. En dehors, quel gentil garçon ! Les Treille sont des concentrés de respect, de gentillesse et de prévenance. La grande classe !

Yorick TREILLE (Vitkovice, Rép. Tchèque) : il explose ! C’est un grand joueur et il le prouve en République tchèque. Il va joueur au Sparta Prague la saison prochaine. C’est énorme ! En dehors, comme son frère, c’est vraiment du bonheur de partager des moments avec des garçons comme lui. Bravo aux parents pour l’éducation !

©Arnaud Bertereau

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Mondiaux de Cologne : record historique !

Aujourd'hui débutent les Mondiaux de hockey sur glace qui se dérouleront à Cologne et à Mannheim jusqu'au 23 mai. D'ores et déjà, ces championnats s'inscriront dans l'histoire du hockey mondial grâce à son match d'ouverture Allemagne / Etats-Unis.

Alors que la patinoire de Berne, en Suisse, fermait ses portes le dimanche 10 mai 2009, les organisateurs allemands de l'édition 2010 ont été on ne peut plus clairs. Les 74e Mondiaux de hockey sur glace battra tous les records. Un record planétaire d'assistance puisque l'Allemagne ouvre tout simplement la compétition dans un stade de football.

Résidence habituelle du célèbre club de football Schalke 04, le stade Veltins de Gelsenkirchen est transformé le temps du match inaugural entre l'Allemagne et les Etats-Unis en une gigantesque patinoire. Une rencontre à ciel ouvert à laquelle 76 976 spectateurs assisteront ce soir.

Par cet événement sans précédent, le pays organisateur des Mondiaux souhaite faire oublier ainsi la confrontation entre les universités Michigan et Michigan State qui avait eu lieu en plein air, à East Lansing, le 6 octobre 2001 et avait rassemblé 74 554 spectateurs.

Depuis la NHL a programmé trois matches en extérieur : le 22 novembre 2003, Montréal - Edmonton au Commonwealth Stadium (57 167 spectateurs), le 1er janvier 2008 Pittsburgh - Buffalo au ralph Wilson Stadium (71 217 spectateurs) et le 1er janvier 2009, Detroit - Chicago à Wrigley Field (40 818 spectateurs).

Les 55 autres matches se dérouleront dans la patinoire Lanxess de Cologne (18 500 spectateurs) et dans la SAP patinoire de Mannheim, lieu où jouera la France au tour préliminaire (14 000 spectateurs).

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Préparation Mondiaux 2010 : en net progrès !

Hier soir, à Amiens, la France n'a pas du tout démérité face aux Etats-Unis, concédant un très honnête 3-1. Depuis leur match contre le Danemark, vendredi, à Grenoble (perdu 2-0), les Bleus ont progressé. L'arrivée de Yorick Treille leur a incontestablement fait beaucoup de bien.

Les matches se suivent et ne se ressemblent pas... Et heureusement... car si la France avait fourni la même prestation que celle offerte vendredi, à Pôle Sud, face au Danemark, on aurait pu réellement s'inquiéter. Mais visiblement, Dave Henderson et Pierre Pousse ont su tirer de précieux enseignements de cette défaite.

L'arrivée de l'attaquant Yorick Treille, absent vendredi pour cause d'assurance à régler avec son club tchèque en vue de sa participation aux Mondiaux, a incontestablement boosté les Bleus. Dans un Coliseum rempli à l'ambiance festive, la France a retrouvé de l'intensité, du mordant, et une construction de jeu qui laissent présager de belles choses pour les Mondiaux. Elu homme du match côté français, Yorick Treille a été l'auteur de l'unique but français, profitant d'un rebond lâché par Clemmensen, portier des Florida Panthers, pour glisser la rondelle tout doucement en ras de glace (11'01 ass. Lampérier).

Bien que dominés dans tous les compartiments de jeu, les Tricolores ont parfaitement résisté à la tornade à la bannière étoilée, reconnaissable à sa puissance physique et technique. Hier soir, les Américains n'ont montré qu'un échantillon de leur talent, en attendant de faire l'ouverture des Mondiaux, vendredi soir, face à l'Allemagne, à Cologne devant 76 000 personnes. Leur premier bloc (Okposo New York Islanders - Foligno Ottawa Senators - Greene New Jersey Devils) a fait mouche à chaque but, le redoutable Okposo marquant à deux reprises, laissant un but au seul médaillé d'argent des J.O de Vancouver, Jack Johnson, des Kings de Los Angeles.

Dans les filets français, le staff tricolore a, pour la première fois depuis le regroupement des Bleus, choisi de conserver Fabrice Lhenry pendant les 60 minutes de jeu. L'international rouennais avait impérativement besoin de ce rythme et de cette intensité pour se mettre mentalement et physiquement en condition d'ici à dimanche, jour où les Bleus entreront en lice face aux Tchèques, à Mannheim, à 16 h 15. A l'image de ses coéquipiers, le portier au casque rayé de bleu a confirmé sa bonne forme. Ne reste plus qu'à savoir si le jeune prodige Stéphane Da Costa, révélé aux Mondiaux de Berne l'an passé, et qui a explosé aux Etats-Unis cette saison, sera totalement remis de blessures en Allemagne...

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Hockey et solidarité

Ce soir, dans le cadre de la rencontre France / Etats-Unis, à Amiens, comptant pour la préparation des Mondiaux de Cologne (7-23 mai), les recettes obtenues grâce à la mise aux enchères de maillots américains seront reversées au profit des associations oeuvrant en Haïti. Les Gothiques sont le 3e club de ligue Magnus à apporter son soutien aux victimes du séisme.

L'initiative est tardive, mais a le mérite d'exister. Lors du dernier match de préparation pour les Mondiaux de Cologne des Bleus, le club d'Amiens, hôte de cette rencontre, la fédération française de hockey sur glace et les dirigeants de Team USA se sont engagés dans une action solidaire en faveur des sinistrés d'Haïti.

Plusieurs maillots portés ce soir par les membres de l'équipe américaine seront mis aux enchères. Différents partenaires des Gothiques ont d'ores et déjà promis une mise minimale de 500 euros pour se porter acquéreurs de certains d'entre eux.

A l'issue de la rencontre, la totalité de ces recettes sera reversée aux associations qui travaillent toujours à la reconstruction d'Haïti et auprès de ses habitants.

Amiens est ainsi le 3e club de ligue Magnus à rendre public son engagement solidaire auprès des victimes du séisme qui a ravagé une partie de l'île des Grandes Antilles, le 12 janvier dernier.

En effet, les Gothiques suivent l'exemple des Pingouins de Morzine-Avoriaz, premiers de ligue Magnus à s'être mobilisés. Dès l'annonce de la catastrophe naturelle, ces derniers ont monté le soir même une collecte lors de leur match à domicile. L'euro versé sur chaque entrée ainsi que le jeu du palet organisé pour l'occasion a permis aux Morzinois d'offrir une contribution financière de 1 029 euros aux associations.

Dijon a ensuite emboîté le pas aux Savoyards, quelques semaines plus tard dans la saison. Lors d'une rencontre à domicile le mardi 9 février face à Mulhouse, club de division 1, les Ducs ont fixé le prix de l'entrée au tarif unique de 5 euros. Ce dispositif a permis au club de remettre la somme de 540 euros à la Croix-Rouge. Parallèlement à cette action, des enveloppes étaient également à la disposition des spectateurs pour effectuer des dons individuels.

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Dites non !... au dopage

Vendredi, jour d'ouverture des Mondiaux à Cologne et à Mannheim, la fédération internationale de hockey sur glace lancera sa campagne de prévention anti-dopage intitulée "Say NO!". Une première à l'échelle mondiale.

