jeudi 10 février 2011

Annecy 2018 : les Jeux passent aux Verts...

Jusqu'au 12 février, Glacenews profite de la visite d'inspection des membres du CIO consacrée aux sites de Haute-Savoie pour aborder la candidature d'Annecy sous un angle différent chaque jour. Aujourd'hui, la montée au créneau des écologistes.

Depuis mardi et ce jusqu'à 12 février, les 11 membres de la commission d'évaluation du comité international olympique inspectent les sites proposés par la candidature de Haute-Savoie. Une étape importante dans la course à l'obtention des Jeux.

A l'instar du projet munichois, celui d'Annecy s'attire les foudres des écologistes qui dénoncent les impacts environnementaux. Un grain de sable dans la poudreuse du gouvernement et des acteurs porteurs de la candidature qui en embarrasse plus d'un, à l'heure de la visite.

Trois associations - France nature Environnement, la fédération Rhône-Alpes de protection de la nature et la commission internationale pour la protection des Alpes - ne militent pas pour l'annulation de la candidature de Haute-Savoie.

Elles revendiquent simplement une réelle prise en compte des impacts écologiques dans le cadre du projet, afin que ce dernier soit modifié et respecte les enjeux de développement durable auxquels il est confronté.

Selon les trois associations, le projet actuel aurait des impacts :
  • sur des terres agricoles dans la vallée et la plaine du Mont-Blanc où doit être construire la patinoire olympique,
  • sur des ressources en eau sur le plateau du Semnoz
  • sur des espaces naturels fragiles, telle la chaîne des Aravis, entre La Clusaz et le Grand Bornand.
Selon les défenseurs de la nature, ces recommandations n'ont toujours pas été entendues par les porteurs du projet Annecy 2018. Aujourd'hui, à l'heure de l'inspection, les associations souhaitent une politique volontariste forte de l'Etat en matière de développement durable sur ce dossier.

Position radicale en Allemagne

De l'autre côté du Rhin, c'est un véritable bras de fer qui s'est engagé entre les fermiers bavarois et le gouvernement d'Angela Merkel.

Depuis l'été, la chancelière allemande est confrontée à la farouche résistance de 59 fermiers et propriétaires terriens de Garmisch-Partenkirchen, station de ski mondialement connue et retenue dans la candidature bavaroise. Ce groupe d'irréductibles s'oppose à la transformation de leurs pâturages en plaines bétonnées.

Bien que le gouvernement allemand se veuille rassurant, les négociations entamées avec les 59 opposants sont demeurées stériles jusqu'à aujourd'hui. Il reste deux semaines à Angela Merkel pour trouver un accord...

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