Christian Elian : "On a joué notre chance crânement"

Pour la première fois de son histoire, Morzine-Avoriaz atteint la finale de la coupe de la Ligue et n'a pas disputé de finale, toutes coupes confondues, depuis mars 2007, battu par Grenoble en finale de ligue Magnus. Glacenews revient sur la qualification du club avec le défenseur Christian Elian.

Guillemette Flamein : dans quel état d'esprit avez-vous abordé ces demi-finales contre Amiens ?

Christian Elian : nous étions dans l'état d'esprit d'un vainqueur. Depuis le début de saison, notre objectif est d'aller le plus loin possible. Avant de disputer le match-aller, nous venions de battre les Gothiques chez eux. Nous savions que nous avions toutes nos chances et une carte à jouer. Mais tout en restant prudent car le championnat est tel que tout le monde peut battre tout le monde.

G. F. : vous avez battu à l'aller Amiens 5-2. Comment avez-vous géré cette avance relativement confortable de 3 buts ?

C. E. : c'est une avance confortable, mais qui est également dangereuse car elle pouvait nous pousser à commencer le match trop facilement... Nous n'avons pas voulu tenir compte des 3 buts d'avance. Nous avons disputé la rencontre comme un nouveau match, en partant de zéro, pour la gagner. Nous savions qu'il y avait une place en finale au bout. Nous avons joué notre chance crânement parce qu'on sait que les occasions de disputer beaucoup de finales sont rares.

G. F. : comment s'est déroulé ce match retour ?

C. E. : nous avons fait du non jeu inconsciemment. Au début, nous n'avons pas voulu nous créer d'occasions. Mais le premier but d'Amiens nous a obligé à nous secouer. Nous n'avons pas voulu perdre ce match d'un ou deux buts.

G. F. ça a un peu brassé... à cause de la tension provoquée par l'enjeu ?

C. E. : oui, il y a eu une ou deux actions un peu chaudes, on va dire, quelques petites explications, comme cela est courant dans le hockey sur glace. Mais nous sommes habitués. Nous nous y attendions.

G. F. : comment appréhendez-vous à présent la finale qui a lieu dans trois semaines exactement, le 28 décembre, à Méribel ?

C. E. : à la fin de la rencontre, nous nous sommes félicités, bien sûr. Mais dès aujourd'hui, nous sommes à nouveau focalisés sur le match de samedi, de ligue Magnus.

G. F. : match au cours duquel vous affronterez Briançon, votre adversaire en finale de la coupe de la Ligue...

C. E. : oui, en effet. Nous n'avons pas encore rencontré Briançon. Je pourrais dire que ce sera l'occasion d'analyser l'équipe. Mais chaque match est différent. D'ici à la finale, les lignes peuvent bouger, la tactique peut changer. Le contexte sera de toute façon différent.

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