Qu'est-ce qui est rond, noir et vert et qui glisse tout seul sur la glace ? Perdu ! Ce n'est pas Shrek transformé en hockeyeur, mais bien le "Green Puck". Un palet customisé aux couleurs de la nouvelle campagne de prévention lancée vendredi prochain par l'IIHF, en ouverture des Mondiaux qui se dérouleront à Cologne et à Mannheim jusqu'au 23 mai. Dessus, un message clair : "Doping is not hockey !"

Elaborée en partenariat étroit avec l'agence mondiale de lutte contre le dopage, cette campagne d'information et de prévention cible les jeunes joueurs de moins de 20 ans, tranche d'âge selon laquelle la première prise de substances dopantes illégales est la plus fréquente, d'après les études statistiques menées par l'agence.

Afin d'éveiller les consciences à ce phénomène et de donner à cette campagne la plus grande visibilité possible, l'IIHF a frappé un grand coup et non des moindres. En effet, les "Green Puck" seront utilisés lors de l'échauffement des équipes d'Allemagne et des Etats-Unis, en match d'ouverture des Mondiaux, vendredi, dans le stade de football de Cologne, devant 76 000 spectateurs. Il en sera fait de même lors de la rencontre opposant la Finlande au Danemark le 8 mai, à Cologne et de la confrontation entre la Suisse et la Lettonie, le 8 mai, à Mannheim.

Une fois les Mondiaux terminés, l'IIHF planchera sur l'élaboration d'une vidéo afin de compléter ce dispositif de prévention. Y seront associées des figures emblématiques du hockey sur glace, tel Wayne Gretzky, pour dire tout simplement non au dopage.

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Préparation Mondiaux 2010 : peut faire mieux

Vendredi, l'équipe de France affrontait le Danemark à Grenoble dans le cadre de sa préparation pour les Mondiaux de Cologne (7-23 mai). Un match en demi-teinte pour des Tricolores qui ont été battus 2 à 0.

Difficile de dresser un bilan de la préparation des Bleus en vue des Mondiaux qui se dérouleront à Cologne et plus particulièrement à Mannheim pour les Français. En effet, les Tricolores ont commencé leur stage face aux Pays-Bas, loin d'être l'adversaire idéal pour qui dispute un Mondial de groupe A, mais qui a au moins l'intérêt de leur permettre de poser les bases de leur jeu. Ensuite, les Bleus ont arraché un très honorable match nul face à l'Autriche.

Puis, il y eut la Lettonie et ses deux défaites, certes serrées, dont les conditions n'étaient pas favorables à l'équipe de France en raison du voyage perturbé par l'éruption du volcan islandais... Et enfin, le Danemark, équipe en plein renouvellement qui a montré hier soir, à Pôle Sud, qu'elle était très bien organisée et dotée d'un jeu solidement construit et efficace. Elu d'ailleurs homme du match pour les Bleus, Eddy Ferhi, rentré en 2e moitié de match, a livré une magnifique bataille pour contrer les assauts scandinaves.

Les Bleus ont montré hier soir un visage fatigué, peut-être à cause d'un entraînement physique intense, et une inefficacité plus inquiétante en jeu de puissance. Quasiment dominés tout au long du match, les Français auront encore la possibilité d'ajuster les ultimes réglages, mardi, à Amiens, face aux Etats-Unis. Un dernier test intéressant à cause du jeu physique et très rapide des Américains, tous issus de NHL qui permettront aux Français de se calquer sur le rythme et l'intensité des matches qu'ils disputeront aux Mondiaux, d'abord face à la République tchèque puis face à la Suède.

L'objectif étant de battre la Norvège et d'éviter ainsi la poule de relégation, à l'instar des Mondiaux de Berne en 2009. Si jamais la France (16e rang mondial) et le Danemark (13e rang mondial) finissaient tous deux à la dernière place de leur groupe, ils s'affronteraient à nouveau le dimanche 16 mai, à Cologne, à 12 h 15. Mais d'ici là, les Bleus auront récupéré deux attaquants supplémentaires, Yorrick Treille et Stéphane Da Costa, tous deux absents de la glace hier soir, à Pôle Sud. Et seront plongés dans le rythme des Mondiaux depuis une semaine...

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