Sacha, 30 ans, et Yorick Treille, 37 ans, respectivement attaquant international qui joue à Pardubice en Extraliga tchèque, et ancien international, 3e meilleur pointeur de Mulhouse. Aujourd'hui Sacha dispute son dernier match de saison régulière contre Mountfield avant d'attaquer les play-offs alors que Yorick tentera de décrocher un 7e match dans les quarts de finale face à Grenoble...
Sacha et Yorick Treille, vainqueurs de la Continental Cup avec Rouen en 2016 |
Guillemette Flamein : comment pourriez-vous définir votre frère en deux ou trois mots ?
Sacha Treille : Yorick est généreux, exemplaire, professionnel.
Yorick Treille : Sacha, c'est la joie de vivre, le frère parfait, il est très attachant.
G. F. : votre frère est-il source de fierté, d'inspiration, de conseil ?
Sacha Treille : un peu tout ! C'est un exemple, une aide encore aujourd'hui, il a très bien fait son rôle de grand frère.
Yorick Treille : beaucoup de fierté ! Je suis énormément ses résultats.
G. F. : quel souvenir d'enfance retenez-vous avec lui ?
Sacha Treille : je n'en ai pas forcément beaucoup car il est parti jeune en Amérique du Nord jouer au hockey. Je dirais nos étés à Cannes.
Yorick Treille : nos vacances d'été aux Deux Alpes, à l'Alpe d'Huez en montagne et en août à Cannes dans notre famille maternelle avec nos oncles.
G. F. : qu'est-ce qui vous agace le plus chez lui ?
Sacha Treille : son côté tête en l'air parfois.
Yorick Treille : pas grand-chose.
G. F. : qu'est-ce qui vous plaît le plus chez lui ?
Sacha Treille : sa générosité dans tout, dans le sport, dans la vie, pour tout le monde.
Yorick Treille : le père qu'il est devenu.
G. F. : qu'est-ce qu'il a et que vous n'avez pas ?
Sacha Treille : il a plus de facilité à se remettre en question que moi, il est plus réfléchi que moi.
Yorick Treille : il est plus impulsif que moi.
G. F. : qu'est-ce qui vous manque quand vous ne le voyez pas ?
Sacha Treille : un peu tout, sa présence quotidienne. On a joué quatre ans dans la même équipe, deux ans au Sparta Prague et deux ans à Rouen.
Yorick Treille : un peu tout, son contact, passer du temps avec lui, avec sa famille, c'est un manque global.
G. F. : quand vous a-t-il bluffé, épaté ?
Sacha Treille : son année à Genève où il a marqué beaucoup de buts, sa capacité à tenir dans le temps au plus haut niveau car il est toujours sur la glace à l'âge qu'il a.
Yorick Treille : quand il m'a annoncé qu'il allait être papa.
G. F. : qu'est-ce qui vous rapproche de lui ?
Sacha Treille : le téléphone portable, Face Time (rires) car c'est comme ça qu'on communique.
Yorick Treille : le hockey, notre passion.
G. F. : qu'est-ce qui inversement vous sépare le plus ?
Sacha Treille : pas grand-chose, on est assez pareil. Je dirais sa femme américaine qui l'embarque tous les étés aux USA (rires).
Yorick Treille : le hockey qui nous sépare à cause de notre parcours respectif à nouveau aujourd'hui.
G. F. : qu'aimez-vous partager ensemble ?
Sacha Treille : les vacances, les moments de sport quand on a gagné les coupes à Rouen et qu'on est remonté avec la France dans le groupe A.
Yorick Treille : tout ce qui est sport, le tennis qu'on pratiquait quand on était jeune, le golf. En revanche, je n'ai pas la même passion que Sacha pour la pêche (rires).
G. F. : quand avez-vous besoin de lui ?
Sacha Treille : j'ai besoin del'avoir au téléphone le plus souvent possible. Quand ça va moins bien dans le hockey, je l'appelle, il me rassure.
Yorick Treille : un peu tout le temps, dans les moments difficiles que l'on a pu traverser. On s'appelle deux fois par jour.
G. F. : qu'est-ce qu'il vous répétait souvent quand vous étiez plus jeune ou encore maintenant ?
Sacha Treille : rien de particulier.
Yorick Treille : d'arrêter de me manger les ongles.
G. F. : qu'est-ce que vous aimeriez qu'il vous dise ?
Sacha Treille : on est tellement proche que je n'attends rien qu'il me dise en particulier.
Yorick Treille : rien en particulier. Sacha sait ce que je pense de lui et inversement.
G. F. : de quoi rêvez-vous pour lui ?
Sacha Treille : je lui souhaite qu'il puisse faire ce qu'il aime par la suite, qu'il refasse une autre année s'il en a la force et l'envie. Je lui souhaite beaucoup de réussite dans ses projets personnels et une brillante carrière de coach.
Yorick Treille : je lui souhaite beaucoup de bonheur dans son métier, beaucoup de santé à lui et à ses proches, qu'il soit performant et qu'il prenne du plaisir.
Crédit photo : C. Delaville
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