Oui, c’est évident : la Finlande tient le haut de la glace. Après le titre olympique acquis cet hiver à Pékin, elle a remporté le Mondial en ce printemps chez elle.
Décidément, sous la conduite de leur coach Jukka Jalonen, les Leijonat (les Lions finlandais) sont devenus les maîtres de la planète hockey.
Des gaillards comme le gardien Jussi Olkinuora (élu MVP du tournoi), le défenseur Mikko Lehtonen, les attaquants Sakari Manninen et Mikael Granlund ont été particulièrement brillants tandis que le capitaine Valtteri Filppula est, lui, entré dans le Triple Gold Club, distinguant les joueurs-lauréats en NHL, aux JO et en Championnat du monde.
Lors de la finale de ce Mondial 2022, la Finlande a pris le meilleur en prolongation (4-3) sur un Canada toujours performant dans les ultimes batailles d’un championnat de monde et cela même avec une équipe sans grandes stars.
Mais les Pierre-Luc Dubois, Dylan Cozens, Drake Batheson, Ryan Graves, Matthew Barzal ont su montrer qu’ils possèdent de grandes qualités.
La République tchèque est montée sur la troisième marche du podium, grâce à une victoire significative (8-4) sur les États-Unis.
C’est là une renaissance pour une nation majeure du hockey en panne de médaille depuis dix ans… et cette renaissance est due en grande partie à l’arrivée cette saison de l’entraîneur finlandais Kari Jalonen, qui, souvenez-vous, avait terminé sa très belle carrière de joueur à Rouen entre 1994 et 1996.
D’ailleurs, notons que les Tchèques ont aligné l’une des meilleures lignes d’attaquants de la compétition avec le trio Roman Cervenka-David Pastnak-David Krejci.
Enfin un petit mot pour saluer quand même une Suisse, invaincue durant la première phase du tournoi, mais mal inspirée et donc éliminée par les États-Unis (0-3) dès les quarts de finale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire