lundi 26 janvier 2009

L'arbitrage français à l'étude

La fédération française de hockey sur glace lance un gros chantier concernant l'arbitrage français. Même s'il était dans les cartons, la réclamation portée par les Dragons de Rouen a visiblement accéléré la mise en place du processus et conforté les instances fédérales de sa réelle nécessité.

Quand Luc Tardif voyage, ce n'est jamais les mains vides. Membre du "Sport committee", commission chargée de l'organisation d'événements internationaux au sein de l'IIHF, le président de la fédération française de hockey sur glace s'envole jeudi pour Zürich, en Suisse. Dans ses bagages, des dossiers sur l'avenir de la coupe Continentale, la création d'une "Champion's league", des projets pour les cinq ans à venir et... des recommandations concernant l'arbitrage. "Au vu du précédent qui vient de se passer chez nous et de la décision que nous avons été amenés à prendre ce week-end, nous arrivons à Zürich avec des propositions pour mettre toutes ces questions sur le tapis", explique Luc Tardif.

Des questions essentielles puisque la réclamation portée par le club rouennais mettait en cause la communication entre l'arbitre et son juge de ligne. Dans ce cas précis, une communication visuelle couramment pratiquée et appelée en anglais "Touch eyes" qui rentre dans le cadre des directives données aux arbitres par l’IIHF en matière de sollicitation par l’arbitre principal d’un échange avec son juge de ligne.
"L'IIHF donne aux arbitres des consignes pour rester discrets et de faire des gestes discrets, souligne Luc Tardif. Nous, à la FFGH, nous disons le contraire et nous voulons des gestes plus précis pour éviter à nouveau ce qui vient de se passer. Comme il y a un bras levé, pourquoi ne pas créer aussi un geste simple qui traduirait ce genre de situation ? ".
Parallèlement à ce voyage, la fédération française lance cette année un gros chantier portant sur l'arbitrage. Une remise à plat totale du réglement réalisée en collaboration avec l'ensemble des arbitres et des clubs. Une opportunité que ne manqueront certainement pas de saisir les Dragons de Rouen et leur manager, Guy Fournier, qui avait beaucoup de mal, aujourd'hui, à digérer le jugement fédéral :
"Je remercie la fédération parce qu'elle a été très réactive et qu'elle nous a vraiment bien écoutés, même si le jugement ne correspond pas à notre vision des choses. On ne m'enlèvera jamais de l'esprit que l'arbitre n'a pas fait venir à lui le juge de ligne. On a fait ce qu'on avait à faire pour nos joueurs, nos supporters, nos partenaires."

Post publié le 26/01/2009 à 22:05
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