C’est fait et bien fait. Après deux médailles
d’argent et quatre médailles de bronze lors des précédents JO, la
Finlande a enfin décroché l’or olympique à Pekin. En prenant le meilleur
sur la Russie (2-1).
Si à l’entame du tournoi, les Russes étaient les favoris du tournoi
en bons lauréats du précédent titre, ce pronostic avait changé dès la
phase en poules de la compétition. En effet, les Finlandais, en
affichant une rare solidité défensive ainsi qu’un système de jeu d’une
grande efficacité, étaient devenus des candidats évidents à l’or. Sous
la conduite de leur excellent entraîneur Jukka Jalonen, ils ont ainsi
enchaîné des victoires impressionnantes, sans connaître le moindre
revers.
Alors, à l’heure de la finale contre les Russes, les Lions
finlandais n’ont pas tremblé. Menés en début de rencontre contre le
cours du jeu, ils ont ensuite imposé logiquement leur loi sur la glace
chinoise. Un tir bien masqué pour une égalisation et une subtile
déviation pour un score en leur faveur. En fin de match, cette Finlande,
avec une défense plus que jamais intraitable, aurait même pu alourdir
l’addition !
Dans l’affrontement entre la Suède et la Slovaquie pour la médaille
de bronze, les jeunes et pétillants Slovaques ont surclassé leurs
rivaux nordiques (4-0). Une fois encore, le gamin de 17 ans, Juraj
Slafkovksy a été extraordinaire, notamment en signant le septième but de
son tournoi. De quoi attirer encore un peu l’attention des recruteurs
de la NHL. Notons aussi qu’un ex-joueur de la Ligue Magnus, Samuel Takac
(qui a évolué à Gap et à Lyon) s’est lui aussi illustré en inscrivant
le second but de cette très séduisante Slovaquie